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François A.
28 abonnés
187 critiques
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5,0
Publiée le 31 janvier 2022
Le 50ème film de Claude Lelouch, un évènement à ne pas rater ! Film remarquable en effet. Claude Lelouch puise dans sa propre source d'images pour redonner notamment des séquences des "Uns et des Autres" en particulier qui tombent à point nommé quand il s'agit de revoir Robert Hossein jeune. On apprécie d'ailleurs ces dernières séquences tournées avec ce grand acteur, un bel hommage ! Ce film s'annonce comme le premier d'une trilogie qui couronnera ainsi la très brillante carrière de ce réalisateur hors pair ! C'est déjà un film culte qu'on a envie de revoir. Bravo, et merci à tous les acteurs et actrices, à Jésus et à Dieu qui n'est qu'Amour !
Cette comédie dramatique, parfaitement dirigée par Claude Lelouch, nous propose une très belle histoire d'Amour et d'Amitiés. Il nous offre une collection de scènes savoureuses, comme la garde à vue de Jésus aux dialogues jubilatoires, la séquence "Acteur Studio" des trois copains ... Soutenue par de belles séquences musicales et un casting prestigieux, cette aventure nous transmet toute une palette de ressentis : humour, gravité, et émotion avec Robert Hossein ... Merci à Mr Lelouch de nous offrir pour son cinquantième film, cette délicieuse parenthèse. avec ce merveilleux duo d'acteurs formé par Sandrine Bonnaire et Gérard Darmon.
Lelouch continue à faire du Lelouch, et c'est naturel ! Mais les ressorts habituels sont fatigués et ne nous font plus bondir. Bon film quand même plein de nostalgie, mais qui ressemble à un début d'épilogue d'une filmographie hors normes. Mais on voudrait tant retrouver le souffle d'Itinéraire d'un enfant gâté, les uns et les autres, tout çà pour çà, un homme et une femme etc...
Trainé par une amie, démarré avec de très fortes mauvaises appréhensions, je m’attendais vraiment à passer un sal moment. Quelle surprise! Le film, d’auteur, était, frais, sincère, profond, fort, authentique, au-delà d’une singularité qui serait difficile de décrire… A la manière d’un ‘Tout s’est bien passé’ porté par André Dussollier, Gérard Darmon prend ici les traits d’un homme en fin de vie parlant de la mort avec facilité face à des proches pas du tout prêts, les personnages ont tous un rôle qui s’emboitent, du plus réaliste au plus farfelu, pour une histoire surréaliste et pourtant si probable. Belle découverte.
Claude Lelouch est le papy du cinéma, celui qu'on place en bout de table lors des repas de famille. Il est bloqué dans un univers dépassé et ne pige plus rien aux discussions. Lorsqu'il prend la parole, on se tait, on l'écoute avec respect, mais on sourit car on sait tous qu'il radote. Lui qui fut si créatif dans sa jeunesse, lui qui révolutionna le monde du 7e art, cela fait maintenant 30 ans qu'il répète inlassablement le même cinéma : un cinéma bavard, pseudo-philosophique, qui n'est qu'une succession d'aphorismes (malheureusement plus proches des pensées de Marc Lévy que du Gai savoir de Nietzsche). Un film lassant, sans intérêt. PS : Par contre, Claude Lelouch n'a pas perdu le sens des affaires. Un grand bravo pour cette longue scène où Gérard Darmon cite de nombreux extraits du livre "Changer l'eau des fleurs" de Valérie Perrin... qui n'est autre que sa conjointe !
Un film rempli de bienveillance et d'amour, malheureusement ça suffit pas pour en faire un bon film. On s'ennuie à mourir, les dialogues sont pas incroyable et le tout paraît poussiéreux et très très vieillot. Il est temps de s'arrêter je pense. Dommage car la première scène du film est dingue, dommage que le reste ne suive pas du tout.
Difficile de se passionner pour cette galerie de vieux portraits, pour cette réalisation usée jusqu'à la corde qui se veut alerte mais se révèle inféconde. On sait déjà tout. Tout ce que Lelouch se donne un mal de chien à raconter. Et les acteurs dans tout ça ? Ils font correctement leur job mais même en sachant cela, le film est épuisant à regarder.
J'ai assisté à votre avant première , j'étais toute excitée de vous voir et de découvrir ce film . Vos films sont très intéressants , mais celui ci est une vraie catastrophe. Le thème aurait pu être tellement mieux traité , mais de la façon dont vous l'avez fait , il en devient ridicule et inintéressant . Je suis vraiment déçue . Sandrine Bonnaire , est une grande erreur de casting , je sais qu'elle fait partie de votre cercle d'acteurs , mais , Monsieur Lelouche , oubliez la , d'autres actrices , sans les nommer , sont tellement géniales , invitez les dans vos films . Bref une grande déception .
un poème digne d'un réalisateur hors pair et des acteurs qui excellent dans leur domaine. Un film d'une grande générosité sur l"amour et d'une magnifique réalité sur la mort.
J’adore Claude Lelouch, mais il en fait trop. Il sait super bien filmer les acteurs et actrices, il sait super bien filmer tout court…. Mais pourquoi souligne-t-il autant les choses? Pourquoi stabilobosse-t-il tout dix fois, vingt fois, trente fois? Pour en rajoute-t-il autant au lieu de suggérer simplement et de se faire confiance? Les spectateurs ne sont pas des idiots. J’ai regardé avec plaisir son 50e film, j’en garderai un bon souvenir comme pour tous ceux que j’ai vus. Je ne lui en veux pas d’être ce qu’il est, car au final, je sais que c’est un amoureux. Et je préfère toujours un amoureux qui en fait trop que le contraire…. Et puis il a réalisé « Les uns et les autres », qui reste mon préféré et que j’ai dû revoir vingt ou trente fois dans ma vie (et que je reverrai encore). Donc cinq étoiles (pour l’ensemble de sa carrière d’amoureux) parce qu’en amour on ne compte pas!
Tendre, émouvant !! Un très bon Lelouch, vivement la suite... Les gens ont applaudi J ai apprécié les chansons de Charles Trénet ainsi que le retour sur ces acteurs qu on aimait tant Merci Monsieur Lelouch , continuez à nous faire rêver.
D'ordinaire plutôt frileux au style Lelouch "moderne" (post-Itinéraire d'un enfant gâté, qu'on lui adore), on allait à reculons à la séance avant-première à Deauville. Et finalement, on revient sur notre a priori : ce fut une bien agréable séance. L'intrigue principale de la relation amoureuse impossible, des gags "entre potes" qui nous ont fait sourire, le délire "avec Jésus" qui nous a fait mourir de rire (vraiment, une idée farfelue qu'on a validée jusqu'au bout, excellente !), la célébration de la vie par sa proche finitude, le beau casting, le sensible Gérard Darmon et la pétillante Sandrine Bonnaire, une agréable BO "so jazzy"... Vraiment, on ne s'attendait pas à croiser tout cela en chemin dans ce L'Amour c'est mieux que la vie, tourné dans un Paris maintenant sous la coupe de la Covid (ce qu'on a pu rire en face de nos reflets à l'écran : "T'as oublié ton masque !" - "Ah oui, zut !", "On check avec le coude ?"... Hilarant, et si vrai). On a même été ému par la fin, et on a aimé le peu de temps d'écran de Kev Adams (navré pour ses fans, mais on est subjectivement très peu amateur). En contrepartie on a souvent apprécié les gags liés aux deux jeunes amis de Gérard (oui, ici tout le monde a son vrai nom en tant que nom de rôle... Drôle, intime, narcissique ? En tout cas : déstabilisant), bien interprétés par Ary Abittan et Philippe Lellouche. On regrette seulement la rengaine chantée du titre (vous allez l'entendre environ cent fois, tenez-vous prêt à cet infernal disque rayé), et le côté très bobo parisien qui ne peut s'empêcher de surgir par moments (ce qu'on finit toujours par pardonner à Claude Lelouch). Ce premier opus d'une trilogie (potentiellement déjà tournée, on le devine) nous donne envie de la continuer, vivement les années suivantes, les blagues sur la Covid devenues obsolètes, on l'espère.
C'est du Claude Lelouch pur sucre..... Si vous n'avez pas aimé les précédents, il en sera de même ; pour les autres, on se régalera d'abord d'un casting XXL, des deux personnages phares Sandrine ( S Bonnaire) et Gérard (G Darmon) - en effet les acteurs portent leur prénom - excellents dans leurs rôles, et des amis Ary (A Abittan) et Philippe (P Lellouche) inséparables de Gerard qui lui apporteront sous forme de cadeau, cette ultime histoire d'Amour. Evidemment, c'est un poil cliché, mais les sourires de Sandrine, les moments choisis à écouter du Jazz et voir danser ce groupe, à bord de bateau mouche sur la seine, à travers Paris et ses monuments magiques, sont plutôt agréables et de bon goût. J'ai bien apprécié, même si c'est pas une nouveauté pour ce réalisateur aux 50 films, d'anciennes scènes d'anthologie avec par exemple Lino Ventura, Robert Hossein, L'aventure c'est l'aventure, un + une, Tout ça pour ça.... en incrustation dans l'image, très subtil et simplement évocateur ! D'ailleurs l'image comme à son habitude est de haute tenue ( éclairages, travelling ). Bon rythme, les lenteurs permettent de dégager des expressions et des postures parlant d'elles-mêmes. La poésie est poussée - sans doute un peu trop - dans la présence de Dieu et du diable - qui apparaissent dans certaines scènes, comme les vrais décideurs de son existence... Est ce utile ? Je ne pense pas mais cela se respecte ..... Astucieuse annonce de la suite programmée... On reverra donc du Lelouch ....!!