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oldsport
14 abonnés
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1,0
Publiée le 12 octobre 2020
HSS a une carte incroyable ici mais il faut le dire : son dernier film est d'une paresse et d'un ennui poli & encore je suis gentil ...OK il aime sa femme et il la fait jouer dans tous ses films mais pour lui faire dire des banalités sur le couple, le temps qui passe et il est bon ton pot-au-feu et on s'appelle-on se fait une bouffe -c'était agréable de se revoir hein? C'est un film invertébré , sans enjeu , sans scénario & sans aucun intérêt au final .
NULLISSIME !!! Des conversations sans intérêt, souvent même sans queue ni tête, aucune intrigue, aucun suspens, on attend que se passe quelque chose, on attend, on attend et, à la fin : RIEN !!!
J’ai choisi de préférence, aux comédies près de chez-nous proposées en ce moment, un film des contrées lointaines pensant me dépayser aussi bien qu’avec une cérémonie du thé qui m’avait emballé http://blog-de-guy.blogspot.com/2020/09/dans-un-jardin-quon-dirait-eternel.html. Chaque réalisateur a sa façon de voir mais je confirme mon imperméabilité envers le coréen que j’avais trouvé bien vain dans un film de l’entre soi http://blog-de-guy.blogspot.com/2018/03/la-camera-de-claire-hong-sang-soo.html . Le titre lui-même n’est même pas vérifié lors de la visite d’une jeune femme chez ses copines dont on n’est pas sûr non plus de leur proximité tant leur conversations sont banales, dépourvues de toute émotion, de tout intérêt. Alors qu’un film réussi sait nous révéler sous la banalité des mots ou des situations, la profondeur, l’ambigüité, des relations humaines, pendant une heure et quart nous attendons en vain. Les hommes filmés de dos sont des intrus et vus méchants comme des coqs. Aucune subtilité n’émerge de la lenteur et l’étrangeté des rapports entre ces femmes n’évoque nullement l’universalité des délices de la sororité.
Un beau film lent et sensible, qui met en scène avec sensibilité les rapports sophistiqués et superficiels de la societé Coréenne. Légèrement monocorde et rébarbatif tout de même.
Gam-Hee (Kim Minhee, l'actrice fétiche et la compagne à la ville de Hong Sangsoo), que son mari vient de quitter le temps d'un voyage d'affaires, rencontre trois amies. La première, proche de la retraite, s'est retirée du monde. La seconde, au mitan de sa vie, multiplie les passades. La troisième travaille dans un centre culturel qui programme une rétrospective des œuvres du réalisateur dont l'héroïne fut, quelques années plus tôt, la maîtresse.
C'est avec beaucoup de prudence que j'ai écrit le résumé qui précède tant je ne suis pas totalement certain d'avoir compris l'histoire ou les histoires que raconte "La femme qui s'est enfuie" - pas plus d'ailleurs que je n'ai réussi à comprendre son titre. Il a fallu d'ailleurs une longue discussion avec une amie plus cinéphile que moi - et qui pourtant, de son propre aveu, n'avait rien compris au film - pour réaliser que le personnage qu'on voit dans la première scène partir à un entretien d'embauche au lendemain d'une soirée trop arrosée est le même que celui que capte plus tard la vidéo de surveillance en train de fumer tristement devant chez elle.
Deux mois à peine après "Hotel by the river", Hong Sangsoo revenait sur les écrans fin septembre. La proximité des dates de sortie de ces deux films s'explique sans doute par la fermeture des salles ("Hotel by the river" aurait dû sortir au printemps). Mais le réalisateur sud-coréen n'en demeure plus moins d'une affolante prolixité, au point de donner le tournis à ses plus fervents afficionados.
Tous ses films se ressemblent qui filment en long plans-séquence - parfois interrompus par de brusques zooms avant - des discussions interminables. Mais tous ses films diffèrent imperceptiblement les uns des autres : "Hotel by the river", tourné en plein hiver, dans un splendide noir et blanc était une réflexion sur la mort tandis que "La femme qui s'est enfuie", plus lumineux, interroge la possibilité d'un monde sans hommes.
Chacune des trois rencontres que fait Gam-Hee est structurée de la même façon. Le face-à-face des deux femmes est interrompu par un homme maladroit et grotesque : un voisin qui se plaint des chats errants, un jeune poète énamouré, le réalisateur célèbre duquel Gam-Hee s'est jadis éprise...
Les critiques crient au génie devant les films de Hong Sangsoo. J'avoue, le rouge au front, ne pas partager leur enthousiasme. Certes, je n'ai pas revécu la colère qui m'a prise devant "Hotel by the river" l'été dernier, que j'ose accuser de fumisterie ; mais pour autant les soporifiques dialogues de "La femme..." me semblent fâcheusement dépourvus d'intérêt.
J’ai trouvé ce film assez mauvais. J’espérais une belle surprise à l’image de la réalisation Japonaise DANS UN JARDIN QU'ON DIRAIT ÉTERNEL (2020), mais ça ne fu pas du tout le cas. Je n’ai pas vu ce côté poétique que j’apprécie habituellement dans le cinéma Asiatique. On va dire qu’on a ici un morceau de vie. En effet, on observera les différentes conversations de Gamhee avec ses amies, sans aucune mise en contexte. J’ai trouvé que ça atterrissait un peu comme un cheveu sur la soupe. En soi, les longs dialogues ne me dérangent pas forcément s’ils ont une valeur ajoutée. Cependant, selon moi, ce n’est pas du tout le cas dans ce drame. Les discussions tournent en rond. Il y a beaucoup de répétition pour atterrir sur le point de départ, sans avoir eu de réflexion. C’était insipide et cela durant 1h20. Heureusement le film ne dure pas longtemps, car il passait très lentement. L’histoire étant à proprement parler inexistante, les échanges ne mènent nulle part d’un point de vue philosophique mais aussi scénaristique. Il n’y a même pas un seul enjeu sur un passé quelconque qui relierait les protagonistes. Pour ne rien arranger, il y a la fameuse « signature » d'Hong Sang-Soo de balancer des zooms/dézooms au milieu des dialogues sans que pour autant que ça ne serve un effet d’accentuation. Cela arrive un peu de nulle part. Pour être un peu positif, on sent la volonté de passer un message par rapport aux relations entre les femmes Coréennes. On voit notamment à chaque fois l’apparition d’un homme qui va faire une interférence dans une conversation entre amies. Un partage culturel qui est toujours un petit plus.
Gamhee profite du voyage de son mari pour aller rendre visite à trois amies. Des réunions entre femmes où elles parlent de tout et surtout de rien jusqu'à ce qu'un homme vienne à chaque fois rompre une certaine harmonie entre elles. Un détail dans une histoire totalement centrée sur ces femmes qui sont différentes puisqu'il y a par exemple une divorcée ou une autre qui a des regrets dans la vie. Ces différences pourraient amener des discussions en tout genre, mais celles-ci sont banales et sans grand intérêt. De plus, j'ai eu beaucoup de mal à m'intéresser ou à m'attacher à ces femmes. C'est un film dénué de toute émotion et qui manque cruellement d'enjeux avec des discussions qui tournent vite en rond. Je ne vais pas dire que c'est nul, mais je n'ai pas du tout accroché. Pour moi, c'est un film qui ne mène à rien, qui est vide et surtout très ennuyeux malgré le fait qu'il soit très court.
Deuxième film d'Hong Sang-soo sorti cette année et j'ai l'impression que plus ça va, plus HSS semble s'éloigner du marivaudage qui avait fait sa marque de fabrique. Ses films semblent s'épurer de tout artifice narratif. Je dis "semble" car finalement on a la même structure qui se répète trois fois, mais c'est fait tellement simplement et sans esbroufe qu'à aucun moment le scénario ne paraît mécanique. Ici on boit peu, on parle toujours beaucoup, mais les hommes sont quasiment absents et les rares moments où sont présents transpirent plus la gêne qu'autre chose. Le sujet c'est juste ça : des femmes qui parlent.
La Femme qui s'est enfuie est donc vraiment un film de femmes, on les écoute parler, de tout et de rien, de leur vie, de leur travail, de leur divorce et la beauté du film est là, dans ces conversations. Conversations qui ont systématiquement comme point de bascule un homme qui débarque et qui sème la zizanie. C'est comme si ces femmes pouvaient vivre sans homme.
C'est ce qui rend l'intervention masculine d'autant plus frustrante. Il n'a pas l'air de faire bien chaud dehors et voir ces femmes discuter ensemble dans un appartement bien aménagé ça a quelque chose de douillet... et pour parler avec ces hommes il faut sortir dans le froid... sortir de son petit confort agréable pour écouter quelque chose qui n'a pas vraiment de sens.
En effet, dans le film les hommes tiennent des discours abscons, on ne sait pas vraiment ce qu'ils veulent et ils viennent toujours troubler la quiétude. C'est sans doute le film qui a un discours quasiment misandre le plus réussi que j'ai vu et que traite ça tout en subtilité et en finesse.
Et puis comme souvent chez HSS il y a un petit côté voyeur. Comme dans Hotel by the river on voit Kim Min-hee observer, être un peu passive, voir les événements, ne pas forcément chercher à influer sur eux... HSS va filer sa métaphore du spectateur de cinéma jusqu'à la montrer en train de regarder ses amies sur des écrans de vidéo surveillance.
Alors si je dois dire que je préfère lorsque HSS nous montre du marivaudage super gênant avec des personnages beaucoup trop maladroits pour qu'on n'ait pas envie de se cacher les yeux, sans doute car il me touche plus, cette Femme qui s'est enfuie reste néanmoins un film assez délicieux qui se savoure, tous comme ces femmes savourent ces instants seules.
Constitué comme un triptyque, avec des conversations entre amies et un personnage commun incarné par Kim Min-hee, La femme qui s'est enfuie est un film marqué par l'absence des hommes ou tout du moins par leur présence anecdotique, qui ne fait que rompre une belle harmonie sororale. Oui, il y a beaucoup de dialogues, parfois étrangement futiles et on y parle d'alcool mais sans en consommer beaucoup, on est donc bien chez Hong Sang-soo. Mais, c'est nouveau, on y mange des pommes avec délectation et on évoque les si beaux yeux des vaches et la tentation de devenir végétarienne. Mais au fond, derrière d'apparentes banalités et la mise en scène limpide du cinéaste coréen, parfois "dérangée" volontairement par des effets de zoom, c'est du mystère du couple et de sa durée de vie que nous entretient Hong, sans rien imposer comme d'habitude, en brouillant plus ou moins les temporalités avec une légère inclinaison vers le fantastique. C'est agréable à suivre, moins enivrant que dans certains opus du réalisateur mais tout dépend finalement de l'état d'esprit du spectateur au moment de la projection et de l'acceptation de la force de l'habitude, source d'agacement ou de ravissement, c'est selon. Hong Sang-soo n'a de cesse que d'imposer une simplicité de thématiques, libre à chacun d'interpréter les différents motifs qui lui sont proposés, ni tout à fait les mêmes, ni tout à fait différents de la "routine" du cinéaste.
Ours d’Argent du meilleur réalisateur à la Berlinale 2020, “La femme qui s’est enfuie” met en scène une femme qui profite du départ de son mari en voyage d’affaire pour rendre visite à trois anciennes amies. Au gré des discussions, on découvre que l’une a divorcé, que la seconde vient de déménager et que la dernière regrette ses choix passés. Sous les allures simples des discussions, le long métrage décrit la complexité des sentiments qui se noient dans l’ivresse de la confusion. Face à cette ambigüité, le spectateur sera déboussolé puis dépourvu d’empathie. Ultra prolifique à raison de deux à trois films par an, Hong Sang-Soo semble avoir oublié qu’en nous offrant des films, il doit aussi en dégager certains enjeux pour susciter notre intérêt. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Jouons tout de suite franc jeu, je n’ai pas compris ce film. Non pas dans l’histoire qu’il nous propose mais plutôt dans l’intention Hong Sang-Soo. Je ne suis pas un familier du réalisateur, je l’avais découvert avec le sympathique Sunhi où déjà sa mise en scène particulière m’avait interpellé. Une recette qu’il reprend avec La femme qui s’est enfuie qui se compose de plans fixes rythmés de zooms grossiers. Sur ce film, le charme n’a pas opéré ; malgré une lumineuse Kim Min-Hee, les dialogues se montrent vite redondants et vide d’intérêt. C’est un cinéma très particulier qui est proposé ici, je suis passé à coté et pas mal de spectateurs risquent de vouloir faire comme cette femme ; s’enfuir !
« La femme qui s’est enfuie » du coréen Hong Sang-Soo présente de façon très linéaire sans aucune fioriture filmique hormis de trop fréquents coups de zoom avant en fin de scène, l’histoire d’une jeune femme qui depuis 5 ans n’a jamais quitté un seul jour son mari. Son mari devant s’absenter, Gam-Hee va aller voir 3 de ses anciennes amies : l’une est divorcée et vit en colocation et cultive son jardin ; l’autre, ancienne chorégraphe, rêve de se lier avec un architecte … qui habite juste au-dessus de chez elle et la troisième est mariée avec un écrivain, connu mais qui ressasse toujours la même chose lors de ses interviews. Ces 3 séquences sont « perturbées » par l’arrivée d’un homme « méchant comme un coq » : un voisin qui ne veut plus qu’on donne à manger aux chats du quartier car sa femme a peur des chats ; un jeune poète fou et amoureux et le mari de la troisième que manifestement Gam-Hee a connu auparavant. Certes c'est un film sur le mystère du couple et de sa durée de vie … mais on est très loin d’un Bergman ! Le film est mou avec des conversation très plates qui ne débouchent sur rien … et avec un esthétisme piètre par rapport à l’avant-dernier film « Hotel by the river ». On comprend mal l’Ours d’Argent du meilleur réalisateur attribuée lors de la Berlinale 2020.
Lors de l’édition 2020 de la Berlinale, Hong Sang-soo a obtenu l’Ours d’argent du meilleur réalisateur. Ce prix venait saluer la réalisation de La femme qui s’est enfuie. Ce film concourait aussi à l’obtention de l’Ours d’or du meilleur film qui revint finalement au Diable n'existe pas réalisé par Mohammad Rasoulof. Il faut reconnaître que sur le fond peu de chose distingue le millésime 2020 du cinéaste sud-coréen de ses prédécesseurs. Mais pareil constat peut aussi être fait du côté d’une réalisation immédiatement identifiable par son extrême minimalisme. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2021/04/26/la-femme-qui-sest-enfuie/
Mais qui s'enfuit ? Peut-être que nous avons enfin la réponse dans une des dernières scènes du film. La femme quitte brusquement une conversation qui est en fait plus un dialogue courtois au début, mais qui devient vite insupportable. Incompréhension, rancœur entre les personnages, elle plaque sur place celui qui croit savoir, mais qui se trompe. Et tout le processus du film va vers cette dérobade du personnage féminin qui en a assez entendu. On est loin des conversations à bâtons rompus des personnages féminins du film. En fait l'extérieur est vu comme menaçant dans le film. Les conversations des femmes aboutissent par l'arrivée d'un homme perturbateur, laissé à la porte d'entrée. L'échange entre le personnage féminin et masculin laisse peu à peu apparaitre une tension. La politesse du début de la conversation amène finalement une revendication, une négociation, une agressivité. Ainsi les femmes du film sont confrontées à ces hommes de l'extérieur, et elles doivent se justifier, paraitre fortes, ne cédant en rien, et ne pas subir les demandes insistantes et pénibles de ces hommes ou comment fuir ces conversation à sens unique ? Ces hommes restent donc à l'extérieur. Ils n'ont pas le droit d'entrer dans l'univers paisible et éloquent de l'intérieur. Enfin ces hommes-là en tout cas. D'ailleurs l'extérieur est vu comme une menace avec ces images de caméra de télésurveillance. C'est un film brillant et très abouti.
Film minimaliste qui ne mérite qu’une note minimaliste. Malgré une très belle mise en scène qui nous fait entrer dans l’intimité de ses femmes, Hong-Sang-Soo manque visiblement d’inspiration pour les dialogues. Le film en devient assez vite ennuyeux.