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marianne M.
2 abonnés
9 critiques
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4,0
Publiée le 25 janvier 2022
J'ai beaucoup aimé ce 50ème film de Lellouch, très bien joué, tendre, drôle et émouvant comme il sait si bien le faire. Cependant j'ai trouvé que la fin n'était pas à la hauteur, scène sur le bateau trop longue et répétition de la phrase "l'amour c'est plus beau que la vie" trop insistante, à la limite de la saturation, nous faisant ressentir de l'agacement plus que du bien-être. D'où sort cette soit-disant découverte du talent de chanteuse de l'héroïne jouée par Sandrine Bonnaire, qui va aller jusqu'à en faire une nouvelle carrière, alors qu'elle n'a absolument aucune voix, ça n'est pas crédible une seconde ! Etonnant de la part de Lellouch qui a toujours aimé les belles voix ! Ceci-dit allez quand même voir ce très beau film qui en vaut vraiment la peine jusqu'à cette fin malheureusement bâclée.
Film apprécié . Dès le début ( joyeux , tonique puis surprenant .. ) embarqué par l'histoire , puis par les 2 principaux personnages . Quelques clins d'oeil à d'autres films de Lelouch , des interrogations , des réflexions inattendues ... De l.émotion , la musique du film bien choisie ... Bref un bon moment de cinéma ...
C'est franchement cucu la praline .... ce film est au cinéma, ce que l'eau de rose est au parfum. Que Claude Lellouche ait des prises de conscience tardive sur la vie est certes tout a fait honorable mais qu'il pense que c'est une découverte q'il faille partager, c'est discutable . De plus le scénario est inexistant, la mise en scène et le montage baclés, la musique toujours pareille et ennuyeuse et le jeu des acteurs très faiuble. Meme Sandrine Bonnaire toujours excellente semble égarée dans ce mauvais film .
Claude Lelouch est le papy du cinéma, celui qu'on place en bout de table lors des repas de famille. Il est bloqué dans un univers dépassé et ne pige plus rien aux discussions. Lorsqu'il prend la parole, on se tait, on l'écoute avec respect, mais on sourit car on sait tous qu'il radote. Lui qui fut si créatif dans sa jeunesse, lui qui révolutionna le monde du 7e art, cela fait maintenant 30 ans qu'il répète inlassablement le même cinéma : un cinéma bavard, pseudo-philosophique, qui n'est qu'une succession d'aphorismes (malheureusement plus proches des pensées de Marc Lévy que du Gai savoir de Nietzsche). Un film lassant, sans intérêt. PS : Par contre, Claude Lelouch n'a pas perdu le sens des affaires. Un grand bravo pour cette longue scène où Gérard Darmon cite de nombreux extraits du livre "Changer l'eau des fleurs" de Valérie Perrin... qui n'est autre que sa conjointe !
Difficile de commenter un tel concentré d'émotions ! Chapeau L'artiste ! Il n'y a pas d'âge pour donner ou recevoir une vraie leçon de cinéma, MERCI à vous Maitre ! Infatigable Phénix cinématographique , Lelouch revient à l'écran avec une Jeunesse, une Joie et ... un Jésus (immanquable Xavier Inbona) qui contribue Magistralement à sa résurrection.
Difficile de se passionner pour cette galerie de vieux portraits, pour cette réalisation usée jusqu'à la corde qui se veut alerte mais se révèle inféconde. On sait déjà tout. Tout ce que Lelouch se donne un mal de chien à raconter. Et les acteurs dans tout ça ? Ils font correctement leur job mais même en sachant cela, le film est épuisant à regarder.
un poème digne d'un réalisateur hors pair et des acteurs qui excellent dans leur domaine. Un film d'une grande générosité sur l"amour et d'une magnifique réalité sur la mort.
Le charme d'une rencontre amoureuse sur le tard, Le charme de l'amitié indéfectible entre trois bons gars, Le charme d'une aide à domicile devenue confidente, Le charme d'un Jésus (merveilleux Xavier Inbona) solaire, Le charme de Montmartre.
Superbe un scénario sublime servi par de grands acteurs à voir et à revoir pour savourer. J'ai beaucoup aimé l'équilibre entre le quotidien de la vie et l'imaginaire.
Un film rempli de bienveillance et d'amour, malheureusement ça suffit pas pour en faire un bon film. On s'ennuie à mourir, les dialogues sont pas incroyable et le tout paraît poussiéreux et très très vieillot. Il est temps de s'arrêter je pense. Dommage car la première scène du film est dingue, dommage que le reste ne suive pas du tout.
Pas d'enthousiasme excessif pour ce dernier Lelouch, on retrouve les conviction du cinéaste en toile de fond : la valeur du temps présent, la nécessité de savoir en profiter, et la valeur de l'amour avec aussi une réflexion philosophique sur la manière d'appréhender le temps et les épreuves de la vie. L'ensemble est bon mais on est quand même plombé par le sort du principal protagoniste Gérard, incarné par Gérard Darmon (ceci étant, le message perdait de son sens si la mort n'était pas autant présente), et on est surpris aussi de revoir Robert Hossein, la rencontre de ces deux comédiens est une bonne trouvaille, et il y a en d'autre dans ce film, comme avec Lino Ventura qui réémerge du passé. A voir pour réfléchir un peu sur le temps qui passe et tenter de revenir à l'essentiel..
Un film très prétentieux, comme l'est d'annoncer deux autres volets. Il n'existe que par le talent des acteurs. Aucune respiration, aucune envolée. Le film de trop.
Eh oui, voilà le 50ème film réalisé par Claude Lelouch du haut de ses 84 ans. Pour le reste, ces 115 minutes plutôt agréables, n’apportent pas grand-chose de nouveau à sa filmograhie et à l’histoire du 7ème Art. Les trois A : L’AMOUR, L’AMITIÉ et L’ARGENT sont les trois principales préoccupations de l’humanité. Pour en parler le plus simplement possible, Gérard, Ary et Philippe ont fait connaissance il y a 20 ans, à leur sortie de prison, et se sont tout de suite posé la vraie question : Et si l’honnêteté était la meilleure des combines ? Aujourd’hui, ils sont inséparables et scrupuleusement vertueux… Mais Gérard apprend qu’il souffre d’un mal incurable. Le sachant condamné, Ary et Philippe veulent lui offrir sa dernière histoire d’amour… car Gérard a toujours répété que l'amour c’était mieux que la vie. Réalisation virtuose, dialogues très écrits, belle direction d’acteurs, mais, mon Dieu, que de pathos ! Du Lelouch pur jus. Lelouch a beau avertir dès le générique avec cette jolie formule comédie pas si dramatique que ça… et malgré un vrai savoir-faire dans le ton de la comédie et de la légèreté, il ne peut pas s’empêcher de faire dans le tire-larmes. Et là, il ne lésine pas sur les moyens. Jusqu’à ce dialogue pathétique entre le héros – Darmon -, qui se sait en phase terminale et Robert Hossein, lui condamné dans la vraie vie. L’émotion est là, mais putassière, donc désagréable. A part cet énorme bémol, le film se laisse voir, - malgré les nombreux et complaisants rappels d’extraits des anciens films du patron. Ça sent le testament… Pourtant – et c’est la seule vraie innovation de ces deux heures, - on nous annonce le 2ème volet du triptyque envisagé mais en inscrivant à l’écran son casting !!! Mais comme le chantait Gabin le jour où quelqu’un vous aime, il fait très beau … Il y a pire comme morale. Comme toujours aussi chez Lelouch, les acteurs ont la part belle. La formidable Sandrine Bonnaire illumine chaque scène où elle apparaît. Gérard Darmon, Ari Abitan, Philippe Lelouche, Kev Adams, s’en sortent très bien dans des rôles en or. Le duo éphémère Clémentine Célarié / Dominique Rabourdin est très drôle. On note les présences de Béatrice Dalle, Elsa Zilberstein, ainsi que de Candice Patou et son époux dans la vie, Robert Hossein, qui tient ici son ultime rôle. Cela posé, c’est un vrai film de confinement tourné en 2020 d’où le huis clos à Montmartre que l’on a tenté – vainement - d’aérer de manière totalement artificielle avec un pseudo tour du monde en images festives et planétaires. Lelouch, arrête de nous prendre pour des gogos. Quand on a ce talent de cinéaste, cette faculté à raconter de belles histoires, cette aptitude à diriger les acteurs et les actrices et même à les sublimer par instant, on se doit d’éviter toutes ces grosses ficelles qui finissent par indisposer le spectateur et lui faire oublier l’essentiel. Dommage.