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Gaby58
1 abonné
37 critiques
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4,5
Publiée le 19 octobre 2023
Film long au rythme lent qui conduit le spectateur à ressentir la pesanteur de la société rurale anatolienne et le fardeau que cela représente pour les jeunes enseignants d'origine citadine qui essaient malgré tout de mener leur mission du mieux possible bien que souvent gagnés par une forte mélancolie. L'histoire est un peu troublante avec de nombreuses ambiguïtés, mais la qualité de la réalisation et de l'interprétation des acteurs dépeint avec grand talent la complexité des relations entre les enseignants entre eux et avec leurs élèves. Les paysages des scènes tournées en extérieur sont magnifiques.
L hiver en Anatolie est très long... Du blanc du blanc et des gens qui y broient du noir Un zeste de vert et les herbes sèches Un auteur principal égocentrique Une soirée avec un dialogue de fou Et l innocence(?/!) d une collégienne qui a déjà tout compris de la vie Le film est très long et pourtant ça passe quand même plutôt bien Faut quand même aimer le cinéma turc
Mon premier Ceylan et je suis juste époustouflé. J’étais un peu inquiet avant de le voir (mais aussi paradoxalement excité), parce qu’il dure plus de 3 heures, mais je ne me suis pas ennuyé une seconde. Peut-être que je manque de recul sur ce genre de cinéma.
Outre la photographie absolument magnifique, ce film est un portrait fin et précis de la complexité de l'âme humaine, une réflexion sur la façon dont les paysages reflètent et influencent notre âme, une critique de la société turque. Il est sans espoir mais pas misanthrope, parce qu’il est profondément humain. La mise en scène et le scénario transforment les scènes quotidiennes en séquences de cinéma incroyables, avec des enjeux vertigineux, cette longue scène de dîner (avec une petite surprise) est ma scène préférée de l’année, tout le film est dans cette scène (mais aussi dans le premier plan).
J'ai rarement autant détesté un personnage principal, et pourtant je comprends parfaitement ce personnage. Je dois aussi remarquer les performances étonnantes des acteurs, Deniz Celiloglu est parfaitement ambigu, détestable et mélancolique, et Merve Dizdar mérite mille fois son prix d’interprétation à Cannes.
De belles images, des personnages parfois attachants mais j'avoue que je n'ai pas compris le jeu du personnage principal, Deniz Celiloğlu , que je trouve monotone tout le long du film. Y'a des belles séquences mais on replonge vite dans le décor style "Zola" = ennui, triste d'hiver, condition humaine , pauvreté, petites mesquineries de village perdu. Beaucoup de non dit qui perdent un peu le spectateur, comme le fil rouge du film spoiler: les soi disant gestes déplacés du/des professeur avec une vengeance et des éclaboussures . L'actrice Merve Dizdar arrive un peu tard dans le film mais relève l'intrigue, le trio amoureux semble un peu sur la réserve. C'est très contemplatif, ça parle beaucoup et ça n'agit pas. L'image de fin est superbe mais c'est dans l'ensemble très long.
Je suis une cinéphile et pour la première fois, j'ai quitté la salle au bout de 2h et je n'étais la seule ! Le film est lent, décousu, touche de nombreux sujets de façon très maladroite.
nous avons beaucoup aimé et pas du tout vu le temps passer. la durée nous inquiétait au départ . il faut être bien installé car en V.O. bcp de texte à lire !
peinture ou plutôt photographies d'une humanité masculine piètre et veule...les personnages féminins victimes entre héroïsme et handicap, vipère ou teenagers. vraiment l'humanité vaut elle le coup face à cette nature magnifique dégradée ? Point d'espoir ou d'utopie malgré les idéaux communautaires! Pour autant indispensable au regard d'un cinéma étatsuniens qui nous a longtemps tenu le même type de discours dit autrement. La langue turque, sa culture nous permet un recul encore plus dérangeant.
“Les Herbes Sèches” est un film captivant qui plonge profondément dans les méandres de l’âme humaine. Avec une direction artistique impeccable et des performances d’acteurs émouvantes, le film explore avec subtilité les thèmes de la perte, de la résilience et de la rédemption. L’intrigue, qui suit le parcours d’un groupe de personnes liées par le destin dans une petite ville rurale, est magnifiquement tissée avec des moments de tension palpable et de poésie contemplative. La photographie saisissante capture la beauté austère de la campagne, renforçant l’atmosphère mélancolique du récit. Bien que le rythme puisse sembler lent pour certains spectateurs, il permet une immersion totale dans l’univers du film, offrant une expérience cinématographique profondément enrichissante. En somme, “Les Herbes Sèches” est un chef-d’œuvre poignant qui résonne longtemps après la fin du générique.
3h17 de bonheur absolu. Tout est bien dans ce film, les personnages ambiguës et leurs relations qui le sont tout autant, tout le monde qui profite de tous le monde, les faux semblants, les confrontations, la réalité de ces coins perdus et le fatalisme qui en découle, les paysages sublimes et filmés comme il se doit, le regard de la petite, une direction d'acteurs aux petits oignons et l'apothéose avec la scène du dîner. Ma palme d'or tout simplement.
Superbe film qui soulève de très nombreuses questions, sociétales, politiques, humanistes... Aucune longueur. les 3h17 passent sans s'en rendre compte tellement le film est dense.