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    Le Diable n'existe pas
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    mat niro
    mat niro

    360 abonnés 1 840 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2022
    Le cinéaste iranien Mahmmad Rasoulof nous emmène dans son univers à travers quatre histoires qui vont voir le destin et les actes de ses personnages s'entremêler. Même si le film est déroutant parfois, le cinéaste nous rappelle que la peine de mort est toujours en vigueur en Iran et que, à travers les décisions prises par les protagonistes, cela peut donner lieu à des ricochets et des prises de position qui se recoupent. Les dommages collatéraux sont nombreux dans cette oeuvre qui n'hésite pas à critiquer les lois en vigueur dans le pays. Sa durée pourrait en rebuter certains (2h30) mais cela vaut la peine de vivre cette fresque jusqu'à la scène finale.
    Criticman17
    Criticman17

    7 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2022
    Trés grand film. Un des meilleurs film de l'année. On suit 4 courts-métrages qui ont un même fil conducteur la peine de mort en Iran. On a des acteurs trés bons, les scénarios sont captivants et les silences du film tiennent le spectateur en haleine. On est sur un film qui a une réalisation excellente avec une dynamique trés fluide, on découvre des histoires de vies qui marquent et qui choquent. Bravo pour ce grand film voir absolument. C'est le film à voir au cinéma de ce premier trimestre 2022 en France.
    Licorice Pascale
    Licorice Pascale

    19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2022
    Le film de 2021 ; point de vue d une profane amatrice !!!
    Difficile et magnifique ! Dur et humain ! Magistralement filmé ! Un cocktail de laideur et de beauté ! Un cocktail d émotions pendant le film...Un film qui touche et poursuit longtemps après sa fin !
    Jipéhel
    Jipéhel

    42 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2022
    Diabolique… c’est le cas de le dire

    En 2017, Un homme intègre.de l’iranien Mohammad Rasoulof n’était pas passé inaperçu puisqu’il a reçu le prix Un Certain Regard au Festival de Cannes. Cette fois, avec ces 152 minutes, il a mérité l’Ours d’Or à Berlin. Iran, de nos jours. Heshmat est un mari et un père exemplaire mais nul ne sait où il va tous les matins. Pouya, jeune conscrit, ne peut se résoudre à tuer un homme comme on lui ordonne de le faire. Javad, venu demander sa bien-aimée en mariage, est soudain prisonnier d’un dilemme cornélien. Bharam, médecin interdit d’exercer, a enfin décidé de révéler à sa nièce le secret de toute une vie. Quatre récits inexorablement liés, au cœur d’un régime despotique où la peine de mort existe encore, des hommes et des femmes se battent pour affirmer leur liberté. Scénario somptueux et interprétation remarquable. Un très grand film.
    Décidément, le cinéma iranien est au sommet. Après l’incroyable La loi de Téhéran, voilà 4 histoires qui a priori n’ont rien à voir sauf qu’elles parlent de la peine de mort et surtout du refus de tuer ses semblables dans l’Iran moderne. Mais Rasoulof a l’extrême intelligence de placer le curseur non pas sur l’oppression, mais sur ceux qui communient dans la résistance. Le scénario implacable nous propose une réflexion explosive sur l’insoumission, sur le dilemme moral et la responsabilité individuelle. Tour à tour récit familial, thriller d’action, romance ou tragédie intime, ce plaidoyer est d’autant plus habile qu’il met en scène des bourreaux qui sont des citoyens ordinaires chargés des exécutions des condamnés. Tous appartiennent à un peuple rendu muet et soumis par une des pires dictatures de la planète. Ces quatre contes cruels ne répondent à aucune question mais laissent chacun juge. Bouleversant.
    Le casting 100 % iranien avec Ehsan Mirhosseini, Shaghayegh Shourian, Kaveh Ahangar, Alireza Rareparast… - la distribution est pléthorique -, est au diapason des ambitions du réalisateur assigné à résidence par le gouvernement des mollahs. Ce chef d’œuvre prouve, s’il en est encore besoin, qu’on n'enferme pas un esprit inventif et déterminé comme celui de Rasoulof. Un film magistral !
    Revert O.
    Revert O.

    4 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2022
    Quatre moyens métrages pour traiter et condamner la peine de mort en Iran. Quatre angles différents qui abordent le rôle du bourreau et ses conséquences. L'idée est séduisante mais le rendu est inégal : un épisode est particulièrement faible, le second et le dernier manque de profondeur. C'est dommage.
    Carole D.
    Carole D.

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2022
    Très déconcertant et très dur. Mais quelle claque ! J'avoue que je suis sortie de la salle perplexe le film est lent et peu bavard. Il m'a fallu un temps pour digérer ce film un peu austère
    Lu Do
    Lu Do

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    4,5
    Publiée le 23 janvier 2022
    ...il n'existe pas, mais qu'il est difficile de s'en convaincre. Seul le paysage ou l'isolement offrent l'espace du renoncement serein.
    Forcément sublime.
    Un Kieslovski iranien.
    Magcentre
    Magcentre

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    4,0
    Publiée le 22 janvier 2022
    Le diable existe, c’est le totalitarisme
    Le film du cinéaste iranien Mohammad Rasoulof, Le diable n’existe pas, s’empare du problème de la peine de mort. Mais va beaucoup plus loin, dans une réflexion de fond sur le système totalitaire qui tient les gens, les oblige à devenir assassins. Avec des histoires d’une très grande force, il fait exister des personnages pour développer des idées primordiales. Un film polyphonique d’une très grande portée artistique.
    Lire la suite: https://www.magcentre.fr/221797-le-diable-existe-cest-le-totalitarisme/
    JEAN-FRANCOIS Bordier
    JEAN-FRANCOIS Bordier

    1 abonné 32 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2022
    La peine de mort en Iran exécutée par des soldats du contingent !

    Bouleversant
    A voir absolument
    On se demande comment le film a pu être réalisé
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2022
    Après « Au Revoir », « Les Manuscrits ne brûlent pas » et « Un homme intègre », on sentait Mohammad Rasoulof prêt à creuser un peu plus dans le portrait de l’Iran, en appuyant justement sur cette plaie morale, qui prive la plupart des habitants de libre-arbitre. Un régime des plus totalitaire, qui gagne à être remis en question, plus encore de nos jours, où l’existence même de ce film répond aux mêmes enjeux qu’il affronte. En une succession de quatre courts-métrages, il sera toujours possible d’y trouver la forme d’une fable, sur des thématiques déjà vues précédemment, mais il s‘agit avant tout d’une contrainte, pour palier à la censure, que le cinéaste aborde ce catalogue à l’empreinte nerveuse. Si l’on sait qu’il n’a pas toujours été au plus proche des tournages, son esprit reste dans chaque idée de mise en scène, qui fait de cette œuvre un témoignage glaçant et nécessaire, qui traversera à un moment les frontières de son pays natal.

    Le crime est puni, mais ce n’est pas la loi qui motive la justice, comme elle devrait se concevoir. On joue sur une inversion de rôle intéressant, à travers le regard de plusieurs personnages, qui affrontent cette terreur politique et sociale. Le premier segment reprend alors au mot le titre, en attestant que rien n’est plus imposant que la servitude, dans un pays qui en cultive les nuances, pour la religion ou même le genre. Les femmes sont soumises au voile et sont restreintes par l’autorité patriarcale, que l’on ne cesse de décliner, au-delà même des frontières. Mais c’est avec cette honnête introduction, qui vise à contextualiser l’atmosphère crispante, que le cinéaste parvient à nous faire entrer dans son sujet, d’un simple coup de pression. Nul besoin d’invoquer des spectres ou autres incarnations divines pour décrire l’horreur qui pèse sur les condamnés à mort, le diable réside dans la dégradation de l’esprit, où l’uniformisation triomphe par sa radicalité.

    On enchaîne alors avec une intrigue parallèle, où un geôlier se couvre de honte à l’idée d’alimenter la machine de mort, majoritairement légalisée et banalisée par des forces supérieures, que l’on ne rencontrera jamais d’ailleurs, car ce sont davantage les ambassadeurs qui nous intéressent. Eux, qui ont malgré tout le choix d’accepter la fatalité ou de prendre conscience des véritables responsabilités, peuvent craquer à tout moment. La démonstration sera sans doute un poil trop bavard, mais cela vient toutefois mettre de côté, ce silence constant, que l’on pourrait assimiler à de l’inaction ou à de la résignation. Passé ce cap, on passera à un cadre plus familial et à ciel ouvert. En se concentrant un peu plus sur les conséquences des deux possibilités, on y découvre une communauté endeuillée et une famille éparpillée. La mort est proche des protagonistes, les suit et les unit aussi bien qu’il les divise. C’est tout le constat d’une génération, qui perd son identité, son âme et depuis trop longtemps sa dignité.

    Quelque part, « Le Diable n’existe pas » (Sheytan vojud nadarad) vient prolonger l’électrochoc enclenché par Saeed Roustayi avec « La Loi de Téhéran », cinq mois plus tôt, où la corruption et un litige judiciaire assumé venaient justifier la fuite des habitants dans la toxicomanie. Ici, ce sera davantage vers la nature sauvage que le refuge idéal permettrait se reconstruire. Rien d’absolu évidemment, mais même loin de l’influence de la violence, les cicatrices demeurent et sont rapidement remplacées par un autre type de douleur, où la communication blesse et que le contact n’est plus une option de réconciliation. C’est une tragédie qui dénonce la cruauté, en marginalisant affectueusement la souffrance de ceux qui résistent, même juste un peu.
    Delphine Solange
    Delphine Solange

    12 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2022
    Immense. Inoubliable. Un scénario bouleversant. Et des visages mémorables. Le plus beau film "étranger" de 2021.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 janvier 2022
    Semi déception que ce film de Mohammad Rasoulof dont j’attendais beaucoup (sans doute trop) et qui se révèle par certains aspects bien décevant. Si la mise en scène et la qualité du jeu des acteurs ou encore la sincérité et la pertinence du propos du réalisateur iranien ne sont pas à mettre en cause, c’est plutôt la qualité des deux derniers récits qui m’incite à modérer mon enthousiasme pour ce film.

    Rien à dire donc sur les deux premiers chapitres qui ouvrent le diable n’existe pas. Le premier nous montre le quotidien d’une famille de tout ce qu’il y a de plus banal, et qui va pourtant se terminer d’une manière très brutale pour ne pas dire choquante. À peine remis du final ce premier court, on entame le second chapitre qui lui se présente sous la forme d’un huis clos carcéral, digne d’une petite pièce de théâtre, dans lequel on s’immerge avec là encore une évolution est une chute assez saisissantes. Les deux derniers chapitres sont plus discutables, car plus didactiques, plus simplistes, plus plan-plan aussi, tournant un peu à la démonstration et n’ont pas en tout cas la pertinence et la force des deux premiers récits.
    Reste malgré tout une œuvre pleine d’humanité qui, même si elle se révèle bien trop lisible et pas assez nuancée, a le mérite de nous offrir un beau moment de cinéma.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 janvier 2022
    Après “Un homme intègre”, Mohammad Rasoulof pose la question à ses personnages s’ils ont déjà été contraints à faire une chose qui n’était pas juste. Certains diront qu’ils n’ont pas le choix car c’est leurs devoirs, certains craqueront face à ces défis immoraux. Construit en quatre histoires différentes, “Le Diable n’existe pas” aborde la thématique de la peine de mort avec courage. En effet, le réalisateur ne cherche pas à dénoncer par les gestes, mais s’insère dans la conscience de ceux qui interviennent de près comme de loin à supprimer la vie d’autrui. Un film tout aussi ambitieux que bouleversant.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Chatcaliban
    Chatcaliban

    35 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2022
    C'est tout simplement génial. Un chef d'œuvre. Il est étonnant que le régime iranien ait laissé passer une telle critique de la société mais ce n'est pas la première fois que ça se passe.
    Je recommande vivement ce film magnifiquement filmé et joué. Impressionnant de profondeur et de justesse.
    Patjob
    Patjob

    35 abonnés 601 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2022
    Plus qu’un film politique, qui dénonce la peine de mort, sa banalisation et la façon dont elle est pratiquée en Iran, c’est un grand film moral (mais non moralisateur), sur la capacité de chaque homme à dire « non », et à résister au système. La forme choisie par Mohammad Rasoulof, forme qui lui aurait aussi facilité le tournage vis-à-vis des autorités Iraniennes, est celle de quatre courts métrages, intitulés ici épisodes. Il s’agit de quatre histoires distinctes, avec quatre personnages centraux différents (même si un rapprochement entre deux d’entre eux pourrait être imaginé) qui sont ou ont été confrontés à une situation comparable. Et qui n’ont pas eu, face à elle, le même comportement. Et ce qui peut paraître dans un premier temps simplement juxtaposé forme au final un propos d’une grande cohérence ; ainsi le premier épisode, qui paraît presque anodin au premier abord, prend un nouveau relief au visionnage des suivants. Avec, en plus de cette démarche originale, une grande beauté des images (le dernier épisode, rappelant, comme un hommage, l’univers et le style de Kiarostami dans « Le vent nous emportera ») et des scènes d’une densité rare (les échanges et la « négociation » collective des soldats dans leur cellule), on tient là un important moment de cinéma.
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