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    Le Diable n'existe pas
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    FaRem
    FaRem

    8 792 abonnés 9 636 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mars 2021
    "Sheytan vojud nadarad" ou "Le diable n'existe pas" en français est un film qui raconte quatre histoires différentes, mais qui sont liées par le thème de la peine de mort. Cette pratique qui est toujours d'actualité en Iran étant tabou, Mohammad Rasoulof a dû se montrer malin pour tourner son film. Lauréat de l'Ours d'or au Festival de Berlin, le réalisateur, qui n'a pas été épargné par les problèmes, a bravé les interdits pour faire passer son message. Le film met en scène à la fois des "bourreaux" et des victimes de cette pratique. La première histoire est classique dans les faits, mais surprenante, car il n'est jamais question du thème du film avec le père de famille qui mène sa vie tranquillement jusqu'à une fin assez brutale. Le personnage central du deuxième segment vit les choses beaucoup moins bien et alors qu'il doit passer à l'acte, il décide de prendre une décision radicale. Après l'insouciance et la crainte, la troisième histoire s'intéresse aux conséquences, aux remords qu'une personne confrontée à un dilemme peut avoir dans une telle situation. La dernière est un peu dans le même esprit, mais pas dans le même sens. Au-delà de la peine de mort qui lie toutes ces personnes, "There Is No Evil" est également un film qui montre des personnes qui prennent les responsabilités de leurs actes. Un autre point commun que l'on remarque est l'importance du service militaire en Iran sans quoi les hommes ne peuvent pas faire grand-chose. Comme dans de nombreux films à sketchs, la qualité est inégale. Les deux premiers sont bons; j'ai trouvé le troisième très ennuyeux et le dernier est moyen. Finalement, ça s'équilibre et donne un film qui se laisse voir, car intéressant, mais qui est sans plus.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 décembre 2020
    Faut-il être à tout prix indulgent pour l’œuvre d'un cinéaste harcelé par les autorités de son pays, emprisonné à l'occasion et interdit de sortie de son territoire, entre autres brimades ? La réponse est évidemment négative mais ne se pose pas dans le cas de Le diable n'existe pas de Mohammad Radoulof, Ours d'Or à Berlin. Néanmoins, il n'est pas inutile de préciser que la qualité du film, y compris sur le plan plastique, ferait presque douter qu'il a été tourné de façon clandestine, au nez et à la barbe de la censure, à laquelle Rasoulof a fait croire qu'il réalisait 4 courts-métrages. Ce n'est pas entièrement faux, d'ailleurs, puisque son film est construit autour de 4 histoires distinctes, sketches dirait-on en d'autres circonstances, mais reliées par un sujet commun : la peine de mort. Les récits se répondent, peu ou prou, le deuxième et le quatrième, notamment, et posent la question de l'engagement et du courage dans une société coercitive avec la quasi impossibilité de dire non et de se rebeller, ou alors à ses risques et périls. Certains trouveront sans doute le film trop programmatique, directif et peu subtil mais c'est faire peu de cas de l'efficacité intrinsèque de chaque segment, de la variété de traitement (chronique, thriller, mélodrame ...) pour parvenir à un ensemble d'une cohérence absolue et passionnant de bout en bout, par les nuances apportées dans des narrations toujours claires et brillantes, faisant la plus large place à l'humanité de chacun de ses personnages dans un pays qui n'a d'autre but que d'étouffer les libertés individuelles et de réduire les oppositions à néant. Le diable n'existe pas est bien davantage qu'un film-dossier, disons à la Cayatte, c'est du très grand cinéma, un chef d’œuvre, n'ayons pas peur des mots, qui ne va pas arranger le cas de Mohammad Rasoulof mais dont le retentissement, on l'espère, lui permettra de continuer à faire son travail, sans avoir peur de payer sa liberté de penser et de s'exprimer contre toutes les forces obscurantistes. Ce qui serait une manière de démontrer que le diable, s'il existe, peut aussi être combattu avec les armes du talent et de la bravoure.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    382 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2020
    Ce nouveau film de Mohamed RASOULOF, après « L'HOMME INTEGRE », est divisé en quatre parties avec un thème commun à savoir la résistance au régime totalitaire en Iran où la peine de mort est encore appliquée.
    La réalisation est superbe tant au niveau technique (photo, montage) qu'au niveau du scénario. On assiste dans ce film aux véritables cas de conscience des personnages dans le cadre de ce régime totalitaire qui vont changer le cours de leur vie. On découvre également quelques aspects de la société iranienne.

    Bernard CORIC
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