Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Margauxcornetto
13 abonnés
67 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 27 janvier 2022
Je resterais toujours impressionnée par Daniel Auteuil et Gilles Lellouche. Cette triste réalité de l'histoire mise en lumière est très touchante. J'ai absolument adoré la mise en scène, les acteurs, et l'intégralité du film.
Excellent film (visionné pendant le festival du film de Sarlat) sublimé par le très bon jeu d'acteur du trio D. AUTEUIL, G. LELLOUCHE, S. GIRAUDEAU (prix de la meilleure interprétation remis par le jury jeune). Grand prix du public et donc de la salamandre d'or, le film tiré de la pièce de théâtre (récompensé de 4 Molières) a parfaitement été mis en scène par Fred CAVAYÉ. Partageant le destin de deux familles profondément bouleversé en période de guerre, ce film illustre parfaitement la modification radicale du quotidien de chacun durant l'occupation. Un vrai coup de cœur 😍
Heureuse surprise, vu dans un avion (donc avec peu de choix et sans pouvoir lire de critique au préalable). Beaucoup mieux que ce à quoi je m'attendais. Bon scénario, digne d'un polar (mais ce n'en est pas un). Des personnages crédibles, attachants. Une histoire prenante sur fond d'occupation nazie.On entre dans l'histoire tout de suite et on ne s'ennuie pas une seconde.
La toile de fond de ce drame aurait dû apporter une tension permanente mais l'intensité souhaitée n'y est pas. On ne ressent que très peu les effets de la guerre en dehors d'une présence omniprésente d'officiers allemands. Des scènes secondaires se répètent, s'éternisent, avec une lenteur ennuyeuse, dans un quasi huit clos. La tournure de l'intrigue aurait dû être davantage clarifiée, tout comme les intentions de chaque personnage. D'ailleurs, S. Giraudeau est bien peu charismatique...
Pas emballé à la base pour voir ce film en huitclos et j'en suis sorti touché, songeur, écoeuré, ... avec plein de ressentis !! Les acteurs sont merveilleux, d'une grande tendresse chacun à leur niveau... Le film nous pousse à voir comment on peut passer du bon à l'exécrable suivant les situations... Daniel AUTEUIL est fabuleux dans son personnage et Sarah GIRAUDEAU est touchante à bons nombres de reprises ! Film à vraiment aller voir... même si on n'est pas emballé à la base
Un défaut de rythme au milieu du film fait que ce film n'est pas le grand film que j'attendais. Cela étant il reste beaucoup de qualités dans ce film, a commencé par le jeu d'acteur du couple.
pour les cinéastes français la seconde guerre mondiale n'a en France duré qu'un an. 1942. C'est en effet le moment choisi par eux pour parler de l'occupation et donc de la collaboration . Comme il n'est question la plupart du temps que de déportation, l'année 1942 devient le curseur. Reste le film, lourd et ridicule. Lellouche et Auteuil emmerdés comme jamais. la fille Giraudeau inexistante. Le dénouement est incompréhensible. La reconstitution sent le plâtre. Et les clichés contaminent le tout. Pourquoi faut il que les officiers allemands soient systématiquement mignons, cultivés, classieux et noceurs !!! Tout cela est très bête et très inconséquent.
Parfois les films ressemblent à la vie, dure, implacable, sans concession, une vie au cœur de laquelle se mêlent salauds, candides et gens biens. La guerre n’est pas le sujet principal du film mais un prétexte à évoquer nos tourments. Porté par des acteurs forts et épatants ce film bouleverse le spectateur. La morale à la fin est elle sauve?
Paris 1941, l’occupation allemande bat son plein et les juifs doivent fuir la capitale. Au même moment, Joseph Haffmann, bijoutier à Paris, conclu un accord avec son employé François Mercier, celui de lui confier sa bijouterie le temps de son exil forcé. Sauf que cet accord ne sera pas sans conséquence, pour l’un comme pour l’autre…
Adieu Monsieur Haffmann (2022) est une libre adaptation de la pièce de théâtre éponyme de Jean-Philippe Daguerre (couronnée par 4 Molières en 2018), qui nous renvoie en pleine France sous l’Occupation nazi. Avec ce film, Fred Cavayé change radicalement de registre, après s’être essayé au thriller, au polar et à la comédie, il s’essaye au film d’époque avec brio. L’immersion dans le Paris de la Seconde Guerre Mondiale s’avère certes assez restreinte (deux rues de Paris à Montmartre maquillées aux couleurs des années 40 avec des affiches de propagande et un appartement typique de l’époque), mais l’habillage est suffisamment efficace pour que l’on finisse par se prendre au jeu.
Une sorte de huis clos étouffant qui nous entraîne dans les bassesses de l’âme humaine, où le héros, en plein ascenseur social, va mettre à jour son aigreur et son antisémitisme en sympathisant avec le diable. C’est avec surprise que l’on y découvre un Gilles Lellouche particulièrement saisissant, ce dernier campe admirablement ce lâche malsain et détestable au plus haut point, face à un Daniel Auteuil plus en retrait et une admirable Sara Giraudeau.
Fred Cavayé est de retour après le succès de l’excellente comédie à concept « Le Jeu ». Et il change de nouveau radicalement de registre. Le réalisateur qui s’est fait connaître avec le film d’action (son implacable trilogie « Pour elle », « A bout portant » et « Mea Culpa » qui ont tout de même donné un sacré coup de fouet à l’action made in France) puis qui s’est tourné vers la comédie avec « Radin » se lance désormais dans le drame pur et dur et avec un sujet lourd : l’Occupation et le sort des Juifs durant la Seconde Guerre Mondiale. Et cela lui réussit plutôt bien il faut l’avouer. Adapté d’une pièce de théâtre, « Adieu Monsieur Haffman » est un beau film à l’ancienne que seule cette facture forcément un peu trop théâtrale dont il a du mal à se départir pourra porter à critique. En effet, le film aurait dû profiter de cette adaptation cinématographique pour s’aérer un peu plus même si le matériel original s’apparente à un huis-clos. On sent même dans le peu de séquences extérieures, des incrustations numériques pas toujours à la hauteur. Mais cela reste un détail tant le souffle romanesque de cette histoire nous étreint. Et, surtout, c’est le genre de film qui tombe à pic à une époque et une période où nos sociétés dites développées repartent dans des travers qui se rapprochent de plus en plus de ce qu’on pu subir le peuple Juif à cette période. Sans rentrer dans un débat stérile qui n’est pas le but de cette page, certains endroits du monde adoptent des mesures semblables contre une partie de la population que ce film rappelle tristement. Et cet écho fait peur, très peur comme le rappelle Cavayé.
Si « Adieu Monsieur Haffman » reste un drame, il n’en reste pas moins empli de tension. On frémit pour le personnage de Daniel Auteuil comme de très beaux films du même genre ont pu la faire, à l’instar de « Monsieur Batignole » de Gérard Jugnot ou encore de « La Rafle » de Rose Bosch, épisode d’ailleurs cité ici. A chaque instant on a peur pour son personnage et, plus le film avance plus on déteste celui de Lellouche et la manière dont il change et devient ce qu’on appelle aujourd’hui un collabo. Les dialogues sont pénétrants et forts de sens tandis que le trio d’interprètes est irréprochable avec un jeu nuancé du meilleur effet. Il manque peut-être parfois un peu d’émotion vu la teneur du sujet mais le plan final est magistral de finesse et de pudeur et s’avère déchirant. Les deux heures que durent le film passent sans que l’on regarde sa montre et Cavayé se dépatouille parfaitement de sa première incursion dans le drame. Ce huis-clos magistral et maîtrisé, qui sonde les zones obscures de l’âme humaine, ses faiblesses et ses failles donne à réfléchir et interroge même le spectateur sur ce qu’il aurait fait à la place des personnages. Le sujet n’est certes pas nouveau, mais à l’époque actuelle et durant cette crise que l’on vit, il tombe au meilleur moment. A une période tristement semblable, où nos libertés et nos droits s’effondrent et se réduisent comme peau de chagrin et où une partie de la population est stigmatisée et victime de ségrégation, il fait office de piqûre de rappel si on se risque à la comparaison. Au-delà de ce constat, « Adieu Monsieur Haffman » est une œuvre simple et classique dans le bon sens du terme.
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
Un film qui m’a laissé un sentiment ambigu. Si le trajet du personnage de Gilles Lelouche est intéressant, à savoir un être guidé par l’envie qui bascule petit à petit dans l’abject. Certains arcs du scénario ne fonctionnent pas; celui de l’enfant souhaité par exemple auquel je n’ai pas du tout cru et qui m’a gâché vraiment le film. Un film qui aurait gagné à être plus ambigu, plus sombre aussi. On peut tout de même retenir l’originalité de traiter l’occupation par le biais d’un huis clos et l’interprétation toute en sobriété de Daniel Auteuil.
La tension de ce huis-clos doit beaucoup à son contexte historique, fait de délation et de suspicion, et à l’imagerie qu’il convoque. Fred Cavayé renoue avec l’ambition d’un cinéma à suspense qui avait marqué son début de carrière et c’est tant mieux.
Un bon drame servi par un trio d'acteurs de qualité !! Je pense que le film aurait pu aller encore plus loin sur les agissements des Allemands envers les juifs !! La durée est un peu trop longue, le rythme s'estompant au fur et à mesure
Adapté du théâtre, le film s'en sort pas mal du tout. Huit clos de déroulant pendant l'occupation Allemande, le film met progressivement en lumière les personnalités des trois personnages et leurs réactions aux pressions et tensions. Si toute les actions se déroulant dans la maison sont réussies il aurait été préférable que les plans extérieurs soient moins étriqués et s'émancipent plus de la pièce de théâtre à se niveaux, pour nous présenter l'étendue de la situation globale de Paris avec des plans plus larges, au lieu de cette unique rue. Parfaitement interprété, le scénario arrive à tenir en haleine tout du long malgré quelques baisses de rythme. Globalement une réussite.