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missfanfan
93 abonnés
851 critiques
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3,5
Publiée le 29 janvier 2022
Bon film avec en trame de fond la 2ème guerre mondiale c'est bien mais un peu longuet on tourne un peu en rond Les rôles de salaud sied à la perfection à Gilles Lelouch , mais hélas Sara Giraudeau est toujours aussi mauvaise actrice et il n'y a pas assez de suspense dans le film
Drame poignant sur fond de seconde guerre mondiale. Le trio qui se noue plonge peu à peu dans l'horreur. Des acteurs que nous n'attendions pas forcément sur ces rôles et qui sont parfaitement convaincants.
Cependant, il aurait été appréciable que la durée en années soit plus pesante dans l'intrigue... Le drame se déroule à partir de 1941 mais nous n'avons que peu d'éléments sur le temps qui passe ou des évènements historiques ponctuant sa détention. Scénario surprenant mais qui laisse place à beaucoup de questionnements rendant le tout peu crédible. Dommage car le potentiel du film est puissant.
« Adieu Monsieur Haffmann » de Fred Cavayé (2022) est une adaptation très libre de la pièce éponyme de Jean-Philippe Daguerre. Le sujet est intéressant : Mr Haffmann (Daniel Auteuil) est un joaillier parisien talentueux de confession juive qui en mai 1941 envoie son épouse et ses enfants en zone libre. Parallèlement il conclue avec son commis, François Mercier (Gilles Lellouche) qu’il connait finalement assez peu, un accord : il lui vend de façon fictive son magasin et son appartement avant de partir rejoindre son épouse et lorsqu’il pourra rentrer à Paris, il l’aidera alors à s’installer à son propre compte. Mais du fait du renforcement des contrôles et de la surveillance des gares, Mr Haffmann ne pourra pas partir. Mr Mercier va finalement l’installer dans la cave et lui demandera même de travailler pour lui car ses propres bijoux n’ont pas la qualité des pièces créés par son patron ! Malgré tout la tête de Mr Mercier va vite « enfler » et il va « flirter » un peu trop avec un officier allemand qui ira jusqu’à lui donner les pierres de bijoux volés. Pour une raison que je ne préciserais pas, l’épouse de Mr Mercier, Blanche (Sara Giraudeau), va par contre se rapprocher de Mr Haffmann et … Le problème de ce film est pour ma part triple : 1) la bande annonce résume quasiment le film 2) le rythme de ce film qui dure près de 2 h : le début est trop lent alors que la fin de l’histoire tombe assez rapidement et sans « suspense » si je puis dire 3) des acteurs : Daniel Auteuil joue du Daniel Auteuil ; Gilles Lellouche montre trop rapidement qu’il va « trahir » le marché conclu alors que Sara Giraudeau – qui est la clef essentielle de l’énigme – est très timorée pour ne pas dire « nunuche » … mais il vrai qu’à l’époque, bon nombre d’épouses étaient ainsi soumises leur mari ! Un film un peu académique sans grande prouesse cinématographique, et qui passe hélas – vu la qualité du scénario – à côté d’un très bon film.
La difficulté est pour moi de donner un avis objectif car j'avais en tête la pièce de théâtre. Le film a un parti pris très différent de la pièce: plus dur plus caricatural dans le portrait des personnages. De ce point de vue j'ai trouvé la pièce plus subtile. Ceci étant ça reste un bon film très bien interprété .
L'histoire est intéressante et devrait plus nous émouvoir. Les acteurs sont excellents mais le rythme est trop lent. A force de longueur et de lenteurs, on s'ennuie. Un peu déçue par ce film dont l'histoire est bouleversante en théorie mais pas en pratique.
Un film tout à fait convenable. Le réalisateur fait progressivement monter la pression sous le poids de la reconstitution historique de la seconde guerre mondiale. Un huis-clos très bien pensé, qui mériterait toutefois plus de qualité à l'interprétation
Personnellement j'ai eu un manque d'émotion tout au long du film, pourtant le scénario s'appuyant sur un période de notre histoire sombre aurait pu générer davantage de sentiment. C'est calme (trop?) voire assez platonique. Dommage car le script et les dialogues sont brillants. Le jeu des acteurs, bien que conventionnel, est à la hauteur, particulièrement pour la moins connue des 3, Sara Giraudeau, pleine de vérité. Il manque un petit quelque chose pour que ce soit un grand film, dommage.
Pas à la hauteur de la pièce de théâtre ! Quelle déception de ne pas retrouver l'histoire et les émotions de la pièce de théâtre. J'aurais sans doute plus apprécié en n'ayant pas vu la pièce.
"Nothing new under the sun" concernant le nazisme. L'originalité du film est dans les personnages. Un couple de marginaux se retrouve propriétaire de la boutique d'un joaillier juif ayant une certaine notoriété, un général nazi connaisseur de pierres précieuses. Tout se joue entre ce trio, avec en toile de fond un juif encavé ayant un rôle plutôt inattendu, tout comme la fin. Le jeu des acteurs semble avoir fait l'unanimité. La mise en scène est très respectueuse de l'époque. Un bon moment de cinéma
Film correct, sans plus. Approche très manichéenne et parfois incohérente. Ce film laisse un goût d'inachevé, on a du mal à s'y repérer, même dans sa temporalité. Pas de spoil mais un dénouement décevant
Fred Cavayé est de retour après le succès de l’excellente comédie à concept « Le Jeu ». Et il change de nouveau radicalement de registre. Le réalisateur qui s’est fait connaître avec le film d’action (son implacable trilogie « Pour elle », « A bout portant » et « Mea Culpa » qui ont tout de même donné un sacré coup de fouet à l’action made in France) puis qui s’est tourné vers la comédie avec « Radin » se lance désormais dans le drame pur et dur et avec un sujet lourd : l’Occupation et le sort des Juifs durant la Seconde Guerre Mondiale. Et cela lui réussit plutôt bien il faut l’avouer. Adapté d’une pièce de théâtre, « Adieu Monsieur Haffman » est un beau film à l’ancienne que seule cette facture forcément un peu trop théâtrale dont il a du mal à se départir pourra porter à critique. En effet, le film aurait dû profiter de cette adaptation cinématographique pour s’aérer un peu plus même si le matériel original s’apparente à un huis-clos. On sent même dans le peu de séquences extérieures, des incrustations numériques pas toujours à la hauteur. Mais cela reste un détail tant le souffle romanesque de cette histoire nous étreint. Et, surtout, c’est le genre de film qui tombe à pic à une époque et une période où nos sociétés dites développées repartent dans des travers qui se rapprochent de plus en plus de ce qu’on pu subir le peuple Juif à cette période. Sans rentrer dans un débat stérile qui n’est pas le but de cette page, certains endroits du monde adoptent des mesures semblables contre une partie de la population que ce film rappelle tristement. Et cet écho fait peur, très peur comme le rappelle Cavayé.
Si « Adieu Monsieur Haffman » reste un drame, il n’en reste pas moins empli de tension. On frémit pour le personnage de Daniel Auteuil comme de très beaux films du même genre ont pu la faire, à l’instar de « Monsieur Batignole » de Gérard Jugnot ou encore de « La Rafle » de Rose Bosch, épisode d’ailleurs cité ici. A chaque instant on a peur pour son personnage et, plus le film avance plus on déteste celui de Lellouche et la manière dont il change et devient ce qu’on appelle aujourd’hui un collabo. Les dialogues sont pénétrants et forts de sens tandis que le trio d’interprètes est irréprochable avec un jeu nuancé du meilleur effet. Il manque peut-être parfois un peu d’émotion vu la teneur du sujet mais le plan final est magistral de finesse et de pudeur et s’avère déchirant. Les deux heures que durent le film passent sans que l’on regarde sa montre et Cavayé se dépatouille parfaitement de sa première incursion dans le drame. Ce huis-clos magistral et maîtrisé, qui sonde les zones obscures de l’âme humaine, ses faiblesses et ses failles donne à réfléchir et interroge même le spectateur sur ce qu’il aurait fait à la place des personnages. Le sujet n’est certes pas nouveau, mais à l’époque actuelle et durant cette crise que l’on vit, il tombe au meilleur moment. A une période tristement semblable, où nos libertés et nos droits s’effondrent et se réduisent comme peau de chagrin et où une partie de la population est stigmatisée et victime de ségrégation, il fait office de piqûre de rappel si on se risque à la comparaison. Au-delà de ce constat, « Adieu Monsieur Haffman » est une œuvre simple et classique dans le bon sens du terme.
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Un super film, une belle adaption de l'histoire de France pendant la seconde guerre mondiale. La dénonciation, les valises éventrés sur les trottoirs, le cœur soulevé lorsque les enfants sonr jetés dans les camions. Je recommande !