Wow ce film, quel film !!! porté par des acteurs géniaux, une histoire originale et captivante, j'ai adoré ce film et il faut absolument aller le voir, plusieurs césars seront forcément accordés pour ce petit chef d'oeuvre
Des personnages profonds emportés par l histoire terrible de cette époque, des acteurs crédibles dans leurs côtés attachants et détestables . Une mise en scène en revanche un peu pauvre, un huis clos plus propice au théâtre
Magistral ! Une atmosphère oppressante et malsaine de bout en bout, une autre dimension par rapport au théâtre. C’est une vraie grande réussite, tous les personnages sont à leur place, Daniel Auteuil est décidément parfait quel que soit le rôle qu’il interprète, mais ça on le sait depuis longtemps ! Gilles Lellouche et Sara Giraudeau sont criants de vérité. N’oublions jamais ce qui s’est déroulé il y a si peu de temps, il y a encore tant à dire sur le sujet ! Un grand bravo pour ce film qui sera césarisé 😉
"Nothing new under the sun" concernant le nazisme. L'originalité du film est dans les personnages. Un couple de marginaux se retrouve propriétaire de la boutique d'un joaillier juif ayant une certaine notoriété, un général nazi connaisseur de pierres précieuses. Tout se joue entre ce trio, avec en toile de fond un juif encavé ayant un rôle plutôt inattendu, tout comme la fin. Le jeu des acteurs semble avoir fait l'unanimité. La mise en scène est très respectueuse de l'époque. Un bon moment de cinéma
Film correct, sans plus. Approche très manichéenne et parfois incohérente. Ce film laisse un goût d'inachevé, on a du mal à s'y repérer, même dans sa temporalité. Pas de spoil mais un dénouement décevant
"Adieu Monsieur Haffmann" En 1941 à Paris les nazis commencent leur rafle et la famille Haffmann est menacé. Ils doivent s'enfuir mais pour ne pas perdre ses biens Joseph décide avec un arrangement de tout "donner" à son employé François mais les choses tournent autrement quand Joseph ne peut pas fuir et se cacher dans la cave de la boutique. Film sur la guerre et les nazis donnent généralement quelques choses de fort de part la cruauté de ce qui est arrivé. Ici on voit comment un arrangement fini par faire monter la tête à ce François qui en veut toujours plus et profite de sa collaboration avec les nazis pour faire sa place au détriment de son ex patron enfermé dans la cave et l'exploitant. On voit monter la tension au fur et à mesure des demandes et on imagine le pire car il est piégé . Le duo Auteuil / Lellouche est duel au somment dans cette tension dramatique avec un troisième personnage Giraudeau en guise de tampon ou de cristallisation des tensions. Très bon film après le seul hic vraiment reste justement Giraudeau avec sa voit de crécelle!!!! Alors elle joue bien mais il faut pas qu'elle parle mon dieu, quand ils se font des câlins purée dirait qu'il touche une gamine de 10 ans!!!!! Elle s'énerve dirait une primaire etc...cela passe juste quand elle chuchotte mais purée elle est gentille et bonne actrice mais sa voix gâche tout piou! NOTE : 9/10
Fred Cavayé est de retour après le succès de l’excellente comédie à concept « Le Jeu ». Et il change de nouveau radicalement de registre. Le réalisateur qui s’est fait connaître avec le film d’action (son implacable trilogie « Pour elle », « A bout portant » et « Mea Culpa » qui ont tout de même donné un sacré coup de fouet à l’action made in France) puis qui s’est tourné vers la comédie avec « Radin » se lance désormais dans le drame pur et dur et avec un sujet lourd : l’Occupation et le sort des Juifs durant la Seconde Guerre Mondiale. Et cela lui réussit plutôt bien il faut l’avouer. Adapté d’une pièce de théâtre, « Adieu Monsieur Haffman » est un beau film à l’ancienne que seule cette facture forcément un peu trop théâtrale dont il a du mal à se départir pourra porter à critique. En effet, le film aurait dû profiter de cette adaptation cinématographique pour s’aérer un peu plus même si le matériel original s’apparente à un huis-clos. On sent même dans le peu de séquences extérieures, des incrustations numériques pas toujours à la hauteur. Mais cela reste un détail tant le souffle romanesque de cette histoire nous étreint. Et, surtout, c’est le genre de film qui tombe à pic à une époque et une période où nos sociétés dites développées repartent dans des travers qui se rapprochent de plus en plus de ce qu’on pu subir le peuple Juif à cette période. Sans rentrer dans un débat stérile qui n’est pas le but de cette page, certains endroits du monde adoptent des mesures semblables contre une partie de la population que ce film rappelle tristement. Et cet écho fait peur, très peur comme le rappelle Cavayé.
Si « Adieu Monsieur Haffman » reste un drame, il n’en reste pas moins empli de tension. On frémit pour le personnage de Daniel Auteuil comme de très beaux films du même genre ont pu la faire, à l’instar de « Monsieur Batignole » de Gérard Jugnot ou encore de « La Rafle » de Rose Bosch, épisode d’ailleurs cité ici. A chaque instant on a peur pour son personnage et, plus le film avance plus on déteste celui de Lellouche et la manière dont il change et devient ce qu’on appelle aujourd’hui un collabo. Les dialogues sont pénétrants et forts de sens tandis que le trio d’interprètes est irréprochable avec un jeu nuancé du meilleur effet. Il manque peut-être parfois un peu d’émotion vu la teneur du sujet mais le plan final est magistral de finesse et de pudeur et s’avère déchirant. Les deux heures que durent le film passent sans que l’on regarde sa montre et Cavayé se dépatouille parfaitement de sa première incursion dans le drame. Ce huis-clos magistral et maîtrisé, qui sonde les zones obscures de l’âme humaine, ses faiblesses et ses failles donne à réfléchir et interroge même le spectateur sur ce qu’il aurait fait à la place des personnages. Le sujet n’est certes pas nouveau, mais à l’époque actuelle et durant cette crise que l’on vit, il tombe au meilleur moment. A une période tristement semblable, où nos libertés et nos droits s’effondrent et se réduisent comme peau de chagrin et où une partie de la population est stigmatisée et victime de ségrégation, il fait office de piqûre de rappel si on se risque à la comparaison. Au-delà de ce constat, « Adieu Monsieur Haffman » est une œuvre simple et classique dans le bon sens du terme.
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Ce film vous plonge dans l'époque trouble de l'occupation pour une histoire qui ne vous laissera pas indifférent. Tout au long d'un scénario qui monte en tension, on accroche à cette histoire jusqu'à ces 10 dernières minutes que vous n'oublierez pas. Le film a beaucoup d'impact, c'est dû au fait qu'il est tiré d'une pièce de théâtre et donc qu'il permet au réalisateur de cadrer sur les 3 personnages principaux et de proposer des scènes fortes rien qu'avec les regards. Les 3 acteurs réussissent une grande performance. Daniel Auteuil joue avec beaucoup de sobriété. Gilles Lellouche est au sommet de son art, avec un rôle de mari fou amoureux prêt à tout pour sa femme. Quant à Sara Giraudeau, c'est elle qui tient les clés du film, contre toute attente. Sans aucune scène de guerre, le film est un terrible plaidoyer contre les ravages de la guerre sur les consciences humaines. Et rien que pour ça il faut aller le voir.