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    L'Homme du Président
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    selenie
    selenie

    6 288 abonnés 6 192 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2021
    Le réalisateur, spécialiste du thriller, semble opter pour une mise e scène très discrète, presque statique, engoncée comme le serait des fonctionnaires dans leur costume et si elle frôle l'effet ennui elle instaure aussi une atmosphère qui mêle austérité et inquiétude pour évoluer doucement, très doucement vers une montée sous tension. On suit plusieurs intrigues qui permettent bien des suppositions et hypothèses mais qui sont finalement bien peu étoffées ou étayée pour franchement convaincre. Woo Min-Ho mène un thriller d'espionnage qui reste particulièrement captivant, d'abord via des personnages charismatiques, par des intrigues prenantes dont on sait qu'elles pourraient bel et bien être la cause d'un assassinat politique, même si on a d'ores et déjà une idée on ne peut s'empêcher d'attendre l'affaire, le point de discorde ou le grain de sable qui va tout déclencher. Passionnant dans son déroulement presque trop chirurgical.
    Site : Selenie
    Georges P.
    Georges P.

    72 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 janvier 2021
    Film terriblement ennuyeux avec un assoupissement garanti. On passe son chemin. Sans doute un film pertinent pour le public coréen. Mais les écarts culturels sont gigantesques.
    traversay1
    traversay1

    3 602 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 janvier 2021
    En 1979, la dictature du président coréen Park s'achève dans le sang, après son assassinat par son ami Kim, chef de l'Agence des Renseignements. L'événement a déjà été retranscrit à l'écran dans The President's last bang, qui date de 2005, et le suspense ici n'est pas de savoir si le président va être tué mais plutôt pourquoi. A Kim profite le crime ? Vaste question pour un thriller d'espionnage qui rappelle les grandes années du genre en Amérique mais sans qu'on puisse déceler une vraie touche personnelle dans le film de Woo Min-ho, souvent confit dans des conversations répétitives et relativement fastidieuses. L'esprit ailleurs, il est d'ailleurs facile de perdre le fil avec un autre Park qui vient mettre la pagaille dans ce panier de crabes. L'épisode parisien est plutôt réussi mais l'atmosphère glaciale et la mise en scàne carrée n'incitent guère à l'enthousiasme.
    Hulufo
    Hulufo

    7 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2021
    En répondant à l'écho de "The President's last bang", "L'Homme du Président" enchirit cette page de l'histoire avec tension, et bon goût. Trois tableaux impressionnistes : Washington, Seoul et Paris. Un hommage au "Samuraï" de Melville, perdu au milieu des landes du Nord de la France... Échos embrumés, et souvenirs douloureux.
    Cinememories
    Cinememories

    484 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 janvier 2021
    Certaines rumeurs et certains gestes sont des plus controversés, mais la transparence constitue tout un débat du point de vue même de la célèbre Maison Bleue. 15 ans plus tôt, l’assassinat du président Park Chung-hee a déjà été mis en valeur et ce retour semble vouloir marquer un peu plus le pas, en sondant un peu plus la psyché d’individus au service d’une nation autoritaire, mais en déficit d’ambassadeurs fiables. Min-ho Woo, qui en est à son cinquième long-métrage, tente de captiver une nouvelle génération de spectateurs par le biais d’artifices avant tout scénaristiques. Cependant, ce qui appartient à l’histoire de la Corée du Sud mérite sans doute un peu plus, notamment lorsqu’il s’agit d’entretenir la tension et le suspense. Il sera malgré tout nécessaire de définir les enjeux dès les premières minutes, mais il s’applique à le faire comme si un documentaire avait été défait puis remonté en une fiction, qui n’apporte pas plus en matière de créativité ou de mise en scène.

    Cela ne veut pas dire pour autant que l’on coche mal les cases, car certains aspects de cette réalisation austère nous amènent à nuancer les actes d’un homme, qui ont bouleversé des dictatures et des jeux de pouvoir. Le directeur de la KCIA, Kim Gyu-Pyeong (Lee Byung-Hun), fait partie de cette observation. Son évolution suggère des motifs bien plus humains, mais qui le torturent à même son âme, car la loyauté possède ses limites. En effectuant de nombreux allers-retours avec l’Europe et les Etats-Unis, on ne mise pas sur la carte de l’originalité, car cette notion n’est que prolongée dans un récit codifié en espionnage occidental. De ce fait, les quelques rares moments où le film prend le dessus sur le spectateur, c’est bien entendu dans les démarches les plus crues, où kidnapping et assassinat feront l’objet d’un écho justifié. Et pourquoi donc s’y attarder ? Le chef d’État Park Chung-hee (Sung-min Lee), mène son peuple depuis déjà 18 ans, obstruant ainsi toute évolution bénéfique ou moderne pour une société, qui cherche également à avoir sa part de pouvoir auprès de celui qui les contrôle tous.

    Ce n’est alors plus qu’un jeu, où le dernier des prédateurs devra se montrer le plus décisif. Park Yong-gak (Do-Won Kwak), qui est à l’image du Koeagate de 1976, catalyse toute cette part de violence qui empoigne les idéaux du chef de la sécurité présidentielle, Kwak Sang-Cheon (Lee Hee-Joon), avant de passer par ceux du président lui-même. Une révolution est en marche et cette réponse hostile ne répond pas aux attentes d’un Kim, plus modéré et plus souple avec ce jeu de manipulation. Sa négligence le fera tout de même chuter et entraine tout un lot de contradictions avec le coup d’État qu’il a mené en 1961. Cette idée de persécution se transmet alors dans les coulisses d’un gouvernement qui ne tient ni à relâcher son emprise sur ses acteurs influents, ni à capituler face aux menaces naissant de l’intérieur comme de l’extérieur. Les situations deviennent pourtant de plus en plus incontrôlables et le film ne parvient pas à insuffler la bonne immersion, nous laissant ainsi à la surface des enjeux et en marge des faits.

    Dommage que « L’Homme du Président » (Namsan ui bujangdeul) ne dégage pas plus d’ambitions cinématographiques, car il manque une aura plus cynique ou satirique dans ce thriller. Il nous rappelle également ô combien la disparition de Lincoln et de Kennedy peut nourrir des spéculations. Cette œuvre s’efforce de boucler l’affaire, en nous proposant un point de vue méticuleux de l’homme qui se tenait juste à côté. Entre solitude et paranoïa, les caractérisations de personnages restent suffisantes, tout comme l’ensemble des éléments qui se croisent dans la crise d’une nation. Tout n’est pas dénué d’intérêt, mais si seulement le versant historique pouvait servir un visionnage moins terne en photographie ou en soignant un peu plus son atmosphère délicate, on aurait pu ressentir chaque coup et chaque impact que l’on nous livre uniquement sur un plateau d’anecdotes.
    FaRem
    FaRem

    8 709 abonnés 9 565 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2020
    Nouveau film de Woo Min-ho, "The Man Standing Next" revient sur l'assassinat du président Park Chung-hee en octobre 1979 par son bras droit Kim Jae-gyu, le directeur de l'Agence centrale de renseignement coréenne (KCIA). Ce n'est pas le premier film qui revient cet événement marquant puisque Im Sang-soo avait déjà abordé les faits en 2005 dans "The President's Last Bang". Si l'aboutissement est évidemment le même, ce film est différent puisqu'il revient sur les 40 jours précédents l'assassinat alors que le premier film se penchait sur les heures précédentes et plus particulièrement sur le diner. En remontant plus loin, le réalisateur revient plus en détail sur cette affaire de ce qui lie les deux hommes qui ont fait la révolution ensemble à la trahison d'un ancien collaborateur en passant par le rôle joué par les Etats-Unis. Comme annoncé au début du film, certaines libertés par rapport à la réalité ont été prises pour des raisons évidentes. Alors qu'il représentera la Corée du Sud pour l'Oscar du meilleur film international en 2021, "The Man Standing Next" est un thriller politique de grande qualité et sans fioriture avec une histoire aussi fascinante que captivante qui est très bien racontée et parfaitement mise en scène. De plus, le casting est excellent avec des acteurs très convaincants. Bref, une vraie réussite.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 618 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 novembre 2020
    C'est peut-être en partie parce que je ne connais pas l'histoire de la Corée mais j'ai trouvé L'Homme du Président vraiment ennuyeux. J'étais cependant intéressé par le contexte des événements qui se déroulaient à l'écran alors j'ai commencé à regarder sur le président Park sur Google pendant que je le regardais pour trouver que lire sur lui et ses politiques était plus intrigantes que de regarder le film. Pour ceux qui veulent le regarder il est peut-être bon de savoir que c'était un personnage très controversé. D'un côté on le qualifie d'autoritaire maléfique et on dit qu'il est devenu horriblement corrompu à la fin de son règne...
    Yetcha
    Yetcha

    887 abonnés 4 401 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 novembre 2020
    Lee Byung-Hun est un des mes acteurs favoris depuis 20 ans maintenant. Mais ici il semble se débattre pour faire vivre ce film sur une période charnière de la Corée du sud. Malheureusement la réalisation est d'une molesse absolue et plombe même notre envie d'aller au bout. Une souffrance plutôt qu'un plaisir.
    Ciné-13
    Ciné-13

    119 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 novembre 2020
    Réalisation académique avec une musique anxiogène permanente entre les scènes de dialogue.
    Le tyran corrompu est entouré de bénis oui-oui présentés comme peu subtils.
    Les asiatiques crient pour exprimer leurs désaccords ou leurs colères. Ou tapent sur les murs. C'est tellement ridicule!
    Belles images de Paris avec les rues pleines de Citroën DS.
    Loïck G.
    Loïck G.

    338 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2020
    Ils ont fait la révolution ensemble. Aujourd’hui, Park est le président de la Corée, Kim le chef des renseignements secrets. Celui-ci poursuit son combat, en toute loyauté pense-t-il quand il voit que son aîné, au cœur du pouvoir, en use et abuse de façon criminelle. « Qu’avons-nous fait de notre révolution ? » interroge-t-il à un moment où les relations avec son supérieur se dégradent sous l’impulsion d’un bras droit plus que toxique. C’est la question centrale du film que le réalisateur conduit de manière exemplaire sur le mode du thriller politique. Très réfléchi donc, avec sa dose d’actions sans excès, mais d’une très grande habileté. Je recommande particulièrement la scène de la Place Vendôme à Paris, au moment d’une tractation particulièrement bien filmée. A l’image de ce film qui n’en fait jamais trop pour insuffler suspense et tension, avec des comédiens de la même trempe.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    GIJoe
    GIJoe

    103 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 novembre 2020
    Mouais... Tout au long du film les scènes se répètent. Chacun des 2 proches conseillers du président défendent la même position. L'un la modération, l'autre la violence. La question qu'on se pose est : pourquoi le directeur de la KCIA, qui est en désaccord constant avec le reste du gouvernement et frustré d'être ostracisé, reste à son poste autant d'années ? Lui qui a soi-disant une morale à toute épreuve ne fait que lâchement exécuter les ordres d'un pantin décérébré et son Cerbère sanguinaire. Ça laisse dubitatif... Un film qui ne présente donc pas un Grand intérêt, dans le fond comme dans la forme.
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