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    Storia di vacanze
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    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2021
    Attention, avertissement, ce film est un drame qui cache son jeu.... Sans en avoir l'air il nous conduit à la noirceur....Par petites touches, au gré des dialogues innocents, dans les jeux des enfants, va naitre le sordide....Au fond il est habilement "construit"????Les enjeux qu'il développe sont ceux de la famille italienne, mais peut on généraliser à partir de trois couples plus ou moins laxistes.....Peut être que le sujet est l'éducation ? Peut être qu'il est l'amour, ? peut être encore la puberté ?
    Peut être est il l'école....Rien n'est approfondi, mais tout est suggéré....Le film a un petit côté malsain dans les relations enfants, adultes, mais aussi enfants, enfants, qui fait que la fin peut paraitre logique au fond....Pendant un long moment, le film ne part dans aucune direction ,laissant le spectateur perplexe, voire ennuyé....Mais c'est un jeu de mise en scène au fond, de scénario qui ne veut pas se montrer...Film ambigu, donc, Film malsain peut être......A réserver aux gens curieux plutôt, car on peut n'y "rien" trouver suivant son humeur...A vous de voir
    William Dardeau
    William Dardeau

    34 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2022
    Après un Frères de sang de bonne tenue même si un peu aride, Storia di vacanze montre qu’il faut bien suivre les frères D’Innocenzo. Dans ce nouveau fil ils décrivent sans aucune concession une petite classe moyenne dans un environnement pavillonnaire. Tout ce petit monde des adultes oscille entre le médiocre et l’abject. Il ne faut donc pas s’étonner si les enfants sont « particuliers ». Le pessimisme et la noirceur de l’ensemble en rebuteront plus d’un, pourtant Storia di vacanze est , à l’évidence, un film à voir et même prometteur.
    FaRem
    FaRem

    8 792 abonnés 9 636 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 février 2021
    Deuxième film des frères D'Innocenzo, "Favolacce" est un film étrange et difficile à cerner. Il s'agit d'un conte se déroulant dans une banlieue où vivent plusieurs familles. Un petit quartier tranquille en apparence sauf qu'il n'y fait pas bon vivre notamment pour les enfants qui ont envie de se barrer de là. On peut se demander si c'est la chaleur qui tape sur le système des adultes, mais le comportement de ces derniers laisse parfois sans voix. Une violence psychologique et parfois physique difficile à expliquer. Alors que la maison doit être un refuge, c'est tout l'inverse qui se passe et cela oblige les enfants à élaborer des plans parfois surprenants. On peut parfois voir des horreurs sans que cela nous touche et c'est ce qui arrive ici. Tout est gratuit et sans explication. Il y a beaucoup de personnages, de sous-histoires et l'ensemble manque de liant. Des scènes n'ont aucun sens et certaines sont grotesques. C'est un film vraiment particulier, mais qui ne m'a pas marqué malgré les scènes auxquelles on peut assister.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 septembre 2022
    Dans une banlieue pavillonnaire de Rome, l’été s’annonce torride. Les parents dînent ensemble en terrasse. Leurs enfants, Dennis, Alessia, Viola, Geremia, Ada, ont le même âge et fréquentent le même collège. Tout est calme en apparence.

    Les frères d’Innocenzo avaient fait une entrée remarquée dans le cinéma italien contemporain avec leur premier film, en 2018, "Frères de sang", un polar familial, sec et violent, dans la veine de "Gomorra", "Suburra" ou "Dogman". C’est à une autre veine qu’ils empruntent ici, dans un film très lisse, presqu’aseptisé, dont l’objet est de maintenir une tension permanente en filmant des scènes en apparence anodines.

    "Storia di Vacanze" (qui a failli être diffusé en France sous le titre « Sages comme une image ») met face à face des parents et des enfants. Les parents sont d’une stupidité crasse, d’une violence psychologique et parfois physique, révoltante. On ne peut que compatir pour ces enfants plongés dans un milieu aussi toxique dont on redoute la violence inéluctable de la réaction.

    On pense au cinéma de Todd Solondz ; on pense à la violence qui couve sous la cendre des films de Michael Haneke, et en particulier à l’intolérable "Funny Games" ; on pense aussi à "L’Heure de la sortie", ce petit film français où Laurent Laffitte jouait le rôle d’un professeur dans un collège dont les élèves surdoués fomentaient un projet apocalyptique.

    "Storia di Vacanze" repose sur une logique scénaristique qui n’est pas facile à tenir : il faut filmer pendant une heure trente des scènes badines tout en créant une ambiance malaisante qui laisse augurer le déchaînement de violence finale, dont on laisse au spectateur le soin de deviner sa nature en lui proposant autant de fausses pistes. Le procédé est exposé à un double risque : celui d’être très ennuyeux pendant la quasi-totalité du film, celui, au moment du dénouement (un peu comme dans les polars au moment où l’identité du meurtrier et ses mobiles sont découverts) de nous décevoir. Les frères d’Innocenzo semblent d’ailleurs ne pas savoir comment se dépêtrer au point de nous proposer deux fins alternatives, aussi glaçantes l’une que l’autre.
    Joce2012
    Joce2012

    210 abonnés 594 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 octobre 2021
    Film très confus et psychologiquement un peu violent par rapport aux enfants, ce n'est pas détendant
    Alice L
    Alice L

    169 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 octobre 2021
    "storia di vacanze" est un film unique et étonnant, sublimement mis en scène et plein de poésie
    c'est surtout la découverte de deux cinéastes qui sont sans aucun doute le futur du cinéma italien
    Guillaume
    Guillaume

    114 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 avril 2022
    "Storia di vacanze" est une curiosité, une "chose" qui se regarde d'un air parfois incrédule, parfois envoûté.
    Une mise en scène qui bouleverse les sens, au point où chaque narration apporte son lot d'inconnu.
    Au final, farce ou génie ? La boussole du cinéphile est démagnétisée.
    Imagine
    Imagine

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2021
    Loin d'être un conte de fée, Storia di vacanze est un film troublant, sublimement mis en scène, qui nous transporte dans un monde déshumanisé. Un portrait sombre de notre monde contemporain, qui fait néanmoins réfléchir...
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2021
    Il faut bien avouer que Favolacce est un long-métrage assez déplaisant et peut-être encore davantage parce que c'est l'intention de ses auteurs, les frères D'Innocenzo, de nous confronter à des personnages médiocres (pour ce qui est des adultes) et frustrés. Le tout sous le regard d'enfants qui ne sont pas non plus des innocents, loin de là. Ces frères réalisateurs ne sont pas les Coen et leur souci d'observation m'est pas nuancé d'humour loin de là mais plutôt d'une certaine suffisance vis-à-vis de protagonistes pour lesquels ils ne manifestent pas la moindre empathie. Cela serait supportable avec une narration forte mais le film est davantage constitué d'une accumulation de saynètes qui tendent à accroître la tension et surtout le malaise jusqu'à une conclusion outrée sur le plan dramatique qui ne contribue pas à rendre le jugement plus amène. Le côté sociologique de la chose ne manquerait pas de piquant s'il était un peu moins chargé, quelque part par exemple entre le cinéma de Solondz ou l'univers du romancier australien Christos Tsiolkas (La gifle). On n'a rien contre la méchanceté, voire la cruauté, mais elles sont d'autant plus pertinentes quand elles s'accompagnent d'ironie et de malice. Rien de tout cela dans Favolacce qui n'a d'autre but que de susciter l'inconfort devant des individus affreux, sales et méchants.
    ferdinand75
    ferdinand75

    564 abonnés 3 898 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2024
    Un ovni cinématographique , difficile à classer . En tout cas un film rare , iconoclaste , anticonformiste, dérangeant ,presque surréaliste, un peu barré , il faut le dire , comme on ne pourrait certainement pas en voir dans le cinéma français . On retrouve parfois une peu la folie d'un certain cinéma belge . Cela commence par un narrateur qui retrouve un journal perdu d'une période de vacances dans la banlieue romaine . Nous ailons suivre un groupe de voisins dans une sorte de lotissement populaire ,et surtout leurs enfants respectifs . Ils sont tous hors-sol, dingos et surtout très pervers , un peu obsédés sexuels. Un jeune couple de 11 ans qui ne pense qu'à vouloir essayer de faire l'amour , une jeune femme enceinte qui baigne des biscuits au sein de son lait maternel pour les donner à un petit voisin boutonneux, d'autres petits pervers qui veulent jouer à papa- man. Il y a un professeur qui enseigne à ses élèves comment fabriquer des bombes. Et puis il y a les parents , tout aussi obsédés , loufoques , violents, qui martyrisent parfois ces mêmes enfants . On ne comprend pas trop le message ,et on ne sait d'ailleurs pas si il y en un . Mais on est souvent sous les charme, très surpris , par des séquences risquées et culottées . On s'ennuie parfois aussi. Masi ces deux frères , réalisateurs italiens sont certainement à suivre de près.
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2021
    Les frères D'Innocenzo continuent leur tournée en banlieue romaine, mais abandonnent ce ton lourd, grave et le réalisme de deux « Frères de Sang », afin de se pencher sur la bulle intemporelle, marquée par un remous malaisant. L’été sonne la charge vers l’évasion, la décompression et le prestige de renouer des liens familiaux et sociaux. Malheureusement, l’environnement n’y est pas propice, au milieu de ces pavillons, qui couvent une sorte d’hypocrisie morbide, justifiant ainsi la caricature prohibitive des pères et la caricature oisive des mères. Il ne reste de plus que des enfants, confinés dans un ultime baptême du feu, où ils devront s’opposer à leurs aînés, qui ne cessent de régresser chaque jour par la bêtise qu’ils cultivent. Le propos est alléchant et les réalisateurs appréhendent ainsi cette angoisse tel un conte, sans filtre et avec une certaine adresse.

    Le format choral fonctionne, dans une certaine limite, et maintient un niveau de cohérence dans ces différentes collisions entre voisins de fortune. Ce n’est pourtant pas le cas d’une voix-off, diminué, passé une exposition qui a du mal à trouver le rythme et l’énergie de bousculer cette communauté de marginaux. Le concept tient donc dans cette infime poche de frustration, qui condamne un père à la jalousie, ne mettant à profit que de la violence mentale comme démonstration. Le mystère que l’on nous vante est dans cet enchaînement, sans que les pensées ne soient révélées. Une situation cocasse en appelle une autre, avec parfois plus de cruauté. Cela montre ô combien la recette du bonheur ne compte pas et qu’il ne s’agit que d’une lutte fantaisiste et éphémère, même pour ces enfants, qui ont un cran d’avance sur leurs bourreaux.

    Si l’on se permet au préalable de les malmener, jusqu’à contrôler leurs envies et leurs désirs, ce sont bien eux qui ont la main sur le portefeuille. Celui de Bruno (Elio Germano) ne le rassasie évidemment pas et la tristesse se lit dans ces vaines tentatives de garder la face. Dans ce même laps de temps, il en oublie de se constituer une issue pour lui et sa famille, une vision unifiée qui lui échappe et qui donnera l’occasion aux petits garnements de mettre le feu aux poudres. La perte de l’innocence est si soudaine, qu’eux-mêmes perdent leurs référentiels. Si la cellule familiale n’apporte ni réponse ni épanouissement, c’est dans la confrontation permanente et dans un silence ravageur qu’ils se laissent aller. Ce sont des jeunes adultes avant l’heure, qui tentent de profiter au mieux du soleil romain avant de revenir sur les bancs d’écoles, où la misère aura eu le temps de creuser un peu plus son trou à domicile.

    « Storia Di Vacanze » évoque cette confusion dans la communication, d’abord au sein d’une famille dysfonctionnelle, puis au cœur d’une communauté rongée par une compétition capitaliste. Ce mode de vie témoigne d’un pessimisme, aborder par le prisme de l’étrange, car on ne rira pas aux éclats, bien au contraire. Les D'Innocenzo œuvrent ainsi pour une tragédie contemporaine audacieuse, mais qui en fait trop par moment, que ce soit dans son choix de cadrage ou par la touche symbolique, loin d’être subtile. Mais c’est sans nous rappeler que la frontière est mince, entre la rêverie des sourds et cette vie abordable qui leur tend la main.
    Isabel I.
    Isabel I.

    40 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2021
    Une fois n'est pas coutume mais je rédigerai ma chronique en 2 temps.
    Dans un premier temps dans l'impulsion dès ma sortie de la salle, à chaud puis après plus de  réflexion.
    Pourquoi ce choix ?
    Parceque j'ai l'impression qu'il m'a manqué certains codes pour comprendre ce film , pour l' apprécier un peu beaucoup passionnément ou pas du tout .
    Suis-je ou non, passée à coté de quelque chose ? Un sens caché ?
    Les scènes de vie quotidienne sont juxtaposées les unes plus étranges que les autres : incongrues surprenantes stressantes
    La manière de filmer , gros plans flous , et la musique très présentes donnent une tonalité inquiétante.
    Les adultes , référence parentale ou éducative, sont barges,  dégénérés.
    Les enfants sont  plus lucides mais insondables.
    Le point de vue particulier : un homme (qui ?) reprend la lecture d'un journal secret rédigée par une fillette : quelle part à la réalité ou au fantasme ?
    Bref très glauque jusqu'au bout .
    Quelle finalité en définitif ?
    Qui peut me guider dans ma quête de compréhension ?
    Donc études et lectures des diverses critiques. Ce qu'on doit comprendre de manière très résumé. Une histoire qui sous allure de fable dénonce les maltraitances éducatives physiques et morales des parents dans une société malsaine et violente ....
    "mais oui mais c'est bien sure " référence à "Affreux sales et méchants " seulement ici c'est  version morbide...
    Charles louis S
    Charles louis S

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2021
    La famille n est plus le refuge et le lieu de réconfort pour affronter le monde extérieur Plus de futur pour ces enfants dont les parents sont dérangés... drame réel. Parfois qq longueurs mais ça reste une belle réalisation du nouveau cinéma italien qui a aussi quelque chose à dire
    Les meilleurs films de tous les temps
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