Votre avis sur The Box ?

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Publiée le 16 décembre 2022
Hatzín, un jeune garçon, fait un long trajet en bus depuis Mexico City pour aller récupérer les effets personnels de son père décédé dans un accident minier. Avant de partir, il croise un homme qui lui semble familier et ne le quitte plus jusqu'à ce qu'il décide de le prendre sous son aile. En quête d'une figure paternelle, Hatzín se retrouve dans le milieu impitoyable du monde du travail au Mexique avec des personnes désespérées qui se font flouer, car elles n'ont pas lu le contrat qu'elles ont signé. "La caja" est le troisième projet de la trilogie de Lorenzo Vigas sur la paternité en Amérique latine. Au-delà de ce thème central, on assiste à une immersion dans le milieu de la manufacture au Mexique. Il est aussi question de cette difficile étape du deuil pour de nombreuses personnes qui n'ont pas la possibilité d'enterrer leurs proches tandis que certains vivent dans le doute permanent. Un sujet récurrent qui a de nombreuses fois été évoqué récemment. Un film aussi sur l'identité avec un garçon en quête d'identité, mais aussi des gens qui la perde lorsqu'ils commencent à travailler dans ce milieu. Lorenzo Vigas évoque donc pas mal de choses, mais son film ne m'a jamais touché ni même vraiment intéressé. Entre le style très froid et l'interprétation apathique des personnages, j'ai trouvé ce film fade et peu engageant.
3,5
Publiée le 2 octobre 2022
Le Vénézuélien Lorenzo Vigas n'avait plus donné de nouvelles depuis Les amants de Caracas, Lion d'Or à Venise. Le voici de retour avec La caja, la boîte en question contenant les restes supposés du père du jeune héros du film, retrouvés dans une fosse commune. Pas question de deuil, cependant, dans ce film que Vigas a tourné au Mexique et qui évoque largement les usines textiles du pays, censées faire face à la concurrence chinoise, au prix de l'exploitation éhontée d'une main d’œuvre bon marché, le plus souvent constituée de migrants. La caja évoque assez naturellement le cinéma des frères Dardenne, avec une certaine sécheresse de ton et un montage tranchant qui nous prive parfois de certaines informations nécessaires pour comprendre la psychologie du personnage principal, ce gamin qui s'attache aux basques d'un père de substitution (à moins que ce ne soit son véritable géniteur). Il ne s'agit pas d'un thriller à proprement parler mais La caja s'en rapproche parfois, avec une certaine subtilité dans l'enchaînement des scènes et un suspense qui augmente à mesure que l'adolescent est amené à composer avec des compromissions et se trouve confronté à l'engrenage de la violence. Le scénario du film est assez peu prévisible, souvent même surprenant, et c'est ce qui lui confère, avec sa constante âpreté, un intérêt qui ne se dément pas, conforté par le charisme du jeune Hatzín Navarrete, une vraie révélation.
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