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Laurent A.
40 abonnés
383 critiques
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3,0
Publiée le 24 janvier 2022
Pas d'enthousiasme excessif pour ce dernier Lelouch, on retrouve les conviction du cinéaste en toile de fond : la valeur du temps présent, la nécessité de savoir en profiter, et la valeur de l'amour avec aussi une réflexion philosophique sur la manière d'appréhender le temps et les épreuves de la vie. L'ensemble est bon mais on est quand même plombé par le sort du principal protagoniste Gérard, incarné par Gérard Darmon (ceci étant, le message perdait de son sens si la mort n'était pas autant présente), et on est surpris aussi de revoir Robert Hossein, la rencontre de ces deux comédiens est une bonne trouvaille, et il y a en d'autre dans ce film, comme avec Lino Ventura qui réémerge du passé. A voir pour réfléchir un peu sur le temps qui passe et tenter de revenir à l'essentiel..
Je suis allée voir le "dernier Lelouch", plus que le film lui-même dont je n'avais pas lu le pitch, par contre remarqué le casting : les habitués très connus, bien entendu et quelques nouveaux, plutôt connus aussi. "L'amour c'est mieux que la vie ", joli programme. Consciente d'aller voir une comédie bien-pensante et classique; même les scènes décalées en présence de Jésus et sa bande restent très réalistes, terre à terre ( interrogatoire de police au début! ) ce qui a d'ailleurs un certain charme et renforce l'aspect humoristique. Le 50ième ! film "anniversaire grandiose", bel hommage à tant de comédiens et comédiennes "lelouchiens" (peut on dire ainsi ?) ou bien films "testament" prévus en 3 chapitres: Amour, Amitié, Argent. Des dialogues très écrits, des jolies phrases toutes faites, prêtes à l'emploi, comme si on avait voulu les caser à tout prix avant une possible fin, des reparties qui se veulent profondes mais qui sont parfois prétentieuses, "trop point n'en faut" car le tout manque cruellement de naturel. Début du film, on est installé dans notre fauteuil et je me dis "ça sera quitte ou double". Après le visionnage, en fait pas si simple de se définir "pour ou contre"... une forme de frustration. Séduite par ces hommes et femmes (Sandrine Bonnaire lumineuse !) mais détachée face à ce monde artificiel et superficiel (Non ce n'est pas pour un effet de style, même si la rime est facile). Cependant le lendemain j'y repense et déjà envie de voir la suite. Alors ni pour ni contre, ni oui ni non
C’est une réalisation de Claude Lelouch 62 ans après son premier film Le Propre de l'homme. Le scénario a été écrit avec Pierre Leroux, Grégoire Lacroix et Valérie Perrin. Ils ont tous collaboré avec lui sur un ou plusieurs films.
L'Amour c’est mieux que la vie est un petit événement, car c’est le 50ème film de Claude Lelouch. Une productivité qui le verra aller vers de belles réussites comme La Bonne année en 1973 ou Un homme et une femme en 1966, mais aussi des échecs à l’image de Chacun sa vie en 2017 et Les Parisiens en 2004. C’est donc un réalisateur loin de faire l’unanimité. Il n’a par exemple jamais reçu de César mais compte à son palmarès deux Oscars pour le Meilleur scénario original et le Meilleur film étranger pour Un homme et une femme. Son travail ne peut cependant qu’être salué pour sa longévité.
Le début de ce nouveau film est un peu lunaire. Une scène d’introduction dans un commissariat qui est en fait un hommage pour Oui et non.., une comédie dramatique qui ne vit jamais le jour. Ce passage est un peu en décaler avec le reste même s’il y a des tentatives pour la raccorder au reste du film. Cela ne semble pas illogique mais plutôt superflu. Après, en soit, les échanges sont plutôt pertinents. Le fameux Jésus dit des choses qui ont le mérite de porter à réflexion.
D’une façon globale, ce sera le cas lors de plusieurs passages du film. Les thématiques de l’amour et de la mort font ressortir quelques très bonnes phrases comme “Mourir ne fait pas de moi un héros” ou “L'Amour c’est mieux que la vie” qui est tellement clé que cela en sera le titre. Cependant, si on retire ces quelques passages poétiques, il ne reste pas grand-chose. La relation de Gérard est somme toute standard malgré le côté ultimatum de la maladie. Quant à la bande de potes, il n’y a rien de fou. On ne rit pas aux éclats, ni ne s’émeut particulièrement de ce qui se passe.
Ce qui va soutenir cette comédie dramatique est la performance remarquable de Gérard Darmon. Grâce à lui, on arrive à maintenir notre attention. Cet acteur créé quelque chose autour de lui qui fascine. Ce n’est pas suffisant pour cataloguer le film de réussite, mais sans lui, ça aurait pu être un total ennui. Il faut aussi souligner la belle prestation de Sandrine Bonnaire. Par contre, la déception vient d'Ary Abittan et Philippe Lellouche qui sont assez fades. Ils n’apportent pas le côté pétillant qu’on attend d’eux. À noter la belle surprise de Kev Adams qui sans être transcendant montre que s’il n’a pas un rôle à faire l’imbécile, il peut être un bon acteur.
Magnifique 50ème De Lelouche Une belle philosophie sur la vie, l'amour, l'argent, et l'honnêteté, il faut bien suivre les dialogues. Le film est bien rythmé début à la fin avec de la bonne musique. Les acteurs jouent bien leur rôle surtout Gérard Darmon et Sandrine Bonnaire. Je vous recommande vivement d'aller voir ce film.
Monsieur Lelouch ou l'Ode à la Vie signe à 84 ans signe un fragile chef d'oeuvre (COVID oblige) et s'engage à nous parler de Toute Éternité car "L'Amour c'est mieux que la Vie" n'est que le premier volet d'un tryptique dont on a hâte de voir le Pivot central.
« Tout ce qu'on fait dans la vie, de bien ou de mal, c'est pour aimer ou être aimé. » Dans ce cas précis, Gérard ne fait rien pour aimer ou être aimé, ce sont ses deux vieux amis, Ary et Philippe, qui veulent lui offrir une dernière histoire d'amour avant de mourir. Ce nouveau Lelouch est un film sur l'amitié, l'amour, la vie et la mort. Un ode à la vie avec un rapport à la mort très serein avec Gérard qui accepte son destin. On pourrait voir ça comme de la résignation, mais j'ai surtout vu cette personne comme un homme en paix avec lui-même et ce qu'il a vécu. S'il est teinté de nostalgie et de mélancolie, le film n'est jamais lourd ou larmoyant, il est même plutôt réconfortant et léger, car comme Gérard, on n'a pas peur de ce qui pourrait arriver. On retrouve la marque Lelouch avec de beaux instants de vie filmés avec simplicité. Le naturel qui ressort de cette histoire, de ces acteurs et de ces échanges en est presque bouleversant par moment. Le casting est fantastique. J'ai adoré ces trois amis et cette petite et douce romance fait son petit effet. Ce n'est pas le film le plus marquant de la filmographie de Claude Lelouch, mais ce "L'amour c'est mieux que la vie" est un film charmant et attendrissant qui m'a fait passer un agréable moment.
La seule vraie partie intéressante reste 'idylle entre l'ami condamné et une escort girl prise à son propre piège. L'actrice en séductrice est à la fois une bonne et une mauvais idée, d'abord elle est touchante et quasi en contre-emploi mais dans le même temps comment croire à un escort, donc une pro, qui soit si timorée et/ou hésitante ?! On notera une magnifique scène de rencontre sur la péniche, merveilleusement écrite et filmée, du pur Lelouch haute qualité. Malheureusement, il est comme toujours capable du pire comme du meilleur dans le même film. Outre le diable qui en fait des caisses, on ne croit pas une seconde à un Kev Adams champion de boxe, et il y a tout de même un malaise concernant Ary Arbittan, acteur actuellement accusé d'agression sexuelle qui joue justement un coureur de jupon. Mais le pire est l'abus des images d'archives ainsi que de nombreux passages musicaux, non pas que ce soit désagréables mais ils composent une part importante sur la durée et on se dit que finalement Lelouch n'a pas grand chose à dire ni à raconter. Dommage... Note indulgente ! Site : Selenie
L’affiche nous l’annonce, voilà le 50ème film de Claude Lelouch. Si le 49ème était le meilleur depuis longtemps (les retrouvailles de Trintignant et Anouk Aimée cinquante après) et redonnait espoir, celui-ci est le pire depuis longtemps. Le générique nous annonce aussi « une comédie presque dramatique », c’est un peu cela, on se sait pas vraiment ce que l’on voit. L'histoire est mal écrite, entre interventions de Jésus et du diable, alignements de clichés et de poncifs, rendant le récit ringard et inintéressant au possible, le tout mal mis en scène. Le pire est l’interprétation, tout le monde est mauvais (bon, j’ai toujours eu un gros problème avec Darmon). La seule qui tire son épingle du jeu est Sandrine Bonnaire, toujours parfaite, même dans les pires navets (et pourtant elle n’en fait pas beaucoup), Béatrice Dalle et Clémentine Célarié sauvent de peu l’honneur aussi. Bref, Lelouch est retombé dans ses travers, l’amour, la vie, la mort, toujours un peu le même film depuis soixante ans, en recyclant ses vieilleries avec des extraits tenant lieu de flashbacks. A éviter donc...
Un 50e Lelouch qui sent le réchauffé, avec cette ode à la vie un peu naïve, avec des longueurs, mais sincère et bienveillante, traversée par quelques moments lumineux.
Probablement le plus mauvais film de Lelouch. Ennuyeux , indigeste , scénario sans queue ni tête , long......je n'ai pas réussi à comprendre quel message le réalisateur tentait de nous faire passer . On n'y comprend absolument rien. Un désastre. Seule Sandrine Bonaire apporte une certaine fraîcheur ...non pas que son jeu soit spectaculaire , mais voir sur écran une actrice quinquagénaire non botoxée tient du miracle en 2020.
Bon une fois de plus Lelouch fait du Lelouch on prend les mêmes et on recommence En fait l'histoire pourrait être assez originale mais ça part un peu dans tout les sens et on a un peu de mal à y croire c'est un peu gros style Sandrine qui a à peine vu Gérard et qui en tombe déjà éperdument amoureuse De jolies partitions de jazz une excellente musique des acteurs pas au top mais pas mauvais au final film sympa mais un peu bancal
J’ai toujours eu de la tendresse pour Claude Lelouch. J’ai vraiment aimé son virage avec « Les Uns et les autres », film choral qu’il va répéter à l’infini… avec plus ou moins de bonheur.
« L’amour c’est mieux que la vie » se répète et répète sa filmographie. Ça tourne en rond, mais comme d’habitude, ça tourne bien, la mécanique Claude Lelouch est bien huilée. C’est la griffe Lelouch, c’est ainsi. Je comprends que cela peut être lassant à la longue. Et comme d’habitude, la direction d’acteur est agréable. J’ai noté la présence de Kev Adams qui, pour la première fois, ne m’a pas irrité ! Boxeur, il a musclé son jeu (j’assume le mot) sous la direction de Claude Lelouch.
Film testament ?
Le fait de relier le personnage de Robert (Robert Hossein), père de Gérard (Gérard Darmon) au film « Uns et les Autres », a quelque chose d’émouvant. Comme le père de Sandrine Bonnaire qui nous renvoie encore plus loin avec Lino Ventura (« La bonne année »). Un film album de famille qui peut paraître lourd pour les uns !
Apparemment, son « testament » n’est pas terminé, puisque « L’amour c’est mieux que la vie » s’inscrit dans une trilogie. J’attendrai religieusement la lecture complète dudit testament ! Pour l’avoir entendu dernièrement sur France Info, il semblerait que l’optimisme de Claude Lelouch n’a pas fini de constituer un bel héritage pour ceux qui comme moi l’ont apprécié…
Gérard Darmon a l’honneur d’être la tête d’affiche du cinquantième film de Claude Lelouch. On y retrouvera d’ailleurs d’autres de ses fidèles comédiens tels que Sandrine Bonnaire, Philippe Lellouche, Béatrice Dalle, Ary Abittan ou Elsa Zylberstein. Dans “L'amour c'est mieux que la vie” Gérard va bientôt mourir. Ses amis veulent lui offrir un cadeau, lui offrir une dernière fois le grand amour. Ils embauchent alors une prostituée qui aura la lourde charge de se faire aimer. Y parviendra-t-elle dans le mensonge ou est-ce l’honnêteté qui payera son contrat ? Filmée avec entrain, la comédie romantique est optimiste et fait sourire sans prétention. Le duo Darmon-Bonnaire est pétillant et ce, malgré toute la prévisibilité du scénario. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Pour le scénario, il faut s’accrocher car cela commence bizarrement … comme un Lelouch diront les mauvaises langues. Néanmoins, j’aime ce réalisateur prolifique et sa façon de mettre en scène ses histoires. On n’a pas tous les jours la chance d’avoir un « Itinéraire d’un Enfant Gâté » ou un « Attention Bandits ! » mais ce « L’Amour c’est mieux que la vie », avec ses façons de se raccrocher aux précédents films du réalisateur, ses réflexions philosophiques et ses numéros d’acteurs, fait son petit effet. Et puis Gérard Darmon qui vient de fêter son 18ème anniversaire (puisqu’il est né un 29 février !) se bonifie avec l’âge et retrouve un grand rôle à la mesure de son talent vu dans « Le Cœur des Hommes ».
"L'amour c'est mieux que la vie"; c'est dit et c'est chanté dans ce film de Lelouch dont le titre évoque un sujet de bac philo en même temps qu'il annonce une nouvelle péroraison du cinéaste à propos de la vie, l'amour, la mort et Dieu qui veille sur tout ça. A ce sujet, sa foi fait dire à Lelouch et lui fait filmer quelques niaiseries. Le préambule mystique du film, spoiler: dans un commissariat , n'est pas loin d'être ridicule. Le coeur du sujet se présente en même temps que le personnage de Gérard Darmon qui n'a plus que quelques semaines à vivre, parce qu'il a trop fumé, et à qui ses amis, sans le lui dire, offre une escort-girl chargée de lui faire croire à une dernière histoire d'amour.
Dans "Salaud, on t'aime" tourné par Lelouch quelques années plus tôt, on ne croyait pas du tout à l'histoire d'amour entre Sandrine Bonnaire et Johnny Hallyday; la pauvre Sandrine remet ça ici avec l'autre mourant que joue Darmon...et on n'y croit pas davantage. La relation entre les deux relève du coup de foudre improbable, alimenté par des aphorismes lelouchiens et un dialogue prosaïque à travers lequel on ne retrouve pas l'apparence de sincérité ou la fantaisie des rencontres amoureuses si souvent filmées par le cinéaste. C'est un amour sans chair ni passion, juste dialectique...et bavard. Malgré tout les respect que m'inspire Lelouch, je trouve qu'il est devenu un peu rasoir avec ses thématiques et ses croyances...Un seul moment m'a touché dans ce film, c'est la dernière apparition du vieillard Robert Hossein, qui devait mourir quelques mois plus tard.