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    Le Diable n'existe pas
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    MICHEL SANCHEZ
    MICHEL SANCHEZ

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 décembre 2021
    Attention Chef d'œuvre
    3 séquences bien liées entre elles. 2h40 qui ne laissent jamais en repos.
    Là beauté des acteurs et des actrices, leur jeu splendide font une rupture avec l'atrocité des obligations faites aux soldats conscrits.
    C'est un film oscarisable
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 632 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 décembre 2021
    Ours d’Or au dernier Festival de Berlin, le cinéaste iranien Rasoulof tourne un film militant dans un pays où les droits de l’Homme sont bafoués. Autour de quatre moyens métrages, il met en boite un manifeste contre la peine de mort pratiqué dans son pays. Chacun de ces contes cruels porte un regard différent sur la cruauté du régime iranien espérant livrer l’image la plus juste sur les traumatismes engendrés par la mise à mort d’un de ses semblables. Ignorant le sujet du film, le final du premier court m’a littérallement laissé sans voix. Trente minutes pour comprendre la thématique du film closes par un bon coup de massue. Ensuite, Rasoulof évite l’écueil du film à sketch puisque ces quatre histoires forment un ensemble cohérent et se répondent entre elles parfaitement pour rendre toute la complexité du système. Le tout est de facture très classique, limite didactique avec une force du récit déclinante histoire après histoire. Les deux premiers opus sont très bons, le troisième un peu long et ennuyeux et le dernier à l’intérêt limité.
    Admiratif du courage de Rasoulof, assigné à résidence, qui parvient à tourner à Téhéran. Comme son compatriote Jafar Panahi avec « Taxi Teheran », il met souvent la caméra dans la voiture pour passer inaperçu. Et le message général qu’il véhicule m’a particulièrement séduit ; car loin de déresponsabiliser les personnes qu’il montre, il appuie sur le fait que chacun doit prendre la responsabilité de ses actes. D'où le titre, le diable est en nous, même sous le joug de la terreur, libre à chacun de le laisser s'exprimer ou non. D'où le titre, le diable est en nous, même sous le joug de la terreur, libre à chacun de le laisser s'exprimer ou non.
    Film bien utile même si trop à la limite de la socio psychologie.
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    Alfredo
    Alfredo

    9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 décembre 2021
    Si le diable n'existe pas merci à Mohammad Rasoulof de faire exister le grand cinéma.
    Un cinéma qui interroge sans manichéisme
    Des comédiens d'une grande justesse
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    83 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2021
    UN DES 5 MEILLEURS FILMS DE L’ANNÉE !!!
    Réquisitoire sur tous les tons, contre la peine de mort ! Chaque histoire a une force incroyable et jamais on ne parvient à en prévoir la fin.
    En Iran, ce sont de jeunes militaires appelés qui sont chargés de cette mission:
    « retirer le tabouret, sous les pieds du pendu » c’est cette horreur, qu’affrontent, ces jeunes…

    Comme eux, on cherche à comprendre; à savoir ce qu’on ferait en de telles circonstances ?
    Sans forcément savoir ce qu’a pu commettre le coupable; dérangeant!
    Faut-il préciser que les cinéastes réalisent ces films, au péril de leur vie….

    Presque dérisoire: la photographie, les paysages, sont superbes....
    imagine3
    imagine3

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 décembre 2021
    Superbe film sur le libre arbitre des hommes ,film en 4 actes qui nous interpelle ,suspens, mise en scène parfaite avec de très bons acteurs .la loi de Téhéran était déjà un choc, ce film dans la même veine est à voir de toute urgence..
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    174 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2021
    Le diable n'existe pas est à la fois un film très maîtrisé et très convenu. Moins on en sait, mieux c'est, donc je ne spoilerai pas. Le cinéaste propose ici un film à thèse, affrontant l'un des principaux travers de la société autoritaire iranienne. Il use pour cela d'une forme narrative originale et très bien agencée, qui impose au spectateur une certaine dose de patience. Difficile de saisir où l'on va pendant la première demi-heure, qui s'apparente à un documentaire sur la vie quotidienne en Iran. Le grand intérêt de cette partie est de découvrir que les Iraniens vivent exactement comme nous, ce qui permet de faire taire les délires xénophobes que nous inflige l'actuelle campagne présidentielle en France. Amateur de twist scénaristique, le cinéaste nous en réserve un joli à la fin de ce premier récit. Les suivants se démarquent par l'exceptionnelle beauté des plans qu'ils soient intérieurs, extérieurs, de jour ou de nuit. Il est rare de voir au cinéma une telle lumière, de telles couleurs, et ce n'est sans doute pas un hasard si le directeur de la photographie est la seconde personne citée au générique finale. Par des touches chromatiques savamment réparties à l'écran, le cinéaste illumine chaque plan. La beauté des comédiens, hommes et femmes, accentue ces effets. L'impression esthétique est si forte qu'on se croit vraiment en Iran (comme en son temps, Denis Villeneuve savait nous immerger dans le Liban de Incendies). Si Le Diable n'existe pas était sorti en 2000, ce serait un sommet du cinéma contemporain. Le petit souci est qu'on a déjà vu beaucoup de tels films ces dernières années. L'Asie mineure est largement représentée par Abbas Kiarostami, Nuri Bilge Ceylan et d'autres. Donc ce film-ci n'emporte pas vraiment par son originalité.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2021
    Un film éminemment politique et critique, de la part d’un cinéaste, Mohammad Rasoulof, qui est censuré dans son pays, l’Iran, et qui tourne clandestinement. Le thème général est classique, la peine de mort, mais l’angle d’approche est original : le point de vue des bourreaux. Ce point de vue donne la matière à quatre histoires indépendantes aux accents évidemment dramatiques. La première décrit le quotidien d’un fonctionnaire au regard vide ; la deuxième porte sur un cas de conscience et une tentative d’évasion de prison ; la troisième tourne autour d’un deuil, d’une histoire d’amour et d’une demande en mariage contrariée ; la quatrième réunit un médecin isolé à la campagne et sa nièce venue d’Allemagne.
    Le propos de ce film, tourné dans pareil contexte, est on ne peut plus louable, et fait toujours mouche dans les grands festivals (ici, Ours d’or à Berlin en 2020). Un propos développé avec intelligence et précision dans le scénario, ou plutôt les scénarios, et concrétisé avec non moins d’intelligence et de précision par la mise en scène. Le bémol, c’est que cette intelligence, cette précision d’intention derrière chaque mot, chaque silence, chaque plan, chaque choix de montage, finissent par devenir un peu démonstratives sur la longueur du film (2 h 30) et par la répétition thématique. Le jeu appuyé de certains acteurs renforce aussi parfois cette impression. Pour alléger la chose, on aurait très bien pu se passer du quatrième sketch, longuet et mélodramatique. Ce film “de résistance” n’en demeure pas moins globalement fort et intéressant dans son regard.
    Aurore S
    Aurore S

    8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 décembre 2021
    Ce film divisé en 4 chapitres est une claque cinématographique. Le premier des chapitres étant le plus puissant et chacun des autres apportant un éclairage complémentaire sur son sujet. Un film important et magistral.
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    54 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 décembre 2021
    Le cinéma iranien continue de nous surprendre. Après les récentes surprises de Yalna et La loi de Téhéran, et dans la foulée des illustres ancêtres ( Panahi, Farhadi et Kiarostami, auquel ce film m’a fait penser) voici un nouvel auteur majeur : Mohammad Rasoulof.
    Un film d’une grande intensité, tourné en semi clandestinité , il se compose de 4 histoires d égale durée mais d’un style cinématographique très différent, tous reliées par leur sujet : la peine de mort. Mais à la différence de beaucoup de films qui abordent le sujet sur son versant judiciaire voire sentimental (la figure du condamné ou de ses victimes), ce film s’intéresse à celui qui exécute la sentence. On pourrait être tenté de dire le bourreau, mais ce film illustre précisément combien la réalité est plus complexe. Il y a celui qui se soumet, celui qui fuit, celui qui regrette, celui qui paye. Il y a 4 hommes bien loin des clichés de la masculinité toxique, quatre hommes fragiles, blessés, anéantis par le système et qui cherchent chacun à leur manière de se reforger une dignité, de réapprendre à vivre. A leurs côtés des femmes aimantes, solidaires, engagées.
    C’est un film magnifique sur tous les plans : scénario , réalisation (on passe par exemple du quasi documentaire au thriller), photographie et interprétation. Tous les personnages sont passionnants et leurs interprètes formidables. Et l’on sort lessivés après ces deux heures de forte tension et d’émotion. Ne ratez pas cela.
    Sylvie I.
    Sylvie I.

    4 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2021
    Quatre volets pour conter le refus de quatre hommes de plier au régime qui use et abuse de la peine de mort. C'est fin, subtil et pudique. Le troisième volet nous offre des images sublimes de poésie.
    Ce film est sublime d'intelligence et courageux.
    ChouX_D
    ChouX_D

    61 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2021
    Sublime film de Mohammad Rasoulof, un des plus beaux films de l'année !
    Ces histoires, intimes, sont liées par un regard politique extrêmement fort sur l'Iran d'aujourd'hui.
    Jean-Max Pernelet
    Jean-Max Pernelet

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 décembre 2021
    Une merveille ! 4 histoires qui s'enchevêtrent des images de l'Iran surprenantes, des cadrages, des décors, un scénario bien construit, Ours d'or à Berlin après déjà son Homme intègre, un réalisateur à suivre j'ai adoré.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 781 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 décembre 2021
    On n'enferme pas un esprit inventif et déterminé à créer et peut-être même que la censure sublime sa capacité créative en l'obligeant à aller vers l'essentiel et à épurer l'inutile. Bien sur que Rasoulof nous invite à une réflexion morale sur l'implication des individus dans la mise à exécution des basses œuvres d'une dictature. Le thème est universel et dépasse largement le cadre de l'Iran. L'obligation de faire semblant de tourner des courts métrages a imposé des formes différentes sur un thème commun, d'où probablement un léger manque d'homogénéité de l'ensemble, mais est-ce bien gênant? Le premier tableau est un long faux départ, qui partant d'un récit banal de vie quotidienne, nous fait basculer brutalement dans l'indicible brutalité du régime. Le reste va crescendo en alliant contenu politique et beauté croissante des paysages. Les femmes ont ici toute leur place, belles et résistantes, dans ces quatre récits dans lesquels les hommes sortent groggy et ballotés dans leur virilité et leur certitude. Comment diable a-t-il fait pour trouver de tels cadrages magnifiés par l'écran large, en étant obligé de jouer à cache-cache avec les autorités? C'est décidément l'un des plus beaux films depuis l'été, mais dans un genre très différent des Illusions perdues ( lui il ne les a pas perdues!) mais avec la même forme émotionnelle que Serre moi fort. Cinéma décembre 21
    Aubert T.
    Aubert T.

    126 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 décembre 2021
    Que c'est laborieux.... La quatrième et dernière section sauve le film. Ce qui précède est très long, très didactique, très scolaire. De plus le jeu des acteurs est vraiment très moyen. Beaucoup de plans très beaux mais déjà vus dans 67 autres films iraniens, ceux de Kiarostami notamment. On n'est pas loin du simple cinéma d'illustration, comme L'Evénement, premier prix à Venise uniquement dû à son sujet.
    Rudy
    Rudy

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2021
    Le diable n’existe pas, film Iranien du réalisateur Mohammad Rasoulof, est une véritable pépite. Ne connaissant ni ce réalisateur, ni le cinéma iranien, je suis allé voir ce film sans aucune attente, étant simplement attiré par le synopsis.

    Sheytân vodjoud nadârad, de son titre original est une succession de courts-métrages racontant les tranches de vie d’hommes et femmes de différents milieux sociaux, professionnels, géographiques, et dont le trame de fond est la peine de mort et son application en Iran.

    Les histoires se succèdent les unes après les autres, avec une intensité dramatique crescendo. Là où le premier court métrage est une mise en bouche à la chute complètement inattendue, les suivants mettent en place des enjeux dramatiques, dans lesquelles les personnages sont en danger physique ou psychologique.

    La composition des plans est une véritable réussite, certains vous resteront gravés dans la rétine comme des tableaux de maître. Le réalisateur alterne brillamment des plans en mouvements et des plans fixe, ceux-ci sont particulièrement léchés, pour certains, il y a jusqu’à trois valeurs de plans à regarder.

    La peine de mort est abordée ici dans tous ses aspects, le deuil, le rôle du bourreau, et les conséquences de son application sur les autres. Les histoires nous questionnent sur notre rapport à la loi, à l’obéissance face à une autorité considérée comme légitime aux yeux du grand nombre, à l’héroïsme et ses conséquences néfastes, et à la justice.

    Quant aux acteurs, tous arrivent à saisir l’ambiguïté de leurs personnages, jouant leur rôle avec une subtilité rarement égalée. De telles histoires exigeant une direction d’acteur irréprochable, elle est ici particulièrement réussie.

    Le premier court-métrage spoiler: est une longue mise en haleine, dans laquelle le protagoniste joue un homme lambda complètement désincarné dans lequel n’importe qui pourrait s’identifier, jusqu’à la chute incroyable nous révélant la nature de sa profession, que le héros pratique sans aucun état d’âme. Sa scène finale est truculente et terrifiante à la fois.


    Dans le deuxième court-métrage, (très réussi, au suspense Hitchcockien), spoiler: je m’attendais à une fin tragique dans laquelle les personnages seraient tués, la réalisation de la scène finale me rappelant la fin de Mean Streets de Martin Scorsese. Il n’en est rien, et la douce conclusion de ce court-métrage nous fait le plus grand bien.


    La troisième partie est celle m’ayant le plus touché, les performances des acteurs sont fantastiques, l’amour entre les deux protagonistes est évident, et l’on ne peut qu’être déchiré face à la montée croissante des enjeux, et au dilemme face auquel le couple se retrouve confronté. spoiler: Le final est dramatique, avec un ultime plan magnifiquement composé, dans lequel la tenue militaire du jeune homme placé sur un arbre comme un pendu évoque la mort de son innocence, de son couple, et sa mort tout court aux yeux de sa compagne, qui décide de se séparer de lui, ne pouvant oublier son acte.


    La quatrième et dernière histoire termine d’aborder toutes les facettes de la question de la peine de mort, ici les conséquences pour la famille sont le résultat de la non-application de celle-ci, par conviction. Le dernier plan nous écrase face à l’immensité du monde, nous réconfortant face à l’insignifiance de nos actes, et nous laissons face à une fin ouverte, douce à mes yeux.

    Véritable pièce maîtresse qu’il me tarde de revoir, je ne peux que vous recommander le visionnage de Le diable n’existe pas, qui ne vous laissera pas indemne.
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