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    Les Herbes sèches
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    128 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 janvier 2024
    nous avons beaucoup aimé et pas du tout vu le temps passer. la durée nous inquiétait au départ . il faut être bien installé car en V.O. bcp de texte à lire !
    jean claude a.
    jean claude a.

    29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 janvier 2024
    Chef d'oeuvre intégral du réalisateur. Les acteurs sont également à une apogée. Toutes les questions vitales sont abordées avec des personnages déchirés dans leur être. L'opposition campagne ville est également très présente. Film à voir et à revoir. Les dialogues sont recherchés et demandent réflexion.
    Marie-Christine Julien
    Marie-Christine Julien

    2 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2024
    Sujet récurrent et international du rapport prof élèves, de la bonne distance et du risque d'accusation d'agression, de la vérité et des conséquences sur la carrière du prof mais aussi des enjeux de pouvoir... Ici dans une anatolie où il n'y a que 2 saisons , l'hiver et l'été. Sujet aussi du handicap et de la politique avec cette jeune prof engagée et grièvement blessée. Pb du sous titrage parfois illisible sur fond très clair.
    Bobb
    Bobb

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2023
    On s'y perd parfois et les plans prennent leur temps mais ils vont toujours quelque part et ça devient fascinant. Un cinéma unique, pas toujours aimable mais passionnant.
    Yveline P.
    Yveline P.

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 décembre 2023
    Encore un très beau film de Nuri Bilge Ceylan, dans lequel l'hiver est un personnage, et les acteurs excellents. Ambiguité et zones grises sont très bien évoquées, comme toujours, ce qui donne sa force au film. Avec un passage très curieux dans lequel on quitte le film !
    Gaby58
    Gaby58

    1 abonné 37 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 octobre 2023
    Film long au rythme lent qui conduit le spectateur à ressentir la pesanteur de la société rurale anatolienne et le fardeau que cela représente pour les jeunes enseignants d'origine citadine qui essaient malgré tout de mener leur mission du mieux possible bien que souvent gagnés par une forte mélancolie. L'histoire est un peu troublante avec de nombreuses ambiguïtés, mais la qualité de la réalisation et de l'interprétation des acteurs dépeint avec grand talent la complexité des relations entre les enseignants entre eux et avec leurs élèves. Les paysages des scènes tournées en extérieur sont magnifiques.
    Duel
    Duel

    2 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2023
    Je dois avouer n'avoir jamais vu auparavant un des films de celui qui est souvent présenté comme un des plus grands metteurs en scène de notre époque. Et j'avais un peu peur au vu de la durée et du sujet peu accrocheur... Mais en fin de compte le film est bon, bien filmé, avec de bons acteurs et une excellente photo.
    En premier lieu, et alors que ce n'est pas le sujet, on découvre en creux cette face peu reluisante de la Turquie avec ses provinces pauvres, les minorités méprisées, la présence oppressante de l'armée ou le terrorisme. Un peu comme l'Iran était présentée dans 'Un Divorce".
    Et puis l'intensité dramatique monte avec notamment cette scène formidable du dialogue à 2 et son l'interruption complètement inattendue. Les personnages se révèlent enfin avec toutes leur contradictions et ambiguïtés, et aucun n'attire vraiment la sympathie. Et malgré tout, il se dégage un peu d'optimisme à la fin.
    Le film aurait sans doute gagné d'un montage plus serré avec d'une heure de moins et un peu plus d'intensité dramatique ajoutée aux dialogues en plans fixes.
    stans007
    stans007

    24 abonnés 1 314 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2023
    Dans village reculé d’Anatolie où on n’a pas envie de passer ses vacances, ce film lent, intelligent, trop long, au montage parfois maladroit, raconte les déboires d’un jeune professeur empêtré par sa démagogie dans une histoire de mœurs puis ses relations ambigües avec une handicapée remarquablement interprétée par Merve Didzar, justement primée pour ce rôle d’une grande finesse à Cannes. A voir.
    Anne-Laure P.
    Anne-Laure P.

    31 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2023
    Un peu décevant. Les acteurs jouent très bien mais le film manque de fond. Les relations entre les personnages sont esquissées J'attendais mieux de ce réalisateur .
    Ameline Grout
    Ameline Grout

    30 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 décembre 2023
    Long... très long... trop long ?
    Ce film m'a sembler durer une éternité là où il aurait pu être une heure de moins. Une histoire intéressante et potentiellement émouvante qui n'a pas réussi à me conquérir.
    guifed
    guifed

    64 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2023
    Une voiture dépose un homme au bord d'un chemin de terre qui mène à un petit village. Autour, rien que le manteau infini de la neige, le bruit du vent et la silhouette des montagnes au loin. L'homme avance difficilement jusqu'à l'entrée d'une petite maison, dont l'intérieur semble seulement éclairé à la bougie.


    Le film a commencé il y a cinq minutes mais on sait déjà qu'on est chez Nuri Belge Ceylan. Son cinéma est comme ce vieillard chez qui il fait bon vivre, qui nous raconte encore et toujours la même histoire au coin du feu : l'Anatolie, la ruralité, l'isolement, de la communauté, et peut-être plus que tout, de l'homme et de la nature, ou de la nature de l'homme, ou de l'homme face à la nature, ou des trois à la fois, on ne sait plus trop. C'est un vieillard brillant, érudit, lucide sur ses propres défauts jusqu'à parfois s'autoflageller, lui et sa condition d'intellectuel coupé du monde. C'est un vieillard qui raconte la même histoire sans jamais vraiment se répéter, comme dans le fabuleux triptyque de ses trois derniers films : Winter Sleep, le Poirier Sauvage et les Herbes Sèches.


    Cette fois, on suit l'histoire de Samet, professeur d'arts plastiques dans un collège de l'Anatolie profonde. Samet est un personnage tout aussi antipathique que celui de Winter Sleep ou du Poirier Sauvage : il cultive des rapports très ambigus avec ses élèves, particulièrement les filles, spoiler: et ce malgré une explication finale magistrale qui ne le dédouane pas pour autant.
    Face au gouffre tragique de ce paysage qui passe sans transition du gel aux herbes sèches, face aux hommes qui en vieillissant perdent le goût de l'émerveillement et du sentiment brut, qui comme lui deviennent de plus en plus aigris et orgueilleux - spoiler: n'était-ce pas seulement de l'orgueil, cette idylle soudaine avec Nuray, après que celle-ci lui ait préféré son ami ?
    -, face à lui-même, il s'est senti comme une herbe sèche. Il trouvait en Sevim, son élève, une lumière salvatrice, une énergie sans laquelle il n'aurait pas survécu à l'âpreté de cette Anatolie qu'il aimerait tant fuir - il ne cesse de le clamer - mais qui s'avère en réalité une prison dorée. Partir, c'est se remettre en question, c'est bouleverser son univers fait de réflexion et d'attente. Partir, c'est agir, et comme Aydin dans Winter Sleep, ce n'est pas trop son truc. spoiler: La scène du repas est d'ailleurs celle d'un affrontement entre l'activisme de Nuray et l'intellectualisme de Samet. Change-t-on le monde en réfléchissant ou en agissant ? Le champ-contrechamp régulier, qui dure à peu près 5 minutes, est soudain brisé par un plan d'une infinie beauté, lors duquel la caméra plonge derrière la tête de Nuray et accentue cette impression de submersion : Samet ne fait pas le poids face à la noblesse et à la sincérité de Nuray. Ceylan tranche magnifiquement en faveur de ceux qui agissent, et donc en sa défaveur. Il se permet même une fantaisie complètement inattendue avec une mise en abîme momentanée : Samet sort de l'appartement de Nuray pour se regarder, en tant qu'acteur, dans un miroir. Le personnage se sent-il tellement faux qu'il en redevient acteur, que sa vie devient, l'espace d'un instant, l'équivalent d'un plateau de tournage ?


    Les herbes sèches est un très grand film sur le temps qui passe et sur l'âme humaine, comme l'avait été Winter Sleep. Digne d'une Palme d'Or, comme l'avait été Winter Sleep.
    JB D
    JB D

    8 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2023
    Du haut de ses 3h17, le nouveau film de Nuri Bilge Ceylan a l’ampleur d’un grand ouvrage russe - quelque part entre Tchekhov et Dostoïevski. Par sa durée tout d’abord, qui permet l’étirement de la parole et l’étude des caractères, mais aussi par son regard contenu sur des évènements à priori banals et mineurs. Depuis au moins « Winter Sleep », le maître turc a évolué d’une évocation picturale bouleversante (« Nuages de mai », « Uzak » et « Les climats » en particulier) a une matière plus immédiatement littéraire ; à la fois plus retors et plus profonde mais dans laquelle se tiennent debout, encore et toujours, des figures-paysages.

    On rentre dans le cinéma de Ceylan comme dans la difficulté à s’approprier un nouveau récit ; ses films ont le sentiment si particulier des premières pages, des premières lignes, celles où flottent l’incertitude identitaire des personnages et notre difficulté à les cerner. Tout son cinéma semble bâti en ce sens, non parce qu’il se veut cryptique, mais parce que ce qu’il montre des êtres humains s’est perdu dans l’écart des décennies récentes. Chez Ceylan, une personne est autant réelle que fictionnelle ; elle dit quelque chose d’existant chez chacun, mais elle a une individualité propre qui nous sépare d’elle. Les actions, mues par des sentiments qui dépassent le cadre schématique et explicatif, sont parfois dures à saisir : en cela c’est un cinéma qui accorde une profonde relation à l’incertitude et à l’infamiliarité, à la perplexité. Le monde rural tout d’abord, qu’il filme avec une compréhension rare, comme si Ceylan avait grandi partout où il filme : attention si particulière aux horizons et à l’inscription de l’homme dans une Nature puissante, fondamentale dans la compréhension de la mécanique sociale. Et cette société des hommes qui s’inscrit dans cet horizon puissamment désespéré ; on y comprend ô combien il est dur de vouloir en sortir, de vouloir devenir quelqu’un. Ainsi « Les herbes sèches » est la réflexion de l’homme éternellement inaccompli.

    C’est une oeuvre monumentale, d’une durée nécessaire pour montrer comment un glissement peut opérer, si petit soit-il, dans la certitude des hommes. La beauté du film tient d’ailleurs dans la dimension révélatrice des personnages féminins : la mise à mal des idéaux socio-politiques, la mise en doute des croyances, l’ouverture au désir. Une séquence magnifique de tête-à-tête fait basculer le film dans une dimension presque onirique, repoussant l’idée du film à thèse vers le véritable sujet qui le traverse parmi tant d’autres : la désillusion.
    Ceylan traite comme souvent la micro-société comme un échantillon des maux du monde : la difficulté ontologique de séparer le corps de l’esprit (en témoigne un étonnant plan-séquence dans les coulisses du tournage), la perte des idéaux, l’inévitable mouvement intérieur qui nous pousse à nous grandir vers un monde meilleur, et la possibilité de vivre dans la croyance qu’il le soit. C’est aussi l’école comme premier lieu social, la corruption spirituelle, l’homme et la nature, l’homme et sa nature.

    Il est compliqué d’évoquer un cinéma aussi riche et intellectuel, sinon qu’il réussit le miracle de donner à voir l’ouverture vers le coeur. Samet est en cela un personnage « à la russe » parce qu’il a la profondeur du type rude, ouvertement détestable, confit dans une complaisance intellectuelle d’une grande arrogance - et dont l’intériorité fonctionne comme un mystère qu’il faut percer. Fonctionnaire frustré de ne pas être un lettré du monde, Samet enseigne dans une petite école perdue au sein de laquelle il professe avec l’ignorance que peut avoir l’impact d’un adulte sur un enfant. Au sein de ce monde fermé, désabusé, où tout le monde tente de vivre à la fois les mouvements météorologiques et les petits jeux de pouvoirs, Samet fait la rencontre d’une intrigante femme rescapée d’une attaque terroriste (Merve Dizdar, magnifique Prix d’interprétation féminine à Cannes). La rencontre n’a d’ailleurs pas lieu comme source de désir mais par l’imbrication d’un jeu de manipulation entre son collègue et elle, et qu’il va renverser à son avantage. La solitude masculine se mue non pas en idylle, mais en étude de personnages autour desquels se noue un second récit, qui est celui de l’accusation d’une jeune élève contre Samet, élevant le récit à une question plus contemporaine : le rapport d’emprise et l’ambiguïté d’un enseignant qui se pense accusé à tort.

    On reproche de nouveau à Ceylan sa misanthropie, alors que toute la subtilité du film est de montrer les nuances de la situation, l’ambiguïté évidente de Samet (qui probablement ne pense pas à mal), et l’attitude étrange de la petite fille, dostoievskienne au possible (le rire forcé comme mouvement nerveux du charme) ; le désespoir d’une vie rude, l’enneigement progressif de l’image, la difficulté à se tenir debout dans le monde reculé, les adultes qui savent et les enfants qui ne savent pas encore. Mais qu’est-ce donc de misanthrope là-dedans? Ceylan, au contraire, a la puissance du romancier qui sait donner du sens entre les lignes, qui sait composer des sentiments réels, parfois opaques, et qui ne sont jamais des « trucs » scénaristiques. Il dit avec force l’archaïque système éducatif de ces régions reculées, oubliées, jamais contées. Il parle de la frustration des intellectuels mais aussi de l’espoir d’une vie meilleure, et surtout, en embrassant le point de vue nuancé d’un personnage à priori abject, il veut donner à voir le germe d’une pensée nouvelle : n’y a-t’il pas plus beau que de prendre plus de 3h pour n’arriver qu’à un infime changement, à la compréhension d’un mal qui a été fait? N’est-ce pas la réalité des hommes que d’essayer de percer les nuages, et de substituer à la perversion le sentiment de résilience, de résistance ?

    Comme certains auteurs accusés de sérieux (Mungiu, Roustaee…), on ne regarde pas assez bien, et d’assez près, le cinéma de Ceylan et le génie de sa mise en scène, qui n’est pas qu’une question de beauté picturale. Ce qui est beau avant tout, c’est de voir que la caméra est toujours placée du côté de la classe, du côté des élèves ; elle n’apparaît qu’à deux courts moments du point de vue du professeur. Et le cinéma, ne l’oublions pas, c’est aussi cela : savoir de quel côté se tient la caméra, et donc de qui elle se fait le porte-paroles. « Les herbes sèches » est de ces films qui s’inscrivent dans un regard éthique du cinéma : que les dernières images donnent à Samet le recul d’observer, seul en haut d’un sommet rocailleux, le contrebas desséché par le soleil d’été, montre la prise de hauteur du personnage face à ses erreurs. Et la petite fille, qui revient alors comme un souvenir ardent, riant dans la neige lors d’un plan d’une beauté à vous émouvoir aux larmes, est bien celle qui clôture le film : la promesse incertaine d’un avenir de l’autre côté de la plaine, là où ont été percés les nuages.
    Piercenogan
    Piercenogan

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 septembre 2023
    3h17 de bonheur absolu. Tout est bien dans ce film, les personnages ambiguës et leurs relations qui le sont tout autant, tout le monde qui profite de tous le monde, les faux semblants, les confrontations, la réalité de ces coins perdus et le fatalisme qui en découle, les paysages sublimes et filmés comme il se doit, le regard de la petite, une direction d'acteurs aux petits oignons et l'apothéose avec la scène du dîner. Ma palme d'or tout simplement.
    Mai T
    Mai T

    6 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 septembre 2023
    Vraiment ennuyeux comme film! Le début du film a des scènes très sombres où on distingue à peine les visages des acteurs. Et puis l'histoire d'un prof d'art plastique qui n'enseigne pas grand chose aux élèves à part soit crier soit avoir un rapport malaisant avec une élève! Et en plus d'être manipulateur ... Aucun intérêt de suivre l'histoire d'un tel personnage.
    eric67
    eric67

    7 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2023
    je crois que je le laisse des films de Nuri Bilge Ceylan. Si certains passages sont très réussis, les acteurs excellents et la réalisation souvent fine, je trouve néanmoins que c'est trop long, qu'il y a à présent beaucoup de répétitions avec les films précédents et que certains passages sont inutiles.
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