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Xavier d
10 abonnés
229 critiques
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4,0
Publiée le 1 novembre 2022
Excellents acteurs et très bonne réalisation. Une histoire qu'il fait froid dans le dos avec un très bon scénario. Même si les comportements de certains personnages ne sont pas toujours très crédibles.
Un film qui fait monter la pression et le stress au fur et à mesure que le jeune Adan progresse au sein de l'université du Caire. Magnifique film sur les méandres politico religieux et le sentiment pour les puissants de leur capacité à jouer avec les étudiants comme avec des pions.
enfin un film qui n'a pas volé son prix à cannes. c'est très bien joué et ça vaut le coup de se déplacer. "sois chaque chapeau se cache un homme" le rôle du jeune acteur le démontre très bien. je n'en dirai pas plus pour ne pas gâcher le plaisir des futurs spectateurs. un bel avenir pour cet acteur.
Le film deTarik Saleh est tout simplement remarquable. Cette conspiration dans le milieu de l'université Al-Azhar du Caire nous plonge dans un monde de mensonges, d'espionnage et de manipulations entre hommes de pouvoirs. Celui de l'Etat qui doit composer avec celui des religieux islamiques où les états d'âmes sont banis pour arriver à leurs fins dans un climat de film à suspens. Tawfeek Barhom qui interprète un fils de pècheur naif, mais intelligent, est fantastique. Les autres comédiens donnent avec brio les répliques à la hauteur de leurs rôles. A voir !
Un film de deux heures localisé en Égypte avec des femmes durant cinq, soyons large au plus dix minutes...
Un film d'homme, d'hommes de pouvoir. Deux pouvoirs celui politique, représenté par la sureté nationale. Religieux représentés par le Grand Imam. Les deux pouvoirs devant pour maintenir leurs prérogatives ou abus vivre en intelligence. Adam jeune homme d’origine modeste (fils de pécheur) intègre l'université Al-Azhar et se trouve malgré lui pris dans cette lutte de pouvoir. Lutte où il n'est qu'un simple pion manipulé. Et, comme aux échecs un pion peut être sacrifié pour la victoire...
Adam, fils de pêcheur, reçoit une bourse pour intégrer l'université islamique sunnite Al-Azhar au Caire. Quand le Grand Imam meurt, Adam se trouve mêlé aux manœuvres mises en place pour faire élire son successeur.
Tarik Saleh, après avoir dénoncé la corruption généralisée dont celle policière dans Le Caire Confidentiel, traite ici de l'emprise du pouvoir politique sur le pouvoir religieux en Egypte.
Ce thriller haletant est ainsi prétexte à souligner la terreur qui règne dans une Egypte contemporaine gangrénée au niveau de tous les pouvoirs et où l'homme de foi se perd dans une guerre secrète.
La Conspiration du Caire se regarde avec intérêts, sans ennui mais sans réels frissons. Cela est sans doute dû aux côté Pieds Nickeles de certains personnages et aux invraisemblances de scénario (qui a curieusement recu le Prix à Cannes.)
Le film vaut ainsi plus pour ce qu´il dénonce que pour ses qualités formelles. sanscrierart.com
Très bon thriller, l intrigue se déroule tambours battants dans un cadre inhabituel, ce qui donne du piment. Les ressorts de la manipulation sont particulièrement bien mis en valeur. Palpitant.
Un thriller efficace mêlant militaire, religion, politique. Le jeune acteur Tawfeek Barhom sobre et profond contribue à nous captiver malgré quelques longueurs en son début qui laissent progressivement place à la progression de l’intrigue et à des rebondissements efficaces sinon spectaculaire.
Sous la forme d'un thriller inspiré du Nom de la Rose, mais transposé dans le monde musulman, le réalisateur suédois, itnerdit de séjour en Egypte, sonne une charge appuyée sur la lutte déjà ancienne entre le pouvoir militaire et les institutions religieuses, souvent infiltrées de longue date par les Frères musulmans. Le scénario de Saleh, est une fiction, et ne relate pas des faits historiques. La tonalité est plus essentielle que la véracité de l'intrigue. C'est bien tourné, bien joué, et très flippant sur ce qui se déroule là-bas. Le grouillement du Caire sert de décor en arrière-plan des cadrages policés et ordonnés des lieux de pouvoirs: l'université Al-azarh et … la direction de la Sureté de l'Etat! Il y a certes quelques baisses de régime dans le rythme du film et des probables inexactitudes dans les décors, mais elles n'entachent en rien le message principal. Le colonel est joué par un Farès Farès en symbiose avec l'intrigue, l'air d'être dépassé mais au final beaucoup plus subtil que son brutal et arriviste chef hiérarchique. Dans la course à l'élection de l'imam suprême, tous les coups sont permis, et les écarts de vie personnelle avec le discours devant les étudiants sont impitoyablement utilisés. Pécheur avec son père sévère, mais aimant, le jeune Adam (quel prénom!) découvre rapidement les affres du pécheur devant l'Eternel. Le rapport père-fils, aurait mérité d'être exploré plus à fond, d'autant qu'il est apparemment prégnant dans la vie de Saleh. Voilà donc un deuxième volet de qualité après Le Caire confidentiel. cinéma octobre 2022
De Tarik Saleh (2022). Palpitant et édifiant! Palpitant de bout en bout . A la fois un thriller politique plus que religieux quoi que. Une plongée en eau trouble dans l'une des plus grandes institutions religieuses au monde à savoir l'institution islamique et université prestigieuse Al-Azhar du Caire. Comme le rappelle le tout début du film, cette institution datant de plus de mille ans a toujours été au coeur de conflits d'intérêt et de pouvoir. Bien sûr il y a une trame policière au regard d'un meurtre commis au sein même de l'université. Mais plus encore, le film nous emmène à l'intérieur d'un conflit de pouvoir entre la plus grande et influente institution religieuse d'Égypte et l'état lui même en proie avec de gros problèmes politiques, sociaux et de société. La force du film est la performance de nous plonger au coeur de l'université alors même qu'au vu des relations du réalisateur et de son gouvernement, le film n'a pas été tourné en Égypte. Très documenté, et très fouillé sur la vie de l'institution. De bout en bout, le film est prenant, bien documenté et très bien interprété avec force et justesse voire de la pudeur. Ce n'est pas un brulot anti religieux . Tout le contraire même si de nombreuses nuances des différentes écoles islamiques sont sinon décrites du moins abordées (surtout si on n'est pas musulman). Il n'y a pas de jugement juste une analyse d'une lutte entre un pouvoir autoritaire en proie avec des velléités de liberté et d'émancipation de sa population et sa volonté de pouvoir manipuler pour mieux assoir son pouvoir la religion. En ce sens le film est édifiant sur ce qui se trame dans un des pays les plus peuplé du moyen orient. A ne pas louper . A voir absolument . Une réalisation parfaite . Avec Tawfeek Barhom, Fares Fares, Mohammad Bakri.
Jeu de pouvoir politique et religieux avec d'excellents acteurs, magnifiques polar à voir... presque aucun visage féminin dans le film société ultra patriarcale et religieux oblige...
Comment la police égyptienne recrute son informateur dans une prestigieuse université coranique du Caire, tel est le point de départ de ce thriller politique brillant à tous points de vue : le scénario, la réalisation, l'interprétation: mention spéciale à la jeune recrue plus rusée qu'on ne le pense et au flic aguerri. Le spectateur s'identifie au héros et se demande comment il va sortir de ce pétrin. C'est un excellent film que je recommande.