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Un drame prenant et convaincant !
Sceptique dans un premier temps avec une appréhension de déjà vu, j’ai été plongée dès le début dans l’ambiance du film. Les décors, les costumes, les attitudes des personnages, leurs émotions tout est réuni et dans une fluidité à nous plonger dans cette période. Le graphisme est très bien réalisé. Je ne m’attendais pas du tout à certains événements notamment la fin et un autre où j’ai eu peur pour monsieur Haffmann. J’aurai aimé en savoir plus sur la fin qui s’arrête rapidement, elle laisse la porte à une continuité…
Ce film montre qu’en période de guerre certaines personnes sans mauvaises attentions et gentilles peuvent basculer dans la manipulation et le mensonge par peur, par opportunité. Il n’y a pas de jugements, une mise en lumière d’une face caché de l’être-humain entre ceux-celles qui restent en accord avec leurs valeurs et d’autres qui agissent autrement. Bien sûr, tout est nuancé, ce n’est pas d’un côté les gentil-le-s et de l’autre les méchant-e-s.
Bravo à tou-te-s les acteur-trice-s et un grand bravo au trio : Daniel Auteuil (Joseph Haffmann), Sara Giraudeau (Blanche Mercier) et Gilles Lellouche (François Mercier) qui jouent en profondeur leur personnage. Découverte de l’actrice Sara Giraudeau, c’est la première fois que je la vois jouer. Bravo aussi au réalisateur et à toutes les équipes. C’est le deuxième film que je regarde de ce réalisateur, le premier était dans un registre différent : Mea Culpa (2014) que j’avais bien aimé.
Je vous recommande ce film qui est une réussite !
Sceptique dans un premier temps avec une appréhension de déjà vu, j’ai été plongée dès le début dans l’ambiance du film. Les décors, les costumes, les attitudes des personnages, leurs émotions tout est réuni et dans une fluidité à nous plonger dans cette période. Le graphisme est très bien réalisé. Je ne m’attendais pas du tout à certains événements notamment la fin et un autre où j’ai eu peur pour monsieur Haffmann. J’aurai aimé en savoir plus sur la fin qui s’arrête rapidement, elle laisse la porte à une continuité…
Ce film montre qu’en période de guerre certaines personnes sans mauvaises attentions et gentilles peuvent basculer dans la manipulation et le mensonge par peur, par opportunité. Il n’y a pas de jugements, une mise en lumière d’une face caché de l’être-humain entre ceux-celles qui restent en accord avec leurs valeurs et d’autres qui agissent autrement. Bien sûr, tout est nuancé, ce n’est pas d’un côté les gentil-le-s et de l’autre les méchant-e-s.
Bravo à tou-te-s les acteur-trice-s et un grand bravo au trio : Daniel Auteuil (Joseph Haffmann), Sara Giraudeau (Blanche Mercier) et Gilles Lellouche (François Mercier) qui jouent en profondeur leur personnage. Découverte de l’actrice Sara Giraudeau, c’est la première fois que je la vois jouer. Bravo aussi au réalisateur et à toutes les équipes. C’est le deuxième film que je regarde de ce réalisateur, le premier était dans un registre différent : Mea Culpa (2014) que j’avais bien aimé.
Je vous recommande ce film qui est une réussite !
Un très bon scénario et des acteurs tous très convaincants. Une atmosphère lourde à souhait. C'est une réussite.
Beaucoup de longueurs dans ce huis clos qui devait être plus captivant au Théâtre qu'au cinéma.. On discerne à peine le côté looser de mercier ce qui a mon avis est la source de tous ses agissements.. Le film aurait gagné à ne s'attarder que la dessus... La jalousie du looser face au juif talentueux le pousse à commettre des gestes irréparables.. Même si le trio joue très bien.. Le climat entre les personnages n'atteint pas la force et le suspens qu'il devrait susciter... Dommage
À cause de l’occupation, Mr.Haffmann bijoutier artisan se voit dans l’obligation d’envoyer sa famille en zone libre. Ne voulant pas tout perdre, il prêta son magasin ainsi que son appartement à son employé Mercier. Les Allemands ayant renforcé les contrôles, Haffmann n’arrivera pas à prendre le train et par conséquent rejoindre sa famille. Il logera dans son sous-sol, engendrant une pression constante sur Mercier et sa femme.
Quel film ! Bien que le sujet de l’occupation ait été traiter de nombreuses fois et pas par n’importe qui, "Adieu Mr.Haffmann" arrive à trouver sa propre identité, sa propre histoire. Le film arrive à nous faire passer par toutes sortes d’émotions et nous mets sous tension à chaque apparition des Allemands. L’ambiance est pesante, l’intrigue est sans failles. Gilles Lellouche et Daniel Auteuil sont impressionnants, ils nous livrent une très grande performance, Sara Giraudeau est en parfaite cohésion avec Gille Lellouche et Nikolai Kinski est bon dans son rôle de SS. La photographie est sublime, les décors aussi, accompagnés d’une B.O à couper le souffle.
"Adieu Mr.Haffmann" est un film poignant, nous montrant de quoi l’Homme est capable, du meilleur comme du pire.
Quel film ! Bien que le sujet de l’occupation ait été traiter de nombreuses fois et pas par n’importe qui, "Adieu Mr.Haffmann" arrive à trouver sa propre identité, sa propre histoire. Le film arrive à nous faire passer par toutes sortes d’émotions et nous mets sous tension à chaque apparition des Allemands. L’ambiance est pesante, l’intrigue est sans failles. Gilles Lellouche et Daniel Auteuil sont impressionnants, ils nous livrent une très grande performance, Sara Giraudeau est en parfaite cohésion avec Gille Lellouche et Nikolai Kinski est bon dans son rôle de SS. La photographie est sublime, les décors aussi, accompagnés d’une B.O à couper le souffle.
"Adieu Mr.Haffmann" est un film poignant, nous montrant de quoi l’Homme est capable, du meilleur comme du pire.
Kurosawa
L'idée initiale ainsi que la première partie de "Adieu Monsieur Haffmann" sont plutôt intéressantes en ce que la relation instaurée entre le personnage de François Mercier et celui d'Haffmann demeure sur le fil du trouble. Ce dernier n'est pas causé par l'influence d'un des deux hommes, mais par la situation elle-même : le bijoutier n'ayant pas réussit à fuir Paris pour rejoindre sa famille, il doit être caché dans sa propre maison par son employé. Le film ne s'en tient pas à cette situation à la fois dramatique et cocasse, mais va opérer un virage qui va intégrer plus concrètement Blanche, la femme de François, personnage féminin d'apparence fragile qui va finalement prendre une certaine envergure dans le mouvement final du long-métrage. Ce dernier n'est d'ailleurs pas le plus réussi, loin de là, la faute à une relation centrale dépourvue d'ambiguïté qui ne peut déboucher que sur une issue binaire et – c'est le plus embêtant – procure un jeu d'identification quelque peu malsain. On peut se demander si l'idée de faire de Mercier un salaud était déjà présente dans la pièce que Cavayé adapte, mais force est de constater que ce ressort se révèle inopérant à la fois dans le rapport entretenu par le spectateur avec les personnages et dans la capacité à mener un déroulement dramatique nuancé. "Adieu Monsieur Haffmann" démarrait pourtant sur de bonnes bases, mais finit par s'engluer dans une série de choix académiques.
Loïck G.
Librement inspiré de la pièce de théâtre « Adieu Monsieur Haffmann » le film relate avec prudence et attention les relations d’un couple François et Blanche, et d’un homme prisonnier de sa propre histoire, dans la cave de sa propre boutique. Joseph Haffmann se cache pour échapper à l’occupant allemand. Sur cette trame déjà délicate, François Mercier surligne la concorde entre les deux hommes d’un trait si particulier, si inattendu qu’il va complètement bouleverser le destin des trois protagonistes. Et celui d’une réalisation libérée de son carcan linéaire pour devenir une véritable intrigue dramatique dans la marge où les protagonistes évoluent alors à contre-sens. C’est une autre histoire, une autre rencontre, que filme le cinéaste, bien au-delà des conventions théâtrales dont il se démarque en compagnie de l’auteur de la pièce Jean-Pierre Daguerre ici co-scénariste. C’est donc avec son assentiment que la structure narrative est largement modifiée. Et que la scénographie s’appuie logiquement sur les ressources du cinéma avec trois comédiens fidèles à cette réalisation.
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
ManoCornuta
Fred Cavayé ne nous avait pas vraiment habitué à aborder ce genre cinématographique, mais pour le coup il s'en sort à merveille, avec une histoire diablement astucieuse tâchant d'illustrer où se trouve la frontière entre courage et lâcheté face à l'horreur qui avance. Les acteurs du film font également beaucoup pour sa réussite, tant Daniel Auteuil que Gilles Lellouche (en contre-emploi impeccable) et même la sobre prestation d'une Sara Giraudeau éclaire l'ensemble. Un film remarquable de finesse et de tension, montant sa dramaturgie dans un crescendo très maîtrisé et inventif.
Film historique français, adieu Monsieur Haffmann est adapté d'une pièce de Théâtre du même nom de Jean-Philippe Daguerre, sur scène depuis 2018. Il n'est pas du tout inspiré d’une histoire vraie, mais tend tout de même vers une réalité très crédible de l'occupation. Le choix des acteurs a été déterminant, Gilles lellouche et Daniel Auteuil, ainsi que Sarah Giraudeau, portent le film sur leurs épaules avec force et finesse. Ce trio nous fait passer par pas mal de sentiments, tristesse, angoisse, colère, tension : ce film ne fait pas dans la légèreté et nous rappelle les atrocités de la guerre même pour ceux qui ont échappé au cœur des affrontements physiques. J'ai tout de même trouvé qu'on ne ressentait pas assez la tension de se faire prendre à n'importe quel moment. Il est vrai également que le film n'offre pas de vrai moment brillant, mais maintient un niveau de jeu et d'intérêt très saluable. Bref, Adieu Monsieur Haffmann est un film aux qualités évidentes, à voir pour les fans de films historiques.
Huis clos tout droit sorti de la pièce de théâtre qui a formidablement bien fonctionné, ne constituait pas un atout a priori. Force de constater que Fred Cavayé réalise un film époustouflant, dans les heures sombres de la dernière guerre, au moment des rafles célèbres dans la capitale. Mais plus encore, à l'intérieur de ce contexte dramatique, c'est une fantastique histoire d'échanges subtils, les silences assez nombreux sont très souvent judicieusement placés pour laisser exprimer les yeux et les visages, entre 3 personnages principaux admirablement joués par Daniel Auteuil, Gilles Lellouche et Sara Giraudeau. Très difficile de les départager, car tous les 3 sont à fond, tellement vrais, tellement impliqués. Ce trio fonctionne à merveille, et vous touchera forcément. Les prises de vue sont réussies, souvent à bout portant, de très très près. Les décors fabuleux, et l'opportunité ici - c'est assez rare - du Covid, de ruelles de Paris, nous replongeant sans difficulté 80 ans en arrière. Beaucoup d'émotions, accrochez vous, et même de la surprise dans le dénouement, un peu rapide par rapport au rythme plutôt lent, comme pour bien le digérer, et d'une finesse à la hauteur des créations de bijoux splendides, ciselés, d'une réelle beauté. Je suis encore positivement étonné par le déroulement intimiste du trio, de la force des sentiments, et de leur évolution contradictoires - très édifiant !! Belle analogie de postures entre les mois passés dans la cave pour Joseph Haffmann, et du passage en prison contre toute attente pour Francois Mercier. Superbe interprétation de S Giraudeau, élégante dans la simplicité, complètement investie. Réconfortant pour nos esprits cartésiens, d'une certaine justice dans l'horreur...... Superbe .... !!**
Un huis clos sombre et tendu, sobrement mis en scène par Fred Cavayé. Les interprétations de Daniel Auteuil, Gilles Lellouche et Sara Giraudeau accentuent la solidité ainsi que la portée de cette libre adaptation de la pièce de théâtre éponyme de Jean-Pierre Daguerre. Excellent film.
Très bon huit clos servi par des très bon acteurs .
Une histoire sensible se déroulant pendant la deuxième guerre mondiale.
Une histoire sensible se déroulant pendant la deuxième guerre mondiale.
Le scénario oscille entre "Le dernier métro" et "un certain Monsieur Klein", mais le réalisateur n'est ni Truffaut ni Losey.
Ce huis clos de couleur bistre sous l'occupation repose sur un trio de bons acteurs mais on ne croit ni à cette histoire de père qui ne peut avoir d'enfant ni à cette amitié incongrue avec un officier allemand.
Lellouche campe bien le glissement vers la collaboration, par veulerie, par lâcheté, par appas du gain. Comme tant de Français en 41...
Le dénouement soulage mais ne convainct pas.
Ce huis clos de couleur bistre sous l'occupation repose sur un trio de bons acteurs mais on ne croit ni à cette histoire de père qui ne peut avoir d'enfant ni à cette amitié incongrue avec un officier allemand.
Lellouche campe bien le glissement vers la collaboration, par veulerie, par lâcheté, par appas du gain. Comme tant de Français en 41...
Le dénouement soulage mais ne convainct pas.
Adapté de la pièce éponyme à succés, le film "Adieu Monsieur Haffmann" parvient à créer son identité propre.
D'abord par un solide trio d'interprétes dominé par un Gilles Lelouche étonnant.
Ensuite par une réalisation ingénieuse qui installe une atmosphère lourde et éprouvante.
Enfin par un scénario original qui entremêle 2 histoires de vie haletantes.
Le tout forme un film mémoriel réussi.
D'abord par un solide trio d'interprétes dominé par un Gilles Lelouche étonnant.
Ensuite par une réalisation ingénieuse qui installe une atmosphère lourde et éprouvante.
Enfin par un scénario original qui entremêle 2 histoires de vie haletantes.
Le tout forme un film mémoriel réussi.
Tiré d'une pièce de théâtre aux accents parfois sordides, " Adieu Monsieur Hauffman " vaut surtout par le jeu irréprochable des acteurs et surtout Gilles Dellouche et Daniel Auteuil. et une atmosphère parfaitement rendue.C'est seulement dommage que le réalisateur ne soit pas sorti un peu plus du côté théâtre pour nous mener un peu plus à l'extérieur; mais ce n'est peut-être que le désir de nous imprégner davantage de cet enfermement donc un dosage mal contrôlé qui n'empêche pas au film d'être suivi avec intérêt jusqu'au bout.
Malgré une réalisation un peu vieillotte,le suspens est là et le jeu des acteurs est au top.Une leçon d'histoire pour les plus jeunes.
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