Mon compte
    Pacifiction - Tourment sur les îles
    Note moyenne
    2,7
    1218 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Pacifiction - Tourment sur les îles ?

    186 critiques spectateurs

    5
    29 critiques
    4
    29 critiques
    3
    16 critiques
    2
    26 critiques
    1
    45 critiques
    0
    41 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Juleslapeuf
    Juleslapeuf

    1 abonné 100 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2024
    Dans un cadre idyllique, le haut-commissaire De Roller prend la température de la violence latente sur son île. A la rencontre de plusieurs personnalités de l'archipel, il se rend compte qu'il est évincé des projets politiques en cours. En fait, on a le portrait d'un personnage (Benoît Magimel) à contre-courant de son entourage, constamment en costume blanc - rappelant la colonisation - et mocassins/espadrilles, esseulé. Serra arrive à mettre à l'écran la lenteur, à ralentir le temps, à nous donner à voir l'attente, par des moyens différents : des silences, le son de la pluie, des plans longs et épurés. Et finalement, le film ne nous dit rien sur les personnages, il suppose, et on adore ce mystère qui fait toute l’œuvre d'art.
    Du grand jeu d'acteur, un moment génial. Super film
    Taltan Kino
    Taltan Kino

    4 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mai 2024
    Le faux-rythme du long métrage plonge le spectateur dans un état presque hypnotique. Un film lent, mystérieux, et contemplatif.
    Me Guedo Avocat
    Me Guedo Avocat

    1 abonné 19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2024
    Film avant tout d'ambiance
    Magimel est royal
    On sent la sueur les couleurs la corruption les odeurs et l écoeurement que tout ça provoque
    On voyage de son canapé et ça c'est très fort
    Magimel et son costard blanc sales ses lunettes vieux rose qui tombe dans une paranoïa contagieuse et cinématographique
    A voir c'est une expérience des sens
    GéDéon
    GéDéon

    58 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 février 2024
    Le réalisateur espagnol Albert Serra possède indéniablement le sens du cadrage et de la photographie. Ce film tourné à Tahiti en est la preuve. Pour le reste, il n’y a pas grand-chose à dire si ce n’est l’étonnant plébiscite du monde professionnel envers ce long-métrage pourtant fastidieux et sans grande finalité. Les démarches du haut-commissaire de la République en Polynésie française (en clair le représentant de l’Etat) pour déjouer une menace politico-nucléaire se noient dans un océan de rencontres abstraites dépourvues d’intérêt. Seule la peinture d’un néo-colonialisme vis-à-vis d’une société insulaire mérite une légère attention. Même Benoît Magimel (César 2023 du meilleur acteur pour son rôle) semble en roue libre et ne donne pas l’impression de se dépouiller complètement. Bref, du cinéma pseudo-intellectuel juste enveloppé d’une ambiance langoureuse.
    Rourkewhite
    Rourkewhite

    43 abonnés 920 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 février 2024
    Je ne connaissais pas l'oeuvre d'Albert Serra, "Pacifiction" a tué ma curiosité dans l'oeuf! C'est un semblant de film particulièrement pathétique dont le seul mystère réside dans l'encensement général par l'intelligentsia cinéma! C'est d'une absurdité sans nom et, paradoxalement, d'un sérieux monacal. C'est certainement ce qu'on appelle le comique involontaire! Pour ma part, c'est sans doute un des plus mauvais films de l'année, d'un ridicule consternant et d'un ennui mortel!
    Président Bird
    Président Bird

    1 abonné 114 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 décembre 2023
    Il y a des qualités. D’abord, qui ne veut pas d’un voyage à Tahiti ?? Il y a des “beaux plans”, comme on dit: des vagues, des ciels, la nature, Benoît Magimel pensif sur la plage, parfois sur des musiques absolument magnifiques. C’est un film qui peut se contempler tel quel.

    C’est aussi un film qui peut servir à contempler Magimel, l’entendre parler, vacillant, un peu pâteux, toujours à deux doigts de se prendre les pieds dans le tapis… C’est assez passionnant.

    Mais sa prestation n’est pas suffisante pour compenser une mise-en-scène lente par défaut, figée, plate, désespérément stérile. C’est la maladie d’un certain cinéma festivalier européo-asiatique qui sous-découpe sa mise-en-scène par facilité et habitude. Il y a malgré tout quelques idées passionnantes, à ne jamais oublier, ici ou là, une femme cadrée d’une certaine façon sans raison particulière, mais ça fait peu.

    Et puis qu’ont-t-ils à raconter vraiment Magimel et les autres de toute façon ? L’histoire est d’un intérêt très discutable. Il est un haut-commissaire de la République qui navigue entre les édiles locaux sur fond de rumeurs de reprise des essais nucléaires dans la région. On a connu plus passionnant.
    Orno13
    Orno13

    5 abonnés 445 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2023
    Dernier film en date d Albert serra, réalisateur espagnol dont le film qu il a réalisé sur la mort de louis xiv m avait beaucoup plu même si parfois des scènes aurait pu être coupes car c etait parfois long et fastidieux mais j en suis sorti satisfait.
    On retrouve sur pacifiction une exigence de.la mise en scène avec des plans magnifiques de la faune et flore de Tahiti, l intrigue passe en second plan on est envoûté par cette atmosphère, et aussi le jeu de benoit magimel qui joue un haut haut-commissaire qui va enquêter car des rumeurs font état de nouveaux essais nucléaires vont être effectués par le gouvernement français.
    Le film est à la fois politique, dont on voit grâce à cette mise en scène un trouble, une paranoïa qui transpire à l ecran, qui nous tient en haleine jusqu a la fin.
    Attention c est un bon film mais peuvent néanmoins laisser des spectateurs au bord du chemin mais je conseillerais de s accrocher et à la fin vous apprécierez ce film
    Emile Orion
    Emile Orion

    6 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2023
    Sous une ambiance de thriller noir, Pacifiction déconcerte par l'analyse qu'il fait sur le contexte politique de ces îles en marges. Albert Serra écrit et retranscrit en bon naturaliste qu'il est, un personnage politique remplie de doute. Le tout avec une photographie remarquable pour ses plans crépusculaires et une mise en scène au profit de l'improvisation. Une véritable oeuvre cinématographique qui reste certes très clivante pour sa narration, mais pour le moins mémorable.
    XuanVinh
    XuanVinh

    1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 novembre 2023
    Meilleur film, musique très apaisantes et siège très confortable, je n'ai jamais autant récupéré d'heure de sommeil !
    David H
    David H

    2 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2023
    Errance hypnotique. Sensations de menaces confuses, d'apocalypse imminente. Attente malaisante et vaine, étirée jusqu'à l'abstraction. Fascination ponctuée de réminiscences d'une réalité incertaine.
    Lynebonnaud
    Lynebonnaud

    1 abonné 52 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2023
    Comme son titre l’indique, il s’agit d’une fiction imaginée dans les îles du pacifique. Une histoire tortueuse, qui va tourner autour des obsessions fantasmées d’un homme, De Roller, haut-commissaire de la République en Polynésie française.
    « Dans les réceptions officielles comme les établissement interlopes, il prend le pouls d’une population locale d’où la colère peut émerger à tout moment. D’autant plus qu’une rumeur se fait insistante : on aurait aperçu un sous-marin dont la présence fantomatique annoncerait une reprise des essais nucléaires français».
    Cet homme dans un premier temps, ne croit pas à la rumeur. Mais petit à petit, le doute s’immisce dans son esprit, et devient chez lui une obsession. Il éprouve un mauvais présage, d’avoir été écarté par sa hiérarchie. Bien que douteux, des signaux faibles lui apparaissent de plus en plus probables, sur l’éventualité d’une reprise des essais nucléaires.
    Tout le film est concentré sur ce personnage de De Roller, qui finit par tourner en rond au sens propre comme au sens figuré, en fantasmant ses idées, aussi hypothétiques soient-elles. En même temps, dans une île on termine toujours au point de départ, où l’on revient irrémédiablement à un moment ou un autre, on y croise les toujours les mêmes gens, dans les mêmes lieux.
    Le film est porté par la forte présence de Benoît Magimel, qui endosse le costume blanc et les chemises à fleurs de ce personnage énigmatique. L’acteur a pris du poids, il fait de plus en plus penser à un Gérard Depardieu jeune, tout en intériorité. Assurément, ce rôle fera date dans sa filmographie.
    Dans les dialogues, on perçoit le cours des pensées inquiètes de De Roller. Tout semble ici dépasser les habitudes des compromissions immobilières et autres entourloupes.
    Et contrairement à ce qu’on pourrait attendre d’un film à Tahiti, les paysages de cartes postales prennent ici des allures glauques. On se croirait dans un thriller en eaux troubles, rien de paradisiaques ni d’enchanteurs.
    Albert Serra, filme ici un fantasme, celui d’une île diabolique, aux prises d’un néocolonialisme du XXIème siècle. Pour retranscrire cette impression, il utilise trois petites caméras numériques, qui tournent en permanence, pour des captations différentes.
    Par la suite le cinéaste a visionné ses 540 heures de pellicules pendant les 4 mois qui ont suivis les 24 jours de tournage.
    Il affine alors ses propositions ou conserve les scènes telles quelles au montage.
    Le cadre est peu conventionnel, et parfois le personnage principal se retrouve sur un plan qu’une seule caméra n’aurait pu saisir, du fait des 3 angles de vues différents.
    Le travail de réalisation est très personnel et tout à fait hors norme, ce qui confère au film une grande singularité dans le paysage cinématographique. Le grain et la colorimétrie du film contribuent eux aussi, à accentuer l’effet artificiel d’un paradis perdu. Tout, dans la réalisation du film et les techniques utilisées, concourent à nourrir le propos.
    Pour exemple, la scène d’une compétition de surfeurs. On n’y voit quasiment pas d’hommes surfer, mais des spectateurs dans de frêles embarcations, emportées sur le haut de la vague bleue, belle et terriblement menaçante. Les images du film, telle des dysharmonies visuelles sont détournées des attendus, et l’effet chez le spectateur est purement fascinant.
    Il faut accepter l’expérience visuelle pour apprécier le film, mais le voyage vaut le détour dans la salle et il peut s’avérer extraordinaire.
    Marty McFlan
    Marty McFlan

    4 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 octobre 2023
    Une longue virée poussive et vide dans les somptueux paysages de Tahiti.
    Il y avait autre chose à (y) voir? En tout cas en 2023 il n'y avait rien d'autre à récompenser...
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    69 abonnés 1 667 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 août 2023
    Bon... film des plus étrange. Sans trame scénaristique, sans fil conducteur. Le film ne vous tient pas par la main et vous laisse dans une multitude de scènes souvent inutiles où il ne se passe finalement pas grand chose... Les images sont jolies certes mais ça aurait été malheureux d'avoir des images dégueu en filmant la Polynésie française... Mais bon on se dit allez, je comprends pas tout, ça déroute un peu mais pourquoi pas. Sauf que sur 2h40 c'est un peu trop et la fin pompante et prétentieuse gâche un peu le tout...
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    48 abonnés 744 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 août 2023
    Après nous avoir attiré pendant 20 mn, avec de belles images de Tahiti, et la promesse d'une ambiance particulière due à l'isolement et l'éloignement de l'Etat français, l'absence de scénario devient criante, et soudain on se prend à être Yannick, sauf que l'on a personne à qui dire d'arrêter cette supercherie. Magimel fait encore illusion quelques temps mais que cela doit être dur pour lui de voir le résultat sans queue ni tête. A fuir.
    DVD - aout 23
    David Cavallini
    David Cavallini

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 août 2023
    Aucun intérêt, à part peut-être pour ceux qui ont besoin d'un fond sonore et visuelle pour le sieste. Pas de scénario, des personnages sans consistance, des scènes sans rapport les unes avec les autres. Magimel bredouille interminablement dans une villa, dans une boîte de nuit, sur un terrain de sport éclairé la nuit, dans la rue, dans sa voiture à côté d'un personnage qui sort de nulle part et qui somnole autant que nous.
    Et en plus le cinéaste estime qu'il a besoin de 2h45 pour exprimer ce vide.
    Allez voir plutôt une bonne expo.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top