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Marc L.
44 abonnés
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3,5
Publiée le 17 juin 2021
Quoiqu’il soit capable, comme beaucoup de réalisateurs japonais, de passer d’un genre à l’autre avec aisance, sans pour autant témoigner d’une personnalité marquée (là aussi, comme beaucoup de réalisateurs japonais), Takashi Shimizu est surtout connu pour avoir initié la franchise ‘Ju-on”, connue et adaptée en Occident sous le titre ‘The grudge’, qui fut l’un des films d’horreur les plus authentiquement terrifiants du début des années 2000. Le voir revenir à ses premières amours suscite donc un intérêt immédiat, même si le résultat s’avère bien différent des spectres blafards aux longs cheveux noirs qui ont assis sa réputation. ‘Inunaki’ est avant tout un film d’atmosphère, consacré à une malédiction familiale aux contouQuoiqu’il soit capable, comme beaucoup de réalisateurs japonais, de passer d’un genre à l’autre avec aisance, sans pour autant témoigner d’une personnalité marquée (là aussi, comme beaucoup de réalisateurs japonais), Takashi Shimizu est surtout connu pour avoir initié la franchise ‘Ju-on”, connue et adaptée en Occident sous le titre ‘The grudge’, qui fut l’un des films d’horreur les plus authentiquement terrifiants du début des années 2000. Le voir revenir à ses premières amours suscite donc un intérêt immédiat, même si le résultat s’avère bien différent des spectres blafards aux longs cheveux noirs qui ont assis sa réputation. ‘Inunaki’ est avant tout un film d’atmosphère, consacré à une malédiction familiale aux contours imprécis et qui tacle au passage une certaine faculté de la société japonaise à pratiquer l’amnésie sélective. Avec un minimum d’effets pour les apparitions fugaces de ses revenants, ‘Inunaki’ se montre pourtant plus efficace que tous les films qui usent et abusent du jump-scare à grands renforts de mouvements de caméra désordonnés et de violons stridents. Même les effets spéciaux, objectivement assez ratés quand on voit ce qui existe aujourd’hui, possèdent un côté “à l’ancienne” qui accroît ironiquement le sentiment de malaise. Il ne faut toutefois pas espérer couiner de crainte comme lorsqu’on avait découvert The Grudge pour la première fois - oui, je l’avoue, il m’arriva de couiner à un âge plus tendre - mais alors que sauf exception, l’épouvante, qu’il soit américain, espagnol ou asiatique, a connu des heures plus glorieuses, un film qui se risque à autre chose qu’à surexploiter avec un conformisme désolant un concept trop malingre pour tenir la distance mérite qu’on s’y intéresse...même si ‘Inunaki’ aurait sans doute gagné à dégraisser son intrigue que sa complexité finit par rendre un peu trop confuse.rs imprécis et qui tacle au passage une certaine faculté de la société japonaise à pratiquer l’amnésie sélective. Avec un minimum d’effets pour les apparitions fugaces de ses revenants, ‘Inunaki’ se montre pourtant plus efficace que tous les films qui usent et abusent du jump-scare à grands renforts de mouvements de caméra désordonnés et de violons stridents. Même les effets spéciaux, objectivement assez ratés quand on voit ce qui existe aujourd’hui, possèdent un côté “à l’ancienne” qui accroît ironiquement le sentiment de malaise. Il ne faut toutefois pas espérer couiner de crainte comme lorsqu’on avait découvert The Grudge pour la première fois - oui, je l’avoue, il m’arriva de couiner à un âge plus tendre - mais alors que sauf exception, l’épouvante, qu’il soit américain, espagnol ou asiatique, a connu des heures plus glorieuses, un film qui se risque à autre chose qu’à surexploiter avec un conformisme désolant un concept trop malingre pour tenir la distance mérite qu’on s’y intéresse...même si ‘Inunaki’ aurait sans doute gagné à dégraisser son intrigue que sa complexité finit par rendre un peu trop confuse.
D'habitude je suis fan du cinéma horrifique asiatique... Mais je dois bien avoué que celui-ci m'a plus que déçu. Entre les scènes prévisibles, une narration hachée et l'absence de moment de terreur tout est fait pour que ce film tombe dans l'oubli. Une soirée horreur de perdue en ce qui me concerne :(
J'aime la J-horror car il faut reconnaître que c'est un sous-genre de l'épouvante/horreur avec une ambiance particulière et un style éloigné des productions occidentales , sans l'abus de jumpscares par exemple. Inanuki a donc retenu mon attention quand j'ai reconnu le nom de Shimizu auteur du culte The Grudge. Malheureusement je ressors déçu de mon visionnage, il y avait mieux à faire avec cette histoire de fantômes et le film est brouillon et nous perd à quelques moments. Je n'ai pas non plus retrouvé l'atmosphère anxiogène que j'attendais, ou du moins par petites touches trop rares. Comme d'habitude les acteurs donnent l'impression de surjouer pour la plupart , mais c'est inhérent au cinéma asiatique et je m'y suis fait avec le temps. Mon dernier grief sera contre les effets visuels parfois limite malgré quelques bonnes idées. C'est donc moyen et un peu mou mais le mystère autour de ce fameux village d'Inanuki et des origines de l'héroïne permet de maintenir un certain intérêt.
Excellent film, le suspens est à son comble du début à la fin, avec une pointe de tristesse. Bien évidement le film n'est pas conseillé au personnes sensibles.
L'histoire part un peu dans tous les sens et nous laisse avec pas mal de questions. Rares moments de suspens et fin pas terrible. Pour résumé film moyen qui fait à peine frissonner.