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Arnaud A.
7 abonnés
196 critiques
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2,0
Publiée le 29 août 2022
Evidemment c'est tragique, évidemment c'est bien joué mais mon Dieu qu'est-ce que c'est long... Au théâtre c'était peut-être bien, quitte à réaliser un huis-clos autant aller au bout des choses. Mais ici le quasi-isolement des trois personnages principaux n'est pas très crédible - et l'intrigue perd en intérêt. Autant revoir Monsieur Klein.
Bon film. Mais beaucoup d’incohérences ..( spoiler: la femme enceinte à la fin on se demande comment, les juifs français arrêtés avant juillet 42, aucun contrôle d’identité des officiers quand ils découvrent le vrai Mr hoffman sortir de sa cachette…???) Huit clos : les scènes se succèdent dans le bâtiment et la rue d’en face . Ça sent le film à petit budget . Une fin pas terrible qui laisse beaucoup d’interrogations sur l’avenir des personnages . Donc pour moi, c’est une déception. Le jeu des acteurs est cependant très bon
Ayant vu par deux fois cette magnifique pièce au théâtre Rive Gauche suivie ailleurs depuis pour ses récompenses reçues, pièce tout à la fois belle, légère et sombre, le film détruit le travail de création de l'auteur original qui aurait dû se dispenser de croire que le cinéma pouvait décupler les recettes. Même la captation télévisée de la pièce subit des lourdeurs cinématographiques de quasi arrêts sur image, de plan fixes sur des mains par exemple évinçant ainsi l'émotion souveraine des visages, les plans de coupe sont également une aberration qui impose au spectateur une vision qu'il ne peut avoir au théâtre. Je recommande donc de ne pas aller voir ce film et de vous rendre à la prochaine séance disponible de l'œuvre théâtrale originale qui vous fera rire et verser possiblement des larmes. Longue vie au théâtre quand aucun film ne pourra transcrire avec délicatesse l'émotion instantanée ressentie de la magie des planches ...
Un film qui m’a laissé un sentiment ambigu. Si le trajet du personnage de Gilles Lelouche est intéressant, à savoir un être guidé par l’envie qui bascule petit à petit dans l’abject. Certains arcs du scénario ne fonctionnent pas; celui de l’enfant souhaité par exemple auquel je n’ai pas du tout cru et qui m’a gâché vraiment le film. Un film qui aurait gagné à être plus ambigu, plus sombre aussi. On peut tout de même retenir l’originalité de traiter l’occupation par le biais d’un huis clos et l’interprétation toute en sobriété de Daniel Auteuil.
Beaucoup de longueurs dans ce huis clos qui devait être plus captivant au Théâtre qu'au cinéma.. On discerne à peine le côté looser de mercier ce qui a mon avis est la source de tous ses agissements.. Le film aurait gagné à ne s'attarder que la dessus... La jalousie du looser face au juif talentueux le pousse à commettre des gestes irréparables.. Même si le trio joue très bien.. Le climat entre les personnages n'atteint pas la force et le suspens qu'il devrait susciter... Dommage
L'idée initiale ainsi que la première partie de "Adieu Monsieur Haffmann" sont plutôt intéressantes en ce que la relation instaurée entre le personnage de François Mercier et celui d'Haffmann demeure sur le fil du trouble. Ce dernier n'est pas causé par l'influence d'un des deux hommes, mais par la situation elle-même : le bijoutier n'ayant pas réussit à fuir Paris pour rejoindre sa famille, il doit être caché dans sa propre maison par son employé. Le film ne s'en tient pas à cette situation à la fois dramatique et cocasse, mais va opérer un virage qui va intégrer plus concrètement Blanche, la femme de François, personnage féminin d'apparence fragile qui va finalement prendre une certaine envergure dans le mouvement final du long-métrage. Ce dernier n'est d'ailleurs pas le plus réussi, loin de là, la faute à une relation centrale dépourvue d'ambiguïté qui ne peut déboucher que sur une issue binaire et – c'est le plus embêtant – procure un jeu d'identification quelque peu malsain. On peut se demander si l'idée de faire de Mercier un salaud était déjà présente dans la pièce que Cavayé adapte, mais force est de constater que ce ressort se révèle inopérant à la fois dans le rapport entretenu par le spectateur avec les personnages et dans la capacité à mener un déroulement dramatique nuancé. "Adieu Monsieur Haffmann" démarrait pourtant sur de bonnes bases, mais finit par s'engluer dans une série de choix académiques.
Le huis-clos théâtral étant reproduit pour la caméra de Cavayé, dont on ne peut pas dire qu'il fasse preuve d'une grande virtuosité (on est à mille lieues du "Panic Room" de Fincher!), on peut s'interroger sur la pertinence d'une adaptation aussi académique. Je n'ai pas vu la pièce, mais on est bien dans du théâtre filmé ici, de manière très classique. Les acteurs sont bons, il y a bien une certaine tension et suspense, on saisit bien les enjeux dans un contexte aussi dramatique, mais tout cela reste malheureusement assez superficiel et malgré tous les efforts fournis, rien ne parviendra à nous émouvoir véritablement!
Cette adaptation d'une pièce de théâtre, basée essentiellement sur son trio de personnages et ses dialogues, permet d'être diffusée à un plus grand nombre en passant au format "cinéma". Les acteurs sont largement convaincants dans leur interprétation. Pourtant, selon moi, la tension de ce huis-clos n'est n'est pas suffisamment ressentie: la spoiler: glissade vers le côté obscur de la force nazie pour François Mercier (Gilles Lellouche) pas assez marquée et marquante, Monsieur Haffmann (Daniel Auteuil) trop rarement au premier plan de l'histoire et les dialogues manquent malheureusement de profondeur au vu du sujet. Bref un drame au scénario intéressant - reposant sur le comportement et les cas de conscience d'hommes ordinaires dans une situation extra-ordinaire- mais la mise en scène académique empêche de dégager toute l'émotion attendue.
L'interprétation est sublime mais le film traîne en longueur. Il y a trop de sous-entendus. On a même du mal à cerner certains des personnages principaux tout au long du film. Ce film aurait gagné en qualité et en densité émotionnelle en étant realisé plus simplement...
Un bon film, qui devrait se limiter à un téléfilm du dimanche après midi. Je ne dis pas qu'il est mauvais, mais franchement avec ce casting, on peut s'attendre à quelque chose de bien mieux. L'histoire ne sert vraiment pas les acteurs, elle est trop poussive, prévisible... Le personnage de Blanche est d'un tel ennui, que je suis un peu mal à l'aise pour l'actrice qui joue vraiment bien. Un personnage sans réel profondeur, un peu une excuse pour juste faire avancer l'histoire, et ce, de manière un peu douteuse. Je suis déçue, je m'attendais à quelque chose de plus anxiogène, où l'on ressentirait une certaine oppression, à cause de ce huis clos, et au final non. On pourrait se dire qu'avec un tel cadre, les bijoux, le monde de la joaillerie, la guerre, tout ca, on aurait eu une véritable opposition entre ce que veut Mercier, ce à quoi il aspire, et ce que vit Haffmann. Mais non, les scènes sont la plupart du temps inutiles, vides, on pourrait presque s'en passer, et réduire de moitié la longueur du film.
Malgré une bonne écriture une bonne reconstitution du temps de l’occupation c est une énième histoire sur une époque qui a été racontée plusieurs fois au cinéma
Rien d’original à part le scénario
Ça reste un bon film à voir à la télé pour la prestation des acteurs
Un huit clos tourné pendant le confinement et on ressent par moment que les équipes auraient souhaité faire plus d'extérieurs et tourner avec plus d'acteurs. Tout est tourné dans la même rue et le casting est très limité. Peut-être aussi la conséquence du fait que le film est une adaptation d'une pièce à huit clos. Au niveau scénaristique, on retiendra que tous les personnages partent du principe que l'Allemagne va perdre la guerre et que les enjeux des personnages s'adaptent sur cette certitude. En 1941, je ne suis pas certain que la défait allemande était une évidence... Les acteurs rattrapent le tout, surtout Gilles Lelouche (n'en déplaise à P Niney :)). Je regrette le happy end un peu amer et le twist final qui a peu de sens. Le film n'assume pas ce qu'il met en place, c'est dommage.
Ce long-métrage possède tout l'étendard d'un film français de plus...
Le scénario est peu prenant, car très peu de retournements de situations ou de rebondissements dans l'histoire. Je n'ai vraiment ressenti cette pression que sur une seule scène (celle de la balle), et c'était le meilleur passage. J'aurais apprécié plus de cela !
Pour un film traitant de la seconde guerre mondiale, on ne s'y sent pas immergés, du tout. Il suffit de regarder un autre métrage qui traite du sujet (et ils ne manquent pas à l'appel) pour s'en rendre compte. On ne voit que trop peu Paris, deux rues de pavés peut-être. Et lorsque la caméra nous amène à l'extérieur, on ressent plus le manque de budget évident que des décors époustouflants et d'époque. Dommage.
Entre Daniel Auteuil, Gilles Lellouche et Sara Giraudeau, la comédie est parfois poussée, grossière et évidente. Leur prestation, loin d'être mauvaise, ne m'a jamais plongé dans l'histoire. À tel point que certains dialogues deviennent intéressants.
Le twist final a tout pour lui, lorsqu'on ne connaît pas la pièce d'origine, et mérite d'être cité.
Bref, tout de même, un agréable moment de cinéma mais qui pourrait se visionner sans aucun problème en famille devant la télévision un dimanche soir. Pas terrible donc, moyen.