"Blade Runner" en a fait des petits et ce "Zone 414" ne se prive pas de recycler l'univers tant visuel que scénaristique de son aîné. Pourtant, on est loin de l'excellence des films de Ridley Scott et de Denis Villeneuve. Ce petit métrage de SF reste du domaine de l'anecdotique car trop pauvre au niveau de la réalisation et de l'intrigue. Rien n'est totalement abouti sans tomber non plus dans le gros navet. C'est juste qu'il manque à "Zone 414" une âme, une ambiance, du suspens et de la profondeur.
Pour commencer un bon casting, une ambiance entre blade runner, et un scénario à la Cyberpunk donc beaucoup de dialogue et d'enquête. Ce qui montre un bon jeu d'acteur. Surtout Guy Pearce que je n'avais pas vu depuis L.A Confidential.
En revanche je n'ai rien compris de la fin, du moins le dénouement. Alors que j'étais accroché au film. Je le regarderai certainement une fois de plus.
Mou de chez mou, même soporifique. Aucune action. On est dans une ambiance à la blade runner mais en bas de gamme. Pas franchement science-fiction non plus. Dommage, on a de bons acteurs, mais l'intrigue est mollassonne, et la fin est plutôt décevante. Le scénario n'a rien d'extraordinaire, ce film est loin de m'avoir passionné.
Avec la meilleure volonté, et appréciant la science-fiction, force est de constater que c'est vraiment mauvais. On ne dira pas ici ce qui se passe dans la fameuse zone 414, mais c'est un empilement de clichés de science-fiction de mauvais goût. Aussi, on s'ennuie prodigieusement très vite.
Zone 414 ou le Blade Runner de chez Wish ! Des décors vaguement techno, une musique psychédélique mais ce n'est pas suffisant pour masquer les manques ... dans tous les domaines.
Un film original, avec des acteurs talentueux, et la réalisation par Andrew Baird du film est parfaite . Je conseille à tous ceux qui cherchent à voir un film qui éveil l'esprit.
N'est pas Blade Runner qui veut. Bien que fortement inspiré de ce dernier, Zone 414 n'arrive malheureusement jamais a aller au bout de ses idées et encore moins a convaincre. Le casting était pourtant intéressant...
Dans un futur proche, David Carmichael, un ex-flic devenu détective privé, est chargé de retrouver Melissa Veidt, la fille du dirigeant d'une société ayant fait fortune dans la fabrication d'androïdes. David est envoyé dans la Zone 414, un lieu unique sur Terre où de riches clients peuvent assouvir leurs fantasmes en interagissant avec les créatures robotiques de l'entreprise. Pour l'aider dans son enquête, il fait la connaissance de Jane, un androïde menacé et assailli d'émotions humaines, qui l'introduit dans les bas-fonds peu reluisants de la Zone 414...
Énième Petit Poucet de SF s'aventurant dans l'ombre de l'ogre "Blade Runner", ce premier long-métrage d'Andrew Baird est typiquement le genre de projet dont on se questionne sur la pertinence tant il est dans une forme de redite permanente des thèmes les plus éculés de cette approche une fois plus néo-noire du genre. "Zone 414" est en effet dans une posture de mimétisme assez sidérante des codes du film de Ridley Scott, que ce soit au travers d'une esthétique forcément bien moins impressionnante compte tenu des limites de son budget, de ses personnages s'inscrivant dans des standards qui n'ont plus grand chose d'inédit à offrir ou d'interrogations pessimistes sur la nature humaine qui tournent dangereusement en rond. Et pourtant, en tant que telle, la proposition d'Andrew Baird tient la route : la noirceur de son univers est malgré tout crédible, les défaillances de ses protagonistes qui se construisent perpétuellement dans l'ombre de celles d'autrui jusque dans la résolution de l'enquête aboutissent sur une intrigue cohérente (même si cette redondance d'écriture, l'ambiance dépressive et la lenteur de l'ensemble peuvent finir par lasser), les acteurs s'en sortent bien (surtout Matilda Lutz, excellente en androïde gagné par une soudaine fragilité), les thématiques SF ont bien sûr du sens pour montrer que la vraie humanité n'est plus forcément du côté des Hommes dans un monde où les androïdes sont devenues les exutoires jetables de leurs souffrances ou déviances... "Zone 414" n'est pas un si mauvais film dans le fond, il ne fait juste que régurgiter des choses que l'on connaît déjà dans une variante beaucoup plus oubliable que les modèles du genre qui les ont imposées. À l'instar de la comparaison d'un personnage, "Zone 414" fait office d'un David ayant la prétention de s'attaquer aux Goliath de sa catégorie SF alors qu'il semble avoir oublié sa fronde remplie d'originalité à la maison. Autant dire que le combat est perdu d'avance...