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Caine78
6 948 abonnés
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3,0
Publiée le 17 juin 2015
Je n'aime pas forcément tout ce que fait Diane Kurys, mais elle est parfois capable de viser juste et de nous toucher, ce qui est le cas ici. A travers une émotion discrète, un agréable parfum de nostalgie et des personnages relativement nuancés et aux multiples faiblesses, la réalisatrice signe une œuvre très autobiographique mais avec beaucoup de pudeur, de tendresse et de sincérité, aidée en cela par une belle troupe d'acteurs (Nathalie Baye et Jean-Pierre Bacri en tête, où seule Valeria Bruni Tedeschi apparaît comme une grosse erreur de casting). Rien d'extraordinaire, mais une œuvre simple et tendre par une Kurys humble et authentique : une jolie surprise.
C'est un film de vacances de plage à la Tati, l'humour en moins. Diane Kurys a su s'entourer d'un casting particulièrement bien choisi et on s'amuse de voir cette brochette d'acteurs alors plus jeune de 26 ans ! C'est la seule chose amusante. Bacri est déjà dans le même registre : con et râleur. Mais ce qui évite à ce film de tomber dans le désintérêt, ce sont les enfants qui jouent avec beaucoup de spontanéité : en particulier Julie Bataille qui est ado et qui a , les gênes d'une excellente comédienne : on reconnaît sa frimousse joviale et souriante et c'est déjà un poison (elle jette des suppositoires dans le bac à poissons) ! Mais aussi Emmanuelle Boidron qui jouera longtemps les utilités comme fille de Navarro, puis essaiera en vain de succéder à son père commissaire. Elle se fait plus discrète aujourd'hui. Un film sans prétention dans lequel on aurait pu éviter l'abandon d'un chien qui n'ajoute rien à cette aventure aussi délabrée que le couple Berry-Baye de l'histoire.... willycopresto
Très jolie chronique familiale tendre et touchante. Le regard de la cinéaste est vraiment doux et en même temps éloquent. De très beaux moments d'émotion également lors de la scène où elle annonce le divorce à ses enfants par exemple. Des scènes familiales très jolies. La plage évoque toujours la famille, la joie. Et ici on a une joie plutôt douce amère bien retranscrite par Diane Kurys. Il y a en plus un plaisir non dissimulé pour le spectateur de voir les acteurs d'aujourd'hui dans leur jeunesse.....
Mon film culte,qui m'a donner envie de faire du cinéma et de m'y intéressé de plus prêt!.Merci à diane Kurys d'avoir eu l'intelligence avec Alain le Henry d'écrire ce magnifique film que depuis PERSONNES à pu égaler ou faire mieux!.Je le connait par coeur et pourtant je pleure toujours à la fin!.Avec aussi des vu magnifique de ma sublime et formidable région des pays de la loire que j'aime encore + grâce à ce film!.MERCI Diane!.
La famille, les vacances, la plage, l'amour, les disputes... Vous l'aurez compris, Diane Kurys nous ressort toute la panoplie. "La Baule-les-pins" ressemble donc plus à une vaste illustration des vacances qu'à un film. Et sans la bonne interprétation des adultes qui dégagent une certaine sympathie, et quelques scènes assez justes sur le plan humain, tout cela n'aurait eu aucun intérêt. Car la principale faiblesse réside dans les scènes avec les enfants. Les situations qui les concernent sont parfois consternantes car absolument pas écrites et mises en scène. Enfin, le film est assez malhonnête dans la sens où il se plaît à faire durer les moments sympathiques et à tendance à ne pas vouloir éterniser les passages plus dramatiques (des fois que le confort du spectateur serait mis en danger !!!). On sourit donc de temps en temps, mais c'est bien l'exaspération qui l'emporte.
On connait le talent de Diane Kurys pour nous raconter des chroniques familiales attachantes aider en cela par des acteurs de grand talent , une jolie réussite .
En dehors du fait que je sois résident de la ville en question,"la Baule les Pins"(1990),m'a laissé un souvenir nostalgique,celle sur l'enfance et les vacances.Diane Kurys se raconte elle-même dans cette chronique estivale se assant à la fin des années 50.Sa photographie,volontairement daté,souligne qu'on se situe dans une autre époque,et qu'il faut adopter le regard des deux fillettes,dont les parents sont sur le point de divorcer(chose très peu courante à l'époque).Nathalie Baye,la vulnérabilité même,se laisse aller à l'adultère avec Vincent Lindon.Zabou Breitman est enceinte jusqu'aux yeux,et Jean-Pierre Bacri peut marmonner contre la Terre entière.Candide,imparfait et daté quand même,ce film est tout de même attirant par la sincérité de ce qu'il raconte.
Le film est assez daté fin des années 80, avec tous les clichés stylistiques de l'époque. Mais dans l'ensemble, il dépeint bien le climat houleux de vacances familiales où les relations entre les individus sont cahotiques. Il n'évite pas les lieux communs et l'exagération, mais alterne judicieusement les scènes comiques et dramatiques. On prend plaisir à regarder ce film porté par une pléiade d'acteurs en grande forme.
Un film que l’on a l’impression d’avoir déjà vu dix fois tant son propos est banal et souvent traité. Chronique familiale située artificiellement dans une France des années cinquante fort mal reconstituée et dans un lieu que l’on a du mal à reconnaître, La Baule-les-Pins est un film creux, fait de petites scènes sans aucun liant, racontant une histoire conventionnelle de couple qui se sépare sous les yeux impuissants des enfants. Diane Kurys racontant là son histoire personnelle, on comprend qu’elle y ait pris de l’intérêt et on lui souhaite que cela ait été thérapeutique. Pour le spectateur voyeur que nous sommes du coup, un gros malaise suit quand même cette exposition finalement assez impudique et taillée à la hache de prétendus bons sentiments. Les acteurs ont l’air de réciter leur rôle et la réalisation est médiocre. Un film totalement inutile auquel j’attribue une étoile dans un élan de générosité !
La Baule-les-Pins est une belle comédie dramatique à la française de Diane Kurys. Une belle mise en scène, une belle distribution avec des acteurs convaincants comme Nathalie Baye, Richard Berry ou encore Zabou Breitman, un excellent scénario avec de bons dialogues… Bref c’est un film qui m’a fait passer un agréable moment. 13 / 20.
Diane Kurys explore son enfance dans les années 50 et fait revivre à l’écran l’expérience douloureuse du divorce de ses parents. Ce projet éminemment personnel se transforme en jolie chronique de cette époque révolue où les femmes étaient encore à la maison et où les hommes se croyaient tout permis parce qu’ils ramenaient l’argent à la maison. Le tout est entrecoupé des aventures de vacances des enfants où nous retrouvons pêle-mêle les amours adolescentes, les parties de « docteur », les blagues faites aux adultes et les peurs que l’on se fait à se perdre à la recherche de cabanes mystérieuses. Cet enchevêtrement savamment dosé évite au film d’être trop pesant à la narration du drame que vivent les adultes. Les acteurs sont bien sûr fort bien dirigés comme toujours chez Kurys avec une palme pour Bacri dont c’est ici la deuxième collaboration avec Kurys. Nathalie baye quant à elle est fort accorte en femme libérée des fifties et le fuseau lui sied fort bien.
Deleuze disait que la littérature n’est pas "raconter sa petite affaire personnelle" et pour les films ? Ici on en plein dedans. C'est gentillé et sympathique seulement en dehors d'une scène de violence aussi inattendue que sans suite, on reste dans le train train des vacances d'une jeune fille, sans doute inoubliable pour elle mais pour nous?