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    Le Diable n'existe pas
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    AZZZO
    AZZZO

    307 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2021
    "Le diable n'existe pas" est incontestablement un film fort sur le sujet de la peine de mort en Iran. C'est un film militant qui dénonce avec raison l'utilisation massive de la pendaison par le régime théocratique. La mise en scène est réfléchie, le jeu des acteurs est subtil et efficace. Un film à voir.
    Pour autant, la volonté esthétique du réalisateur nuit parfois au propos en altérant le réalisme, clé d'un traitement efficace du sujet. Certaines scènes sont beaucoup trop longues et d'autres beaucoup trop travaillées, à l'instar de l'improbable auto-noyade du 3e protagoniste (dont les jambes tremblent comme celles d'un pendu) ou du plan sur le renard dans la 4e scène.
    De plus, le choix de traiter la question de la peine de mort sous l'angle de l'acceptation par les bourreaux est plutôt surprenant. Si l'on comprend aisément que le thème de la responsabilité personnelle ait eu un fort écho en Allemagne eu égard à leur propre histoire, on pourra toutefois s'étonner que l'attaque soit davantage portée sur les appelés qui sont obligés d'obéir au régime que sur le régime des mollahs lui-même. Cela rend le film de Mohammad Rasoulof plus moralisateur et un peu moins politique que ceux de Saeed Roustayi ou Ashar Farhadi.
    Anne-Laure P.
    Anne-Laure P.

    32 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 décembre 2021
    Réflexion sur la responsabilité et les conséquences de nos actes. Quatre nouvelles reliées par le même thème: Un bon film très bien joué, réalisé avec justesse et sobriété .
    alaind7275
    alaind7275

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 décembre 2021
    un film vertigineux, qui démontre que face au mal absolu de la peine de mort, il ne peut y avoir que des perdants. Outre cette reflexion morale, les deux deniers recits xsont d'une beauté sidérante. Magnifique, pour moi le film de l'année avec "La loi de Téhéran ".
    AccordeoNNN
    AccordeoNNN

    11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 décembre 2021
    Vraiment un excellent film sur la façon d'exécuter la peine de mort en Iran, le plus souvent par des jeunes qui effectuent leur service militaire (21mois). Film qui choque la conscience, amplifié par son côté documentaire... Et tant mieux !
    Merci à Mohammad Rasoulof d'avoir usé de créativité pour braver les interdits dans son pays (film en plusieurs récits filmés), afin de nous faire prendre conscience de cette horrible réalité, de ce terrible aspect de la vie des Iraniens.
    Évidemment de nombreuses questions et suppositions arrivent sur les conséquences dramatiques dans la vie future de ces jeunes "bourreaux", sans doute voulues par l état iranien.
    Je suis sortie de ce film très triste mais aussi avec l espoir de voir ces hommes, aidés par leur femme, braver ces obligations abjectes dans les dictatures.
    Ce réalisateur a choisis la liberté de nous informer, au détriment de la sienne, et nous rend tous un peu plus libres et conscients en élargissant notre vision.
    Frank T.
    Frank T.

    3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 décembre 2021
    Peut être le film le plus lourd que j'ai déjà vu dans ma vie. Un film d'une lourdeur insupportable, même pour moi qui général aime les films lents (par exemple, j'adore le cinéma japonais très souvent lent ou les films de Fahradi). Ours d'or à Berlin : incompréhensible. Bien sûr ce n'est pas un film nul. Il y a des idées intéressantes mais on a un peu l'impression que c'est la bombe atomique pour tuer le moustique ! Résultat contre productif car à mn avis, seuls des intellos perchés vont apprécier ce film qui pourtant traite d'un sujet universel concernant tout le monde.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2021
    Encore un chef-d'œuvre du cinéma iranien. Ces quatre courts métrages qui en forment un long sont un tout cohérent. Un bijou de tension narrative, montage, travail visuel et humanisme.
    Dandzfr
    Dandzfr

    19 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 décembre 2021
    Sujet pas simple à traité. Mais 4 belles histoires dont certaines se rejoignent sur la peine de mort. Certaines images révèlent de beaux paysages de l'Iran. Et des acteurs bien choisis. Cela fait un film à ne pas manquer
    HASTENEP
    HASTENEP

    12 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 décembre 2021
    Superbe photographie , 4 histoires qui reflètent le climat dans ce pays : noir.

    A aller voir un jour de soleil en début de journée afin de pouvoir respirer et se reconnecter à la lumière après la projection.
    Isabel I.
    Isabel I.

    40 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    4  films  d'une trentaine de minutes qui se passent tous dans l' Iran d'aujourd'hui .
    Je vais être volontairement très imprécise dans ma chronique car je ne veux pas divulguer ce qui fait l'essence de ces 4 moyens métrages. Je n'irai donc pas au-delà du synopsis lu sur AlloCiné qui en dit déjà beaucoup.
    Déjà une  visite de la ville de Téhéran, visite de la vie quotidienne d'une famille de classe sociale moyenne.
    Puis un quasi huit clos dans la cellule d'une caserne de l'armée où des jeunes hommes doivent  subir un service militaire autoritaire de 24 mois pour pouvoir se projeter dans la vie.
    Une autre histoire, lors de sa  permission l'amoureux  rend visite à sa fiancée pour son anniversaire, il y a beaucoup d'amour. Sera t'il suffisant pour leur vie future ?
    Puis le dernier film , un homme se dit serein,  il y a longtemps il a décidé de sa vie quelqu'en  soient les conséquences.
    Chaque film est admirablement bien construit et nous mène chaque fois vers un final saisissant . Les femmes y sont présentes actives, dynamiques , elles peuvent décider, mener leur vie et accompagner les hommes dans leur existence.
    4 films pour une seule œuvre cinématographique avec un même  fil conducteur :  il y est question de la peine capitale,  de l'exécution des condamnés à mort... dans un Liban au pouvoir brutal, totalitaire .
    Il y a un vrai contraste  entre la beauté et le calme des paysages filmés dans les deux derniers films et la thématique transversale et je revois encore l'image finale si paisible dans l'immensité du désert Iranien.
    Il y a surtout la notion du choix . Quel choix ?
    Le choix est il possible ?
    Mohammad Rasoulof le réalisateur lui a fait le choix de dénoncer ...malgré la censure Iranienne.  " Je me dois de résister " dit il .
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    Le nouvel opus de Mohammad Rasoulof enfonce des portes ouvertes d'un point de vue moral : la peine de mort c'est mal, demander à des conscrits d'être les bourreaux c'est pas cool, et faire exécuter des opposants politiques par des innocents qui veulent juste une perm, c'est pire.

    Les scénarios des quatre histoires complètement indépendantes qui composent ce film avancent comme des chars d'assaut, autour de ces quelques idées édifiantes. Leur effets sont tellement calculés qu'ils en paraissent au pire putassiers façon Michel Franco (le premier segment), au mieux simplement prévisibles et tristement sentimentaux (le troisième et le quatrième).

    C'est le second chapitre qui m'a vraiment intéressé : il y a dans le huis clos du dortoir une vraie tension psychologique, puis dans la deuxième partie une effervescence sauvage qui rappelle un peu le très bon La loi de Téhéran, qui lui aussi traite (en partie) de la peine de mort, avec une autre puissance.

    Pas le meilleur Rasoulof, loin s'en faut. Un homme intègre et Au revoir possédaient une profondeur psychologique bien supérieure. On peut supposer que l'Ours d'or lui a été donné sur une base plus politique qu'artistique.
    Pascal
    Pascal

    163 abonnés 1 699 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2021
    J'avais vu lors de sa sortie en salles en 2017, "un homme intègre ", le précédent film de Mohammad Rassoulof, qui avait été à mes yeux , le meilleur film en exclusivité que j'aie vu cette année là et qui avait valu de nombreux ennuis au réalisateur avec les autorités Iraniennes. Lorsque je vois que sort son film suivant, de surcroît couronné par l'Ours d'or au festival de Berlin, il est évident que je me suis précipité pour le voir. J'écoute les critiques du "masque et la plume " ou le film est soutenu mais où les journalistes hiérarchisent les quatre sketchs qui composent le film. Je m'attends donc à voir un film déséquilibré. Le point commun aux quatre sketches porte sur l'acte de donner la mort. Pas sur la peine de mort, comme je l'ai entendu dire, non, sur l'acte qui consiste à donner la mort de ses mains. Il faut dire qu'en Iran, lors de son service militaire ( uniquement effectué par les hommes) on peut être affecté dans un service d'application des peines et qu'on doive, sous peine de sanctions tres dissuasives, retirer le tabouret sous les pieds du condamné à mort qui a la corde au cou. Les jeunes appelés ignorent qui est le condamné, ni quel est son crime. Ici pas moyen de se voiler la face, comme lorsque on fait partie d'un peloton d'exécution et que l'on sait que l'un des tireurs met une cartouche à blanc dans son fusil. Deux des quatre sketches sont des variations sur les comportements d'appelés qui refusent ou refusèrent d'accomplir les ordres. Un sketch porte sur les conséquences que va devoir supporter un appelé qui exécuta l'ordre donné et un autre sketche ( à mon sens le plus ambigu, nous dresse le portrait d'un bourreau dans sa vie personnelle). Je ne suis pas amateur de film très long ( celui ci dure 2h30 environ) mais " le diable n'existe pas " ne manque finalement pas de rythme. Pour ma part, si le film est au niveau des meilleurs films en exclusivité que j'aie vus cette année, j'ai néanmoins préféré " un homme intègre " à celui-ci. Par contre à
    mes yeux et contrairement aux avis des critiques du masque et la plume, les quatre sketchs m'ont semblé de qualité égale. Je ne hierarchiserais aucun d'entre eux et c'est même cette unité qualitative, riche de mise en perspective du sujet , traité sous des angles différents qui fait la force du film. Rassoulof doit depuis la sortie de " un homme intègre " et ses ennuis avec le régime des mollahs, filmer de manière cachée ( c'est aussi le cas de Jafar Panahi). Certes, on sait depuis la diffusion dans l'hexagone des films de Abbas Kiarostami , il y a une trentaine d'années, que le cinéma Iranien est un des meilleurs du monde. Ce film est l'illustration que Rassoulof est un réalisateur de grand talent qui a d'ores et déjà rejoint les plus importants cinéastes de son pays.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 décembre 2021
    Le diable n’existe pas est un film composé de quatre histoires distinctes, organisées chacune autour d’un coup de théâtre qui les rend difficiles à présenter ou à résumer.
    La première suit la journée ordinaire d’un homme sans histoires, mari prévenant d’une femme qu’il va chercher à son travail, père aimant d’une fillette qu’il raccompagne de l’école, fils respectueux d’une mère grabataire à qui il rend visite chaque jour.
    La deuxième se déroule quasiment en temps réel dans la chambrée de conscrits affectés au service de l’exécution des peines. Elle a pour héros l’un d’eux qui doit, à l’aube, prêter la main à une exécution capitale et s’y refuse.
    La troisième a pour héros un conscrit – peut-être l’un de ceux de la chambrée de la deuxième histoire – qui profite de sa permission pour demander la main de sa fiancée à ses parents.
    La dernière voit enfin le retour d’une jeune Iranienne élevée en Allemagne chez un couple d’amis de son père qui vont lui révéler un lourd secret.

    "Le diable n’existe pas" a reçu l’Ours d’Or au festival de Berlin début 2020. Sa sortie en France a été plusieurs fois repoussée à cause du Covid. Elle a aussi été compliquée par la sortie simultanée de plusieurs films iraniens au sujet similaire : "La Loi de Téhéran" en juillet, "Le Pardon" en octobre…. en attendant "Un héros", le dernier film d’Asghar Farhadi la semaine prochaine. Nul doute qu’on risque la saturation face à ces films qui évoquent ad nauseam la situation irrespirable des Iraniens sous la coupe des mollahs. Nul doute aussi qu’on se laisse à chaque fois emporter par leur âpreté, par les dilemmes moraux qu’ils mettent en scène et par la musique si douce de la langue perse qu’ils donnent à entendre.

    Ce sont ces sentiments paradoxaux et contradictoires que j’ai ressentis devant "Le diable n’existe pas". Bien sûr, j’ai été frappé par son sujet, la peine de mort. Qui ne le serait pas ? Et j’ai applaudi à la façon de l’aborder, non pas du point de vue des condamnés, qu’on ne voit jamais, mais celui des bourreaux (m’est revenu le souvenir troublant de Apprentice ce film singapourien passé inaperçu dont le héros était un gardien de prison dans le couloir de la mort). J’ai cherché, sans succès, des liens entre les quatre épisodes, me demandant par exemple si le héros du quatrième et si celui du deuxième n’étaient pas les mêmes, filmés à trente ans d’écart, avant de comprendre que c’était historiquement impossible.

    Mais hélas, alors que la gravité du sujet et l’intelligence de son traitement auraient dû automatiquement m’emporter, sans oublier l’avis éclairé de plusieurs amis qui avaient déjà vu le film et m’en avaient dit le plus grand bien, je me suis retrouvé, à mon grand désarroi, sur le bord du chemin, paradoxalement étranger à ce film et à son sujet trop éloignés de moi. Je le regrette profondément car je crois que "Le diable n’existe pas" est un film nécessaire. J’irai d’ailleurs sans faute dès demain voir "Un héros" pour me rattraper.
    jacques b.
    jacques b.

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 décembre 2021
    Du cinéma à l'état brut. Discret, juste, pur, puissant .... un film d'une beauté éblouissante . Et les acteurs sont merveilleux . A ne manquer sous aucun prétexte
    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 569 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 décembre 2021
    Ours d’Or au Festival de Berlin, c’est une valeur normalement sûre. Pourtant peu de salles misent sur ce film (129 en première semaine de sortie nationale, un peu plus depuis), prédisant qu'il ne trouvera pas son (grand) public. Le nombre de critiques est en rapport. Sans surprise, les premières notes tirent tout de go la moyenne vers le plus haut. Il en est souvent ainsi des films Iraniens. Un cinéma qui doit soit jouer au chat et à la souris avec les autorités et leur censure, soit tourner dans la clandestinité. Tout ça intrigue. Tout ça invite à survaloriser. En outre, comme le fil conducteur est délicat – la peine de mort, dans ce pays qui exécute en moyenne une fois ou deux par jour… selon les sources – il y a quelque chose qui interpelle nos « bonnes » consciences occidentales. Tout ça pour écrire, un peu gêné ici, qu’on n’est toutefois pas forcément obligé de voir un chef d’œuvre dans ce type de sujet et sa réalisation. C’est assurément pour un public averti et cinéphile acceptant de se plier à ce cinéma d'auteur avec toutes les réflexions et messages subliminaux qu'il porte.
    TangoCritiqueTrop
    TangoCritiqueTrop

    5 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2021
    Le Diable n’existe pas de Mohammad Rasoulof se décline en quatre épisodes s’apparentant à quatre facettes d’un diamant, quatre contes abordant différemment un sujet commun, à savoir, la façon dont on assume la responsabilité de ses actes dans un contexte totalitaire. En effet, résister aux injonctions totalitaires iraniennes est une idée séduisante, mais elle a un coût. Ici, cela entraîne le renoncement à de nombreux aspects de la vie et parfois la réprobation des semblables. Mais peu importe, dans ce film, tous les personnages (ou presque) présentés sont fiers d’avoir eu la force de désobéir et en assument les conséquences. Malgré tout ce qu’ils ont perdu, ils restent conformes à leur propre exigence morale.

    La peine de mort occupe un rôle central dans l’ensemble de Le Diable n’existe pas, mais contrairement à ce qu’on pourrait s’attendre ce n’est pas le fil rouge reliant les quatre histoires. Ces dernières ont un lien allant au-delà de cet aspect, c’est la question de la responsabilité individuelle. C’est là la force du scénario, d’autant plus que chaque épisode s’inscrit dans des univers différents. En effet, la première histoire présente un homme n’ayant jamais réfléchis au sens de ses actes, que nous tairons de peur de révéler l’élément clé de l’histoire. La deuxième suit un jeune homme dont l’avenir semble tout tracé, mais qui, en raison d’un refus lors de son service militaire, voit sa vie basculer dans l’inconnu. Ensuite, la troisième histoire montre l’influence des femmes sur leur environnement, et en particulier cette mère, qui construit sa famille de telle façon que sa fille n’hésitera pas à renoncer à son grand amour pour combattre la répression. Quant à la dernière, une sorte de dilemme, pour un père de famille, entre préserver sa morale ou bien sa famille.

    Au delà de dénoncer, le film avec une mise en scène sobre et des couleurs naturelles, ouvre à une vraie réflexion profonde, sur cette dualité qui confronte les protagonistes à la liberté et à la mort, sur la justice et ses lois dictatoriales, sur les citoyens qui vivent dans un système brisant l’humain. Le Diable n’existe pas se présente en fait comme un film nécessaire, qui avec une précision folle, dénonce les failles de tout un système, dynamite l’absurdité des normes iraniennes et, arrive à tout de même nous parler d’amour, de vie et de liberté.
    Un grand bravo à Mohammad Rasoulof, qui réussit à tourner ce film en contournant la censure (d’où les quatre épisodes s’apparentant à des courts-métrages qui eux ne sont pas plus que ça surveillés par les autorités). 8/10
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