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Pasc
2 abonnés
12 critiques
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5,0
Publiée le 7 novembre 2022
5 car sujet jamais traité et utilisation des ressorts du cinema pour nous plonger dans et expliquer l'atmosphère oppressante de l'Egypte contemporaine. 4 sinon, ce qui resterait de toute façon un tres bon film de genre. Cf par ex la disparition de l'etudiant italien Giulio Regeni en 2016.
On entre immédiatement dans le film, propulsé dans cette histoire incroyable et passionnante, pour suivre les traces de ce jeune homme plein de candeur, embarqué dans un tourbillon politico-religieux. Très vite on comprend que sa vie est en jeu et qu’il va devoir déjouer tous les pièges qui l’attendent. Une fois encore, Tarik Saleh, ce cinéaste suédois né de père égyptien, nous offre un thriller saisissant pour nous raconter la vie secrète de son pays. Un film qui nous permet de mieux comprendre à quel point la religion et l’État sont étroitement liés dans la gestion du pouvoir.
Inspiré en partie du Nom de la rose de Umberto Eco, La Conspiration du Caire nous montre une ville du Caire foisonnante, dans laquelle modernité et tradition se côtoient tant bien que mal, où la corruption semble s’exercer à tous les niveaux du pouvoir, et où chacun est prêt à tout pour garder son autorité, sauver sa peau et sa place.
Avec un sens de la mise en scène et du montage éprouvé, Tarik Saleh réussit un film captivant, avec son lot de rebondissements, visuellement très beau, notamment quand il invite le spectateur dans les couloirs de cette mystérieuse université - reconstituée à la mosquée Süleymaniye d’Istanbul. Seul bémol, Tawfeek Bahrom, dans le rôle principal, manque par moment de carrure et de crédibilité face aux enjeux auxquels il doit faire face.
Captivant du début à son issue, certes mais on reste un peu dubitatif face au personnage du héros principal dont on ne comprend ni les motivations ni la psychologie. Il semble être conçu uniquement pour être au service de tout le reste : propos, scénario
Intéressant de plonger dans l'univers d'une université islamique; moment émouvant de récitation chantée de passages du Coran, voix magnifiques et foi sincère, discipline et humilité; en parallèle, action assez classique des méthodes crapuleuses des services secrets, avec le "tout est permis du moment qu'on ne se fait pas prendre" - mais sous couvert de la "Raison d'Etat", peut-être de bonnes raisons ? on ne sait pas. Femmes voilées et soumises, l'air triste et résigné. Aucune femme dans les structures de pouvoir qu'elles soient religieuses ou étatiques. Citations du Coran qui ont force de loi. Appels de certains à la haine et à la violence sous couvert de la religion. Luttes de pouvoir entre l'Etat et les religieux, en l'absence d'Etat laïque et de séparation Religion / Etat. Rien ne dit que cela reflète la réalité du Caire, ce n'est qu'un film. Mais On respire quand même quand on sort du ciné et qu'on constate qu'on est en France...rien que de voir nos femmes épanouies et libres...
Ce film est juste exceptionnel je suis resté scotché malgré les deux heures sans décrocher l’histoire le scénario les acteurs y’a rien de trop sur jouer c’est un des plus beaux film que j’ai vue
Un peu de tourisme dans le monde de l'Islam; une université islamique prestigieuse, pas grand chose sur l'enseignement donné, surtout l'intrigue politico-policière. Ça fait un peu penser à Poudlard. Les dangereux frères musulmans, avec à leur tête un bon petit Tartufe presque copie conforme du modèle. La encore plus dangereuse sécurité d'état égyptiienne, omniprésente et omnipotente. Là c'est réussi, sans doute le point fort du film: d'autant plus inquiétante que ses membres sont jeunes et ont l'air super-cool, bref ne payent pas de mine. Un jeune pécheur embarqué dans cette histoire, allègrement naIf et manipulé au début mais qui sur la fin retrouve (plus ou moins) son propre jugement. La raison d'Etat qui réussit (grâce à lui), pour la premlière fois dans l'histoire de l'institution. Un Imam intègre, le plus respecté du pays, qui essaye de prendre la Sécurité à son propre jeu mais n'y parvient pas (il n'est pas élu); mais malgré tout il a eu raison. Ou non? Là, j'avoue que je n'ai rien compris. Et j'ai eu du mal à trouver ce scénario crédible.
un voyage dans un autre univers celui de l'slam au travers de La mosquée Al-Azhar et de son université . Dépaysement assuré et découverte inattendue sur les méandres et labyrinthes, intriquant politique et religion digne du Vatican.
Dire que ce film a eu un prix pour son scénario invraisemblable et à grosses ficelles en dit long sur la compromission des gens de cinéma. C'est long pour raconter les éternels faux semblants des religieux et leur soumission aux pouvoirs temporels et sans surprises !
Entre autre, très bon documentaire sur l'Islam vu depuis Le Caire et la mosquée El Azar. Ne vous laisser pas distraire au fil des images, il faut étre attentif au déroulé du scenario....sinon "on peut s'y perdre" ou du moins, "ne pas tout comprendre". L'unité de lieu, l'unité des costumes est parfois un peu pesante, mais c'était probablement la volonté du réalisateur.
Un tres bon scénario L'atmosphère est pesante, on est pris dans l'engrenage du film Tout se passe presque dans un meme endroit l'université du Caire et l'on suit la lutte d'influence des imams et le destin de ce pêcheur propulsé malgré lui au cœur de ce filet mortel (il est temoin d'un meutre) C'est captivant et sombre
Un candide qui se croyait arrivé au sein d'une élite vertueuse et exemplaire, est pris au piège de sordides intrigues politico religieuses dont il réchappe par miracle. L'acteur incarne parfaitement l'innocent sincère, piégé dans un engrenage de chantages qui le transforme en indic pour sauver sa peau. Mais en dépits de l'intérêt du scénario, le film se traîne dans des méandres inutiles et s'essouffle dans un rythme trop lent.
Adam, simple fils de pêcheur, intègre la prestigieuse université Al-Azhar du Caire, épicentre du pouvoir de l'Islam sunnite. Le grand Imam à la tête de l'institution meurt rapidement. Adam se retrouve alors, à son insu, au cœur d'une lutte de pouvoir implacable pour l’élection de son remplaçant. Entre les élites religieuse et politique du pays chacun va avancer ses pions ? L’intérêt principale pourrait être l’exotisme, en nous transportant dans une région du monde, assez rarement montré au cinéma, du moins en Europe. La première heure est assez lente et ennuyeuse. Il faut réellement attendre la dernière demi heure pour que ça s’agite. Dommage, la conspiration aurait peu à peu se mettre en place un peu à la manière de Le Carre.