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    Les Herbes sèches
    Note moyenne
    4,0
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    128 critiques spectateurs

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    Alu-Ciné
    Alu-Ciné

    18 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2023
    Nuri Bilge Ceylan est assurément un cinéaste qui fait voir le monde en grand. Le spectateur est là en présence d'un géant qui impose le respect et même l'admiration. Certaines de ses images coupent le souffle, ainsi celle de glace et de neige dans les dernières minutes du film, rappelle un peintre flamand comme Averkamp. Dans ce nouvel opus qui explore les tourments de l'âme du personnage principal ainsi que de ses deux amis, j'ai cependant regretté la perte de rythme qu'engendrent des dialogues parfois trop longs sur un même débit trop atone à mes oreilles et à ma vue. Le sentiment de perdre alors le cinéma et d'étouffer. La comparaison avec un autre univers de cinéaste contemporain génial, Lav Diaz, pour cette même durée de 3h10, (Quand les vagues se retirent) est intéressante : je respirais mieux dans les images du Philippin, ses ruptures de rythme malgré son tropisme exclusif pour le plan séquence, ses perspectives vers les lointains, son utilisation de la parole comme une musique en soi. Voilà l'explication de ce 4/5 pour ce qui demeure un très grand film qui nous emmène dans une Anatolie authentique aux antipodes de toute vulgarité touristique.
    Elia75
    Elia75

    10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2023
    Beau film turc, esthétique, profond, sur la complexité des rapports humains, les moteurs et valeurs de chacun, un peu long parfois...
    jerome S.d.c.
    jerome S.d.c.

    25 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2023
    On arrive à tenir plus de trois heures sans (trop) s'ennuyer, avec une fresque réussie de destins brisés, thème plutôt porteur actuellement...un peu trop bavard mais bien joué et bien filmé.
    VLM
    VLM

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2023
    Ceylan est un grand réalisateur qui nous fait partager, avec art et intelligence, son amour des régions de la Turquie profonde et de son peuple.
    Marianne P.
    Marianne P.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 septembre 2023
    Je suis une cinéphile et pour la première fois, j'ai quitté la salle au bout de 2h et je n'étais la seule !
    Le film est lent, décousu, touche de nombreux sujets de façon très maladroite.
    Hervé L
    Hervé L

    74 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2023
    Un film bien joué intéressant qui montre toute la difficulté du métier d'enseignant confronté aux délires des adolescents et laissé dramatiquement seul par tout le monde face aux mensonges sous entendus et accusations.....
    Isabelle R.
    Isabelle R.

    5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 août 2023
    Superbe film qui soulève de très nombreuses questions, sociétales, politiques, humanistes...
    Aucune longueur. les 3h17 passent sans s'en rendre compte tellement le film est dense.
    Charles leboulanger-beaulieu
    Charles leboulanger-beaulieu

    7 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 août 2023
    C'est beau, ça nous en apprend beaucoup, on a même un sentiment d'apaisement final après tout ce fiel et en plus les acteurs sont bons.
    Malheureusement, un délire Lynchien inexplicable et inutile plus tard plus un scénario prolixe empêchent, à mon goût, d'apprécier vraiment ce film.
    Cela reste quand même un bon film qui nous montre la (notre ?) médiocrité sur fond Brueghelien.
    Tamssou
    Tamssou

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 août 2023
    Beau film mais il n'y a que moi qui a ressenti le malaise de la relation entre ce prof et son élève de 13 ans ?
    Un manipulateur qui déstabilise pour son attitude de pédophile. Les dernières scènes sont horribles à regarder... ça m'a fait le même ressenti que pour Lolita de Nabokov...
    gerald b.
    gerald b.

    11 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2023
    Je ne connaissais pas le cinéma de Nuri Bilge Ceylan que je vais m'empresser d'approfondir.
    En suivant le cheminement d'un homme, en se mettant dans ses pas, le réalisateur turc creuse les affres de l'âme humaine tout en brossant un portrait de la Turquie profonde. Chaque séquence nous emmène dans un nouveau propos comme une succession de films dont on comprendra peut-être la logique à la fin, une fois la neige disparue et qu'on reverra la couleur de l'herbe. Des belles images, une tension permanente, des acteurs irréprochables. Pour moi, il y a quarante cinq minutes de trop dans ce long long long métrage. Certaines scènes sont vides, certains dialogues ne sont pas indispensables. Je trouve que ce non-rythme dilue l'intensité de la narration et ne sert pas le propos.
    Sinon, c'est âpre, parfois aride, toujours profond, subtil. Ce n'est pas sans rappeler la géographie de l'Anatolie. Gros coup de coeur pour Merve Dizdar, son interprétation et son rôle servi par des dialogues d'une puissance vertigineuse. Une performance justement récompensée à Cannes.
    Joanna Paris2015
    Joanna Paris2015

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2023
    Magnifique. Un film de plus de 3 heures (où j'ai du lire les sous-titre) et on ne voit pas le temps passer.
    Djifunk
    Djifunk

    32 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2023
    Le film est aussi beau que Samet est antipathique. C est âpre et profond. Pas toujours facile de s accrocher mais la fin est tellement sublime....
    Marko P
    Marko P

    3 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 août 2023
    Je redoutais ces 3h17 de film à la réputation de dialogues interminables… et j’ai été captivé du début à la fin, sans ennui, sans somnolence, ébloui par cette construction subtile qui déjoue constamment ce que le récit pourrait avoir de convenu ou prévisible. Le film contient deux histoires qui se contaminent l’une l’autre. On démarre dans un récit qui ressemble à “La chasse” de Thomas Vinterberg mais dans une ambiance rurale et enneigée de ce petit village perdu d’Anatolie. Deux élèves accusent deux des enseignants de comportements équivoques à leur encontre. C’est un véritable thriller psychologique qui s’enclenche avant de bifurquer vers une autre histoire de triangle amoureux qui culmine par une séquence impressionnante de dîner en forme de joute oratoire très tendue puis de moment d’intimité particulièrement émouvant. Enfin la dernière partie semble d’abord être un jeu de déconstruction un peu pervers avant que le cours de la vie et la saison suivante ne viennent remettre les choses à leur place. Pas de psychodrame larmoyant. Quelque chose d’une humanité aura circulé entre tous ces personnages malgré les égarements successifs et on sort du film avec un sentiment d’apaisement et d’élévation. C’est magnifique et même si je préfère le Nuri Bilge Ceylan plus abstrait et contemplatif des débuts, il faut reconnaître que sa fascination pour Tchekhov depuis “Winter Sleep” porte ses fruits. Il est très probablement un écrivain contrarié mais surtout un cinéaste majeur.
    Lynebonnaud
    Lynebonnaud

    1 abonné 52 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 août 2023
    Samet, enseigne les arts depuis plusieurs années dans un collège rural dans l’Est de l’Anatolie. Il vit en co-location avec Kenan, professeur lui aussi. Nuray, professeur d’Anglais fraîchement nommée, vient compléter le trio. Samet originaire d’Istanbul souhaite quitter cet endroit déshérité et loin de toute modernité, contrairement à ses deux comparses de culture alévie. Il entretient avec Sevim l’une de ses élèves, une relation particulière. Il est le seul enseignant à réprimander la singulière jeune fille, lui fera remarquer un élève.
    Nuray, claudique légèrement. Elle garde les stigmates dans sa chair d’un attentat dont elle fût victime par le passé à Ankara.
    Les deux jeunes hommes vont se voir reprocher par leur hiérarchie des rumeurs de harcèlement sexuel.

    La sortie d’un film de Nuri Bilge Ceylan est toujours un évènement cinématographique, et la promesse d’un long long-métrage. Le réalisateur est un habitué des festivals et récompenses du 7ème art. Les Herbes Sèches est son 10ème film, après Uzak, Les Climats, Il était une fois en Anatolie, Winter Sleep ou encore Le poirier sauvage. Il nous transporte dans un voyage d’images superbes des contrées les plus reculées de sa Turquie natale. Des thèmes sont récurrents dans son œuvre, la mélancolie et la difficulté pour de jeunes gens cultivés de trouver leur place dans la société moderne. L’oncle Vania présent au cinéma chez Hamaguchi dans le sublime « Drive My Car » est aussi du cinéma de Nuri Bilge Ceylan. Comme chez Anton Tchekhov, il y a ici une écriture singulière pour décrire la vie en province, la solitude et l’ennui. La lassitude d’espérer confiera Samet à Nuray.
    La nature sociale et sociologique de ses films, par le rapport à la photographie du réalisateur, leur donne une dimension universelle.
    Dans « Le Poirier Sauvage » et « Les Herbes Sèches » les scénarios sont co-écrits avec son épouse, à partir de carnets intimes d’un cousin et ami du réalisateur. La mère de ce dernier, jeune enseignant muté en campagne, les lui avait remis. C’est après plusieurs années que Nuri Bilge Ceylan les a lu, et utilisé pour construire ses deux derniers films. Les mots de Samet, qui marche à travers les herbes sèches après s’être avoué ses mensonges à Sevim, sont mot pour mot ceux du carnet du jeune homme. Ils ont une puissance poétique qui au sommet de la colline, prennent une portée particulière.

    Abbas Kiarostami ne souhaitait pas forcer le trait sur la psychologie dans l’écriture de ses personnages, qu’il associait alors à une pornographie de l’intime. L’être humain est complexe par nature, et des années d’analyse ne suffisent pas toujours à se comprendre soi-même. Le personnage de Samet bien éloigné de tout manichéisme, a toute cette profondeur, avec ses faiblesses et lâchetés, qui font un être humain.
    C’est cette matière cinématographique pleine d’humanité qui est celle de grands réalisateurs d’Ingmar Bergman à Michaelo Antonioni, disparus tous les deux le 30 juillet 2007, il y a 16 ans aujourd’hui, qui fait toute la beauté singulière des films du réalisateur turque.

    Les Herbes Sèches, est l’un des 3 films que j’ai le plus aimé depuis ce début d’année. Il est remarquable, un chef d’œuvre.

    Les herbes sèches (germano-franco-turc – 3h17) de Nuri Bilge Ceylan avec Deniz Celiloğlu, Merve Dizdar, Musab Ekici, Ece Bagci, Erdem Senocak, …
    Bruno 1965
    Bruno 1965

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 août 2023
    Magnifique, je n'ai pas vu le temps passer.
    Les dialogues sont très fournis par moments. Ce film mériterait un doublage en français car il est parfois difficile de lire les sous-titres et de regarder les superbes images (d'intérieurs par exemple), il est des choses que j'ai manquées.
    Ceci m'a rappelé cette fois, il y a fort longtemps, où j'avais vu un film de Woody Allen en VOST, accrochez-vous !
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