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Arthus27
105 abonnés
613 critiques
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4,0
Publiée le 23 juin 2023
Pacifiction est un film déroutant, aussi bien du fait de son récit totalement décousu, que de son format très étiré. Les paysages, les dialogues improvisés, les enjeux pas toujours très expliqués, tout est fait pour nous perdre dans les méandre des îles du Pacifique. Benoit Magimel est impérial, dans ce rôle mêlant autorité, assurance et paranoïa grandissante. Il n'est pas simple de mettre le doigt sur ce qui fait la force et la beauté de ce film, mais le résultat est troublant.
Long-métrage d'espionnage dramatique, écrit et réalisé par Albert Serra, Pacifiction - Tourment Sur Les Îles n'est pas une grande réussite. L'histoire se déroule à Tahiti, en Polynésie française, ou se rend un haut-commissaire de la République dans le dessein de prendre le pouls des habitants de l'île suspectant les dirigeants de vouloir procéder à des essais nucléaires sur son sol après avoir aperçus un sous-marin au large. Ce scénario nous offre malheureusement une intrigue politique proche du néant pendant un peu plus de deux heures et demie de bobine. Une durée qui se fait donc largement ressentir tant il ne se passe pas grand-chose. Pourtant, le début est prometteur mais on fini par décrocher du récit au fil des minutes tant il ne comporte aucun enjeu ni tension. De plus, si la thématique est louable en traitant d'un sujet peu souvent vu sur grand écran, on ne peut que regretter que le film s'en éloigne avec le temps qui passe. Le ton est particulièrement calme, posé, voir carrément apaisant, s'avérant être un parfait somnifère tant c'est plat, dénué de rythme et sans action. De plus, l'ensemble manque cruellement d'ambiance. Tout tourne autour de discussions diplomatiques concernant cette menace invisible peu mise en valeur. Seulement, cela n'est pas très intéressant, la faute également à des personnages peu crédibles, interprétés par des acteurs à peine convaincants dans leurs rôles entre Benoît Magimel, Marc Susini, Matahi Pambrun ou encore Pahoa Mahagafanau. Leurs personnalités ne collent pas du tout avec leurs fonctions, notamment concernant le représentant de l'État et l'amiral. Il est difficile d'imaginer de tels professionnels s'exprimer de la sorte avec un phrasé peu en accord avec leur grade. De surcroit, les échanges entre tous ces individus ne procurent absolument aucune émotions, la faute aussi à des dialogues peu profonds, déclamés avec un peu trop de naturel pour être pris au sérieux. Sur la forme, la réalisation d'Albert Serra se veut particulièrement sommaire, manquant cruellement d'identité et d'idées de mise en scène. Même le cadrage laisse à désirer à de nombreux moments. Heureusement, la photographie nous gratifie tout de même d'un beau visuel à la faveur d'un environnement tropical embelli par les multiples plans sur un ciel aux teintes somptueuses. Ce visuel doté d'un aspect contemplatif met honorablement en valeur la culture locale à travers ses panoramas, même si on aurait pu s'attendre à plus d'exploration de cette île. La b.o. accompagnant l'ensemble est elle très, même trop discrètes, n'ayant aucun impact malgré des compositions pas désagréables quand elles se font entendre. Tout cela s'achève sur une fin interminable laissant le sentiment d'avoir perdu son temps devant cette ébauche de film. Car oui, Pacifiction - Tourment Sur Les Îles est complètement inabouti, faisant de lui un long-métrage peu qualitatif et très vite oubliable ne méritant clairement pas qu'on s'attarde dessus.
Il manque quelque chose pour que le film se range dans la catégorie des Lynch ou des Coppola. Du coup l’ennui arrive à la moitié du film quand la mise en scène et le scénario manquent d’audace ou qu’une intrigue plus classique prenne le relais. Dommage. Il reste la prouesse de Magimel de faire exister son personnage dans un environnement plutôt hostile. Il confirme s’il en est besoin son génie de comédien. La photo et la bande son sont sublimes. C’est un film d’ambiance et d’atmosphère pas suffisamment précis pour être métaphorique.
Après nous avoir attiré pendant 20 mn, avec de belles images de Tahiti, et la promesse d'une ambiance particulière due à l'isolement et l'éloignement de l'Etat français, l'absence de scénario devient criante, et soudain on se prend à être Yannick, sauf que l'on a personne à qui dire d'arrêter cette supercherie. Magimel fait encore illusion quelques temps mais que cela doit être dur pour lui de voir le résultat sans queue ni tête. A fuir. DVD - aout 23
Ça commençait bien comme un documentaire sur le travail de désamorçage d'une rumeur de retour d'essais nucléaire en Polynésie par un haut commissaire de la République. On suit son travail de négociation avec des contestataires et des relations publiques dans des hôtels, des boîtes et auprès d'élus locaux. Une façon habile de nous faire découvrir Tahiti. Malheureusement, au bout d'un moment tout dérape dans une espèce de science fiction qui se veut esthétique. On a l'impression que le réalisateur ne savait vraiment pas comment finir son film trop long par ailleurs.
Magimel maitrise son personnage de bout en bout, c'est la seule chose incontestable que je retiens de ce machin pour lequel je n'ai pas envie de faire dans le détail : ce film est une purge d'un ennui mortel et ce pendant quasiment trois heures comme il m'a été rarement donné d'en voir. Ne serait-ce qu'accorder à ce film sans intérêt le crédit de se poser en "expérience cinématographique" est une vaste plaisanterie.
La prochaine cérémonie des @academiedescesar me donne l'occasion de revenir sur les films nommés qui ont marqué l'année 2022. Pacifiction en fait partie.
J'avais hâte de découvrir ce film, grâce aux excellents retours après le Festival de Cannes, et notamment celui du non moins excellent Bruno Deruisseau dont j'apprécie beaucoup les critiques. J'ai découvert un oeuvre très singulière, à l'univers hypnotique, dans lequel je me suis laissé aspirer pendant les 2h45 du film, me donnant parfois l'impression que l'essentiel n'était sans doute pas de tout comprendre mais de ressentir et de se laisser porter.
L'incroyable mise en scène d'Albert Serra et la performance de @magimel.benoit, impressionnant une nouvelle fois, ont contribué à me faire vivre une véritable expérience cinématographique, assez difficile à résumer et à évaluer finalement. Mention spéciale aussi à @_shaiiinance_ dont j'ai adoré son personnage.
Navet ou chef d'oeuvre? Les avis sont partagés sur ce film qui a valu à Benoît Magimel le César d'interprétation masculine. L'action se déroule à Tahiti où, en tant que Haut-commissaire de la République, celui-ci se promène, boit des coups et tâte le pouls de la population locale. Quand une menace d'essais nucléaires arrive, il se questionne. Les scènes sont interminables, inintéressantes à souhait et une forme de léthargie s'est installé chez moi dès les premières minutes pour ne plus jamais me quitter. Je me demande encore comment j'ai tenu 165 minutes devant ce néant. Un voyage au bout de l'ennui qui se termine aussi mal qu'il a commencé. Je vais mettre une étoile pour l'abattage de Magimel. Sinon, c'est catastrophique, mais cela n'engage que moi.
Bon... film des plus étrange. Sans trame scénaristique, sans fil conducteur. Le film ne vous tient pas par la main et vous laisse dans une multitude de scènes souvent inutiles où il ne se passe finalement pas grand chose... Les images sont jolies certes mais ça aurait été malheureux d'avoir des images dégueu en filmant la Polynésie française... Mais bon on se dit allez, je comprends pas tout, ça déroute un peu mais pourquoi pas. Sauf que sur 2h40 c'est un peu trop et la fin pompante et prétentieuse gâche un peu le tout...
Vide et soporifique, avec l'impudence de le savoir et de provoquer un spectateur qui se voudrait assez subtil pour outrepasser ce vide abyssal... Mais de qui se moque t-on ? Je reste très premier degré pour juger ce film excessivement mauvais. Seuls les paysages valent la peine.
Je ne connaissais pas l'oeuvre d'Albert Serra, "Pacifiction" a tué ma curiosité dans l'oeuf! C'est un semblant de film particulièrement pathétique dont le seul mystère réside dans l'encensement général par l'intelligentsia cinéma! C'est d'une absurdité sans nom et, paradoxalement, d'un sérieux monacal. C'est certainement ce qu'on appelle le comique involontaire! Pour ma part, c'est sans doute un des plus mauvais films de l'année, d'un ridicule consternant et d'un ennui mortel!
C’est très long, soporifique, ça en finit plus, il ne se passe rien, le seul intérêt du film, c’est la performance de Benoit Magimel qui lui a valu son 3e cesar , si vous arrivez au bout de ce film vous méritez également un cesar.
Sous une ambiance de thriller noir, Pacifiction déconcerte par l'analyse qu'il fait sur le contexte politique de ces îles en marges. Albert Serra écrit et retranscrit en bon naturaliste qu'il est, un personnage politique remplie de doute. Le tout avec une photographie remarquable pour ses plans crépusculaires et une mise en scène au profit de l'improvisation. Une véritable oeuvre cinématographique qui reste certes très clivante pour sa narration, mais pour le moins mémorable.
Film parfois intéressant mais l'ensemble est incohérent. La stratégie du représentant de l'état n'est pas très claire. B.Maginel a su adopter une attitude ambiguë et plutôt politiquement vraisemblable. La photo est jolie mais un peu académique.
Dernier film en date d Albert serra, réalisateur espagnol dont le film qu il a réalisé sur la mort de louis xiv m avait beaucoup plu même si parfois des scènes aurait pu être coupes car c etait parfois long et fastidieux mais j en suis sorti satisfait. On retrouve sur pacifiction une exigence de.la mise en scène avec des plans magnifiques de la faune et flore de Tahiti, l intrigue passe en second plan on est envoûté par cette atmosphère, et aussi le jeu de benoit magimel qui joue un haut haut-commissaire qui va enquêter car des rumeurs font état de nouveaux essais nucléaires vont être effectués par le gouvernement français. Le film est à la fois politique, dont on voit grâce à cette mise en scène un trouble, une paranoïa qui transpire à l ecran, qui nous tient en haleine jusqu a la fin. Attention c est un bon film mais peuvent néanmoins laisser des spectateurs au bord du chemin mais je conseillerais de s accrocher et à la fin vous apprécierez ce film