"1BR : The Apartement" est un thriller horrifique écrit et réalisé par David Marmor. Quant à la distribution, on retrouve Naomi Grossman connue pour son célèbre rôle de Pepper dans American Horror Story. Nous avons ici tout du thriller qui cache de multiples facettes et plusieurs sous-genres. Le personnage/l'actrice principale est très mignonne, elle est continuellement exploitée en surface au fil de l'histoire. On se pose rapidement la question sur la lucidité ou la force de notre protagoniste. Nous allons rapidement être pris de compassion pour ce personnage au triste destin et le fait de n'avoir fait que des mauvais choix accentuent encore plus la peine qu'on peut avoir pour elle.
On commence par d'abord découvrir l'environnement et un voisinage bien trop convivial tout en y notant secrètement une longue liste de suspects pour l'événement à venir. En ne sachant pas pour autant tout à fait quoi nous allons encore avoir à faire, quoi que... C'est facilement trouvable dans les grandes lignes, ça paraît assez prévisible de temps à autre, mais le métrage n'oublie malgré tout pas d'amener un bon premier petit retournement de situation au bout la première partie. Une première partie qui laisse doucement place aux nuits bruyantes et dérangeantes qui vont rapidement s'enchaîner, jusqu'au moment où tout finit par rapidement prendre une réelle ambiance de huis clos pour offrir une deuxième partie de film, un ton plus strident et oppressant, mais toujours sur la retenue malgré la violence qui suit.
Il est vrai qu'à ce stade (en deuxième partie) une petite partie de violence y trouve également une place au fond dans tout ça, eh non, je ne parle pas uniquement de la violence psychologique, elle est aussi physique bel et bien physique ! Cependant, passé un temps de la seconde partie le métrage s'épuise rapidement cela finit par malheureusement un peu tourner en rond jusqu'à s'engouffrer dans des dialogues inutiles et interminables qui sont souvent là pour combler. L'histoire n'a rien de grandement originale sur la forme, mais cela peut être appréciable, surtout si on aime ce genre thriller avec un semblant de huis clos et un sujet à la/de ''Ratter'' (Harcèlement), mais pas seulement.
De plus, l'histoire rappelle de près ou de loin également certaines grandes références dans le genre comme ''Frontière(s)'' par exemple pour ne citer que celui-ci, même si celui-ci est d'un niveau plus subtil et plus doux pour ne pas dire un gros cran en dessous et différent. Le point le plus positif de ce long-métrage est surtout cet aspect de réalisme, car malgré des détails un peu tirés par les cheveux cela se tient assez bien ce qui rend l'histoire d'autant plus effrayante. Une œuvre qui cela dit est assez complète, malgré un manque d'explication sur certains points.
Enfin bref, comme toujours je tente toujours de faire au plus court, mais ce long-métrage étant loin d'être parfait, mais n'étant pas non plus totalement mauvais laisse pas mal de chose à en dire. C'est globalement correct malgré ses longueurs, ses quelques prévisibilités et un manque de souffle, nous avons tout de même une bonne idée dans le fond ! Il parvient malgré tout à tout juste tirer l'épingle de son jeu, sans pour autant être un exemple ou parfait.