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    Les Herbes sèches
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    Pierre L.
    Pierre L.

    32 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 août 2023
    Quelle était la nécessité d une telle durée de film(3h15)?.. A quoi est liée son encensement ? J en suis parti 1h avant la fin. Le thème et l histoire auraient mérité un autre scénario, d autres développements étaient possibles.des longueurs. Déçu.
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juillet 2023
    Film après film, le réalisateur turc Nuri Bilge Ceylan construit une œuvre qui le place au plus haut niveau de l'art qu'il représente. Même si "Les herbes sèches" n'est pas tout à fait au niveau exceptionnel atteint avec "Winter Sleep", mon film préféré pour le 21ème siècle, il n'en est pas moins un film remarquable qui combine grand intérêt de l'histoire, finesse dans la façon de la raconter, somptuosité de l'image (Deux directeurs de la photographie se sont partagé le travail, Cevahir Şahin et Kürşat Üresin), excellence de l'interprétation ( Merve Dizdar s'est vue attribuer le prix d'interprétation féminine au récent Festival de cannes mais Deniz Celiloğlu, le principal interprète masculin, aurait pu recevoir la même récompense côté masculin, même si le choix du japonais Kōji Yakusho, interprète du rôle principal dans "Perfect Days" de Wim Wenders, n'a absolument rien de scandaleux, bien au contraire). On n'est pas près d'oublier l'extraordinaire conversation entre Samet, un enseignant en arts plastiques qui se morfond dans le village de l'Anatolie où il a été muté il y a déjà 4 ans, un endroit qui ne connaît que 2 saisons, l'hiver et l'été (à noter que l'action du film se déroule presque exclusivement en hiver, dans des paysages enneigés d'une très grande beauté) et Nuray, une professeure d'anglais, activiste amputée d'une jambe à la suite d'un attentat, conversation au cours de laquelle les deux protagonistes discutent âprement de l'individualisme et de la force de l'action collective. On n'est pas prêt d'oublier la surprise que l'on ressent lorsque Samet sort de l'appartement de Nuray pour aller prendre une pilule (viagra ?) dans une lointaine salle de bain et traverse pour ce faire l'ensemble du studio dans lequel le film a été tourné. On n'est pas prêt d'oublier le magnétisme dégagé par Sevim, une jeune élève que Samet avait tendance à chouchouter et qui va le trahir pour un prétexte futile mais important pour elle. On n'est pas prêt d'oublier le personnage de Samet, un personnage qui reçoit des volées de bois vert le lus souvent injustes de la part de certains critiques et de certains spectateurs, un personnage qui, certes, a des failles et un des intérêts du film est justement de nous les montrer sans angélisme et sans manichéisme et puis, des failles, qui n'en a pas ? On n'est pas prêt d'oublier l'évolution de la relation entre Samet et Kenan, un collègue qui partage un appartement avec lui, relation qui tend à se détériorer du fait des sentiments qu'ils se mettent à porter tous les deux à Nuray. On n'est pas prêt d'oublier les extraordinaires photos qui viennent se glisser dans le film, des photos prises par Nuri Bilge Ceylan et Ebru Ceylan, son épouse. "Winter Sleep" dure 3 h 16 ; "Les herbes sèches" dure 3 h 17. Dans "Winter Sleep", il n'y avait pas une seconde de trop. Dans "Les herbes sèches", il y a quelques scènes dans lesquelles on aurait pu couper au mitan du film. Ce qui explique "Winter Sleep" est un chef d'œuvre absolu alors que "Les herbes sèches" "n'est que" un très, très grand film !
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 janvier 2024
    Professeur d’arts plastiques dans un collège perdu de l’est de l’Anatolie où il ronge son frein depuis quatre ans déjà, Samet n’a qu’une idée en tête : obtenir au plus vite sa mutation. Il partage l’appartement et la frustration d’un collègue, Kenan, qui, à la différence de Samet, est originaire de la région, mais rêve comme lui d’en partir. Les deux hommes font la connaissance de Nuray, une professeure d’anglais dans un lycée de la ville voisine, qui a perdu une jambe dans une manifestation anti-gouvernementale. Les deux hommes font l’objet d’une enquête administrative du rectorat suite à la plainte déposée par plusieurs élèves qui leur reprochent leur comportement inapproprié.

    Le réalisateur turc Nuri Bilge Ceylan fait l’objet d’une admiration universelle et révérencieuse qui n’a guère d’équivalent au monde dans le cinéma contemporain sinon peut-être celle qu’inspirent Terrence Malick, Apichatpong Weerasethakul ou Béla Tarr. Il la doit aux nombreuses récompenses glanées dans les plus célèbres festivals (tous ses films depuis "Uzak" en 2002 ont été sélectionnés en compétition officielle à Cannes, "Winter Sleeps" y remportant la Palme d’or en 2014 et Merve Dizdar le prix d’interprétation féminine en mai dernier pour ces Herbes sèches).

    Il est donc difficile, sauf à vouloir passer pour un esprit rebelle et anticonformiste – ce qui n’est guère mon style – d’en dire du mal.
    Or force m’est d’avouer que je ne prends aucun plaisir à ses films obèses ("Les Herbes sèches" dure plus de trois heures). Pire : je vois dans les louanges qu’on lui adresse une cuistrerie suspecte. J’avais eu la dent très dure pour son film précédent, "Le Poirier sauvage", au sujet duquel j’ai écrit une critique au vitriol conclue par un zéro pointé. Je n’aurai la main guère moins lourde pour celui-ci.

    J’ai dû m’y prendre à deux reprises pour en venir à bout. La première fois, le soir de la sortie, j’ai plongé dans un profond sommeil, au bout de quinze minutes à peine, dont je suis ressorti beaucoup trop tard pour m’autoriser à en écrire la critique sans le revoir une seconde fois. C’est chose faite depuis hier, non sans avoir au préalable pris trois cafés pour m’autoriser à dire du mal d’un film dont je n’aurai manqué aucun plan.

    Mon masochisme – ou mon honnêteté intellectuelle, c’est selon – fut bien mal payé de retour. Car, j’ai trouvé le temps bien long. C’est, je l’ai dit, une des caractéristiques de l’oeuvre de Nuri Bilge Ceylan qui, après des premiers films d’une durée orthodoxe, tangente dangereusement les trois heures dans ses quatre derniers films sans que rien ne justifie un tel format.
    Pourquoi faire durer un film au-delà des limites normales que l’attention – et la vessie – humaine autorise ? Certains motifs sont recevables : raconter une riche histoire aux multiples et incompressibles rebondissements (Christopher Nolan, Damien Chazelle), plonger le spectateur dans un état catatonique (Lav Diaz, Béla Tarr), en donner aux fans pour leur argent (la franchise Marvel et sa ribambelle de super-héros). Je n’en trouve aucun pour justifier la durée de ces Herbes sèches.

    De quoi y est-il question ? De la vie ennuyeuse d’un enseignant veule relégué dans une province reculée. La durée du film nous fait-elle plus péniblement ressentir l’inconfort de sa situation ? Pas sûr. Et s’il ne se passe rien, ou du moins pas grand-chose, c’est sans doute moins pour accréditer l’idée, au demeurant tout à fait pertinente, que la vie de Samet est oiseuse (Buzzati, Gracq ou Beckett ont bien écrit trois chefs d’oeuvre qui racontent l’attente et constituent autant de métaphores saisissantes de la condition humaine), que parce que le scénario hésite entre deux sujets.

    Le premier, qui occupe la première partie du film, tourne autour des accusations portées contre Samet et Kenan. Elles laissent augurer sinon un suspense haletant (les deux hommes seront-ils ou non blanchis ?), à tout le moins un questionnement très contemporain sur les relations profs-élèves à l’ère #MeToo, la part ambiguë des sentiments qui s’y glissent et la foi donnée dans la parole des victimes.

    Mais "Les Herbes sèches" oublie ce sujet là en cours de chemin pour s’intéresser à un autre : la relation à trois – le trouble trouple si j’ose dire – qui se construit entre Nuray, Samet et Kenan, les deux hommes, on l’aura compris, tombant chacun à sa façon amoureux de la même femme. Là encore, le suspense monte… pour se terminer en queue de poisson, dans un épilogue printanier qui, après deux heures trente hiémales pendant lesquelles la neige est tombée à gros flocons, laisse enfin percer le soleil et nous assène en voix off quelques apophtegmes sentencieux (on aura compris à cette dernière phrase amphigourique lestée d’un vocabulaire pompeux que je me suis lentement mais sûrement laissé contaminer).
    clement astier
    clement astier

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juillet 2023
    Les vies humaines se nourrissent à leurs débuts d'une énergie vitale, avant de faner, inévitablement. Dans la beauté des paysages, la pesanteur des espoirs échoués. La fin de l'hiver donnant naissance à l'été, les herbes émergent dans la neige bientôt disparue, et s'assèchent aussitôt, ne croisant plus que l'eau ruisselante d'un oeil envieux, sans n'être plus capable de l'embrasser.
    Famillenicholls
    Famillenicholls

    3 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 juillet 2023
    On était 3, tous soulagés que ce film se termine. Enfin! Deux personnes qui discutent pendant 15 minutes, quelques minutes plus tard encore une discussion qui dure 15 minutes, suivie encore d'un discussion interminable entre deux personnes. C'est ça le film, du début jusqu'à la fin.

    D'un ennui mortel.
    jeanclown
    jeanclown

    2 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juillet 2023
    Très déçu par l'interprétation ..... on n'y croit pas ... pourtant sujet intéressant. Ce sujet méritait mieux car ce qui se passe dans nos campagnes est très grave.
    Brigitte D.
    Brigitte D.

    3 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 juillet 2023
    Sublime ?
    Grandiose ?
    Ou les critiques vont-ils chercher cela ?
    Si le but était de filmer l'ennui, c'est parfaitement réussi : je m'y suis mortellement ennuyée !!!
    Beaucoup trop long, rempli de verbiage inintéressant et de masturbation intellectuelle
    fabien c.
    fabien c.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juillet 2023
    décevant, moins bien que "le poirier sauvage" dont il semble une déclinaison terriblement ennuyeuse
    missfanfan
    missfanfan

    89 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2023
    Grand film une fois de plus, Nuri Bilge Ceylan montre tous ses talents de grand metteur en scène
    La photo est de toute beauté aussi bien l'hiver que l'été surtout dans une belle salle de cinéma comme je l'ai vu, les acteurs sont tous excellents sans exception même si la performance de l'actrice ne justifiait pas forcément un prix d'interprétation féminine ,il n'en reste pas moins que les 3:15 sont passées très trop vite tellement c'était passionnant, j'adore le cinéma turc depuis fort longtemps, je suis plus que ravie de ce film merci monsieur
    Didier C.
    Didier C.

    18 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2023
    Film beau et ambitieux. Mais je ne cache pas un brin de déception tout de même. Les agissements des personnages restent un brin caricaturaux. Ce petit brin de rien, mais qui m'a souvent ramené à ma condition de simple spectateur qui ne peut pas tout à fait croire à cette histoire.
    Supfan
    Supfan

    39 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2023
    3h15 en VO qui , finalement, passent très bien ! Filmé et interprété magnifiquement, ce récit au scénario soigné est une belle réussite cinématographique. Je le recommande
    Tamssou
    Tamssou

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 août 2023
    Beau film mais il n'y a que moi qui a ressenti le malaise de la relation entre ce prof et son élève de 13 ans ?
    Un manipulateur qui déstabilise pour son attitude de pédophile. Les dernières scènes sont horribles à regarder... ça m'a fait le même ressenti que pour Lolita de Nabokov...
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2023
    D'abord une première partie où il ne se passe pas grande chose, les profs boivent du thé, discutent plutôt platement, font cours,... etc... Une partie redondante sans grand intérêt si ce n'est celui d'une immersion dans la société turque loin des clichés habituels. Arrive la seconde partie et la révélation ou plutôt l'accusation qui prend rapidement l'eau... en effet, les faits dénoncés sont logiquement sans conséquences réelles. Ainsi comment comprendre le délire hystérique et paranoïaque des deux profs ?! Par contre, la suspicion, les doutes, les soupçons sont ensuite parfaitement décrit, les relations humaines biaisées enrichissent enfin le récit. Puis arrive une dernière partie, qui occulte bizarrement la première affaire. Une partie galvaudée sur le triangle amoureux qui offre surtout un passage d'environ 20mn qui réunit le meilleur et le pire (scène hors récit comme un cheveu sur la soupe). Un interlude bizarre dont on ne comprend pas franchement le pourquoi du comment, quel est le message ?! Le film réunit tout ce qu'on aime chez le réalisateur (photographie, paysages magnifiques, temps suspendu, caractères de personnage plain d'acuité...) et tout ce qu'on n'aime pas (extrêmement bavard sans avoir rien à dire, nombreux plans inertes, gratuits et/ou sans liens tangibles...). En conclusion un film beaucoup trop long pour ce qu'il a à dire...
    Site : Selenie.fr
    sylounette
    sylounette

    45 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 août 2023
    beaucoup trop long surtout qu'il n'y a pas un scénario d'enfer .. On suit la vie d'un prof de dessin muté en Anatolie dans un village pauvre et reculé... Il ne se passe pas grand chose.... excepté une petite suspicion de rapprochement entre profs et élèves..
    J'ai aimé toutefois la beauté des paysages, des prises de vue très réussies, l'approche de l'école turque (nos gamins des cités feraient bien d'y aller faire un tour !!) où le maitre est encore respecté et où l'école joue un rôle social (don de vêtements et chaussures aux plus pauvres).
    Tout est rude dans ce film.. le climat, les rapports entre adultes, la vie...
    Alors oui, dans cette neige omniprésente, le temps s'écoule lentement et malheureusement le film aussi !
    mat niro
    mat niro

    354 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mars 2024
    Après ses deux chefs-d'oeuvre , "Il était une fois en Anatolie" et "Winter Sleep", le réalisateur turc, Nuri Bilge Ceylan signe une nouvelle fois un film magnifique dans les paysages enneigés de la Turquie profonde. On peut y suivre Samet et son colocataire, qui enseignent dans une école locale, et vont devoir faire face à de lourdes accusations. L'ambiguïté du personnage principal est très bien mise en avant spoiler: quand une femme vient s'immiscer entre les deux hommes
    . Les dialogues sont passionnants et la durée du film (3h17) n'est en rien un frein à sa qualité. C'est à la fois âpre et dense, mais aussi lumineux parfois, et le cinéaste prend un malin plaisir à confronter le mal et le bien chez ses personnages.
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