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Cinephile6759
33 abonnés
88 critiques
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2,0
Publiée le 30 juin 2024
Début prometteur et intéressant avec cette idée de jeu de plateau façon jumanji version horreur. Finalement rien d'innovent, tout retombe vite dans un slasher classique bourrés de blagues pas drôles.
Petite comédie horrifique sans prétentions aux clichés pleinement assumés. Un groupe d'amis passent le week-end dans une cabane isolée dans les bois et se retrouvent avec un mystérieux tueur à leurs trousses. Rien d'original mais les événements cousues de fil blanc feront immanquablement sourire à défaut de faire rire. La réalisation est bonne, les acteurs peinent à suivre mais on passe un bon moment que l'on oubliera vite après...
Film plutôt drôle. Il tourne comme son nom l'indique sur la question du racisme et dans l'exagération, ce n'est pas si dérangeant même si bien appuyé. La trame se tient, le film est agréable.
Tim Story réalise une comédie horrifique laborieuse et pas franchement intéressante. Les personnages sont tous caricaturaux aux possible, cette accens mit sur l'auto-racisme devient vite rébarbatif et l'humour qui aurait pu sauver le film est lourd et au ras des pâquerettes. C'est pas assez décalé et second degrés pour pouvoir apprécier pleinement les rouages de ce film globalement insignifiant, d'autant plus que les acteurs sont loin d'être tous convaincants.
On le sait, les personnages afro-américains n'ont jamais eu une espérance de vie très élevée dans les slashers où ils apparaissent parmi un sempiternel groupe de jeunes héros insouciants à la peau blanche. Mais qu'arriverait-il si, pour une fois, toutes les cibles de l'inévitable tueur masqué étaient exclusivement noires ? Eh bien, peut-être devraient-elles déterminer quelle est la "plus noire" d'entre elles pour espérer survivre... Une idée plutôt drôle, chargée de dénoncer les stéréotypes véhiculés par tout un pan du cinéma du genre et à l'origine d'un sketch à succès de Comedy Central étendu aujourd'hui en long-métrage sous l'égide de Tim Story (les films "Les 4 Fantastiques" des années 2000).
Avec son postulat certes amusant mais hérité d'une très courte pastille humoristique, "The Blackening" fait d'abord craindre le pire en passant dans une version longue qui ne semble pas avoir grand chose à dire de plus. L'ajout d'un mystérieux jeu au design raciste et vecteur de questions/remarques au sujet de la place des afro-américains sur les écrans US a beau déboucher sur quelques dialogues bourrés d'autodérision de la part de héros bien conscients de leurs sorts très précaires dans cette situation spécifique, "The Blackening" se complaît trop longtemps dans les standards d'un slasher satirique plus que lambda, se contentant d'agglomérer les clins d'oeil ou poncifs de la catégorie sans grande inspiration (la réalisation est aussi plate que le manque cruel d'imagination sur les agissements de son assassin), si ce n'est la plus-value de son groupe d'amis afro-américains caricaturaux, mêlant leurs propres stéréotypes à ceux attendus des héros habituels d'un tel film. Et, à l'heure où une partie du cinéma d'horreur/épouvante US trouve un nouveau souffle qualificatif grâce à des cinéastes noirs mettant avec une réelle originalité leurs préoccupations et combats de société au coeur de récits du genre, l'approche badine et pas très inventive de "The Blackening" sur ces questions apparaît déjà un peu datée avant même d'être arrivé à la fin de son visionnage, surtout dans le registre du slasher souvent tourné en ridicule par le passé.
Pourtant, quand le film reprend les éléments du sketch pour en offrir une variation "extended" avec ses propres protagonistes (mieux vaut ne pas l'avoir vu avant d'ailleurs), il faut bien reconnaître que "The Blackening" trouve une veine comique efficace dans sa deuxième partie plus mouvementée, où ses personnages révèlent le meilleur de leurs potentiels respectifs en parallèle d'un contexte assez malin pour ne jamais oublier de mêler ses résonances très 80's (les motivations de son tueur font par exemple écho à bien des films de cette époque) à ses vannes les plus résolument imprégnées de modernité.
Pas assez convaincant au niveau de ses ambitions pour s'imposer comme une version longue indispensable du sketch originel, "The Blackening" en tire néanmoins quelques vraies bonnes fulgurances humoristiques grâce à des héros piégés dans la grammaire parfois si absurde du slasher à leur encontre.
Film tragi-comique (comédie "cheap" surtout) où tout tourne autour de la couleur noire. Il y a typiquement cette obsession des réalisateurs afro-américains de toujours trouver le moyen de parler du racisme, du début à la fin du film. Il faut certes prendre tout ce bazar au second degré, mais ... 90% des dialogues tournent autour de la communauté noire, de la couleur de peau noire, et même si il y a une part d'autodérision, ce "message" omniprésent finit par lasser, déjà que l'humour n'est pas terrible. Ne cherchez pas de scénario, il n'y en a pas. Le réalisateur avait seulement besoin de s'extérioriser, de balancer sa vision des choses (on va dire).
Style difficile à définir. Au milieu du film, on n'est pas sûr s'il s'agit d'une comédie ou d'un film d'horreur. La traduction est pas mal, mais je crois que EOA doit être beaucoup mieux. Contient quelques bons gags. Quelques belles scènes d'horreur. Bon divertissement, mais ne passera pas à la postérité.
Réunis le temps d'un week-end, des amis se retrouvent traqués par une personne masquée armée d'une arbalète qui les force à jouer un jeu raciste pour déterminer à quel point ils sont "noirs"... "The Blackening" s'inscrit dans la lignée des films parodiques d'épouvante qui reprend la base d'un "Scream" et "I Know What You Did Last Summer". Sur un scénario coécrit par Dewayne Perkins, qui incarne Dewayne, Tim Story s'amuse des clichés que l'on retrouve dans les films d'horreur et surtout du sort des personnes noires qui sont généralement les premières victimes selon l'idée reçue. Si la partie slasher est assez poussif et peu divertissante d'autant plus si on espère voir de la violence et des morts, le film fonctionne mieux en tant que comédie satirique et parodique avec des répliques qui fusent, de nombreuses références et des personnages décalés, dont la personnalité n'est pas inhibée par la situation dans laquelle ils se trouvent. Si on s'intéresse plus à la survie qu'à tout ce qui se trame autour, c'est dommage de ne pas avoir fait plus d'effort pour rendre l'histoire moins prévisible. En somme, une comédie plutôt sympathique et amusante.
Un énième film de Slasher, rempli de stereotypes sur la cultures Afro, à l'humour et mise en scène débile et bâclée ... bref, rien de bon à retenir ici...
Certaines idées de film sont tirées de court-métrages, de sketches ou de vidéo Youtube qui ont cartonné et sont devenus cultes ou, tout du moins, très célèbres. On pense à « Borat » ou encore « Brice de Nice » pour ceux qui ont réussi - pour le public fan de base - le passage en long-métrage. « The Blackening » est également tiré d’un sketch devenue une vidéo virale par un groupe d’humoristes de Chicago. L’idée est plutôt bonne et en phase avec l’évolution des mœurs (et du cinéma) : faire une comédie parodique moquant le rôle des personnes de couleur dans les films d’horreur. A l’heure où le public afro-américain se réapproprie le genre avec brio, surtout grâce à Jordan Peele (« Get out », « Us », ...), c’est un programme alléchant. Mais à la vue du résultat, on se dit que les blagues les plus courtes sont généralement les meilleures.
Pas que le film soit raté ni mauvais. Mais il déroule son programme de manière prévisible, sans grande surprise et ne pique pas autant qu’il aurait dû, manque de sarcasmes et de ressorts comiques. Le long-métrage reprend la trame générale d’un slasher de base tendance « Vendredi 13 » avec tous les passages obligés que cela comprend : une maison isolée, un groupe de jeunes et un tueur masqué. Tous sont noirs et tous vont devoir compiler avec cela pour survivre. Au passage, « The Blackening » fait des clins d’œil plus ou moins heureux à de nombreux films d’épouvante, de « Saw » pour le jeu à « La Cabane dans les bois » pour le contexte. Niveau frissons c’est le trouillomètre à zéro tant rien ne fait peur mais on ne va pas s’en formaliser car c’est davantage sur le rire que l’on attendait ce film. Et si quelques répliques font sourire, qu’un ou deux gags fonctionnent, ce n’est pas terrible du tout à ce niveau en plus d’être étiré sur un film d’une heure et demie.
Les personnages répondent tous plus ou moins volontairement à des clichés mais aucun n’évolue vraiment et le film retombe dans les pires travers du slasher pour finalement rentrer dans le rang et ne pas proposer grand-chose en dehors de son concept initial. On n’est pas dans l’humour gras et qui tâche à la « Scary Movie », ni vraiment dans le détournement comme le récent « Bodies, Bodies, Bodies », bien qu’il y ait quelques similitudes dans les références méta assez présentes mais faciles. Dans une sorte d’entre-deux préjudiciable et un peu vain en somme. « The Blackening » est en outre très (trop) bavard pour rien et se positionne bien trop comme un film de niche pour le public afro-américain, au détriment des autres. Quant à la mise en scène du tâcheron Tim Story (le remake de « Taxi » ou « Tom et Jerry » ...) elle est paresseuse et n’arrange rien. Une fausse bonne idée qui s’avère au final plutôt décevante.
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