AlloCiné
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Roub E.
Cette histoire de duel en Michel Serrault et Nathalie Baye sur fond de secret de famille dans un milieu bourgeois m a fait penser à du sous Chabrol. La mise en scène est sans grandes idées et si le suspens est plutôt bien tenu, le rythme reste tout le long sur une forme d électrocardiogramme plat.
La guerre psychologique tendue et pleine de rancœur entre un père et sa belle-fille où tous les coups sont permis, portée par l’intense face à face Michel Serrault/Nathalie Baye.
Alain Jessua filme l'antagonisme et la lutte à mort entre un père et sa belle-fille que le premier vient de surprendre en plein adultère. Désormais, Paul et Catherine s'observent à la dérobée, l'un et l'autre vulnérables, lui paralysé dans un fauteuil roulant, elle sous la menace d'être dénoncée.
Voilà le décor du drame. Un drame bourgeois dont la mise en scène manque de caractère et de relief. Mais, surtout, on ne ne croit pas beaucoup à la haine que se vouent les deux personnages, auparavant si proches. Autant on admet l'amour blessé et la rancune de Paul (M.Serrault), incapable de pardonner, autant on n'imagine mal sa bru (N.Baye) tentant de s'en débarrasser par le meurtre...
Une si petite cause engendrant des effets si excessifs relève habituellement d'un action de psychopathes ou de méchants (de cinéma), ce que ne sont, à l'évidence, ni Paul ni Catherine. Dès lors, le sujet, réduit à un cas de figure théorique, perd de sa crédibilité et, consécutivement, le suspense de son efficacité. Cette faiblesse, dans l'esprit, du sujet enlève de l'intérêt à la relation entre les deux personnages, qu'on aurait préférée moins radicale et plus subtile. D'autant que Serrault et Nathalie Baye forment un couple séduisant.
Voilà le décor du drame. Un drame bourgeois dont la mise en scène manque de caractère et de relief. Mais, surtout, on ne ne croit pas beaucoup à la haine que se vouent les deux personnages, auparavant si proches. Autant on admet l'amour blessé et la rancune de Paul (M.Serrault), incapable de pardonner, autant on n'imagine mal sa bru (N.Baye) tentant de s'en débarrasser par le meurtre...
Une si petite cause engendrant des effets si excessifs relève habituellement d'un action de psychopathes ou de méchants (de cinéma), ce que ne sont, à l'évidence, ni Paul ni Catherine. Dès lors, le sujet, réduit à un cas de figure théorique, perd de sa crédibilité et, consécutivement, le suspense de son efficacité. Cette faiblesse, dans l'esprit, du sujet enlève de l'intérêt à la relation entre les deux personnages, qu'on aurait préférée moins radicale et plus subtile. D'autant que Serrault et Nathalie Baye forment un couple séduisant.
weihnachtsmann
Un duel feutré, silencieux. En retenue mais tendu et dans une violence sourde.
L'un veut se venger et l'autre tuer.
Le suspense est présent et l'ambiance noire tout à fait rendue avec le cynisme en cerise sur le gâteau.
L'un veut se venger et l'autre tuer.
Le suspense est présent et l'ambiance noire tout à fait rendue avec le cynisme en cerise sur le gâteau.
La vengeance est un plat qui se prépare bien comme il faut. Quand beau papa tombe sur sa belle fille dans les bras d'un de ses employés, rien de tel qu'un accident pour perdre sa soit disant" voix " . Mais la belle fille est machiavélique et ferra tout pour éliminer son bourreau. Pas mal du tout . Serrault est comme d'habitude excellent.
Un drame psychologique, escalade de coups bas qui vaut surtout pour la confrontation entre M. Serrault et N. Baye.
Cet excellent suspense bourgeois / manipulateur n'offre pas vraiment une verte respiration en règion bordelaise où s'affrontent brillamment Michel Serrault et Nathalie Baye! L'artiste patriarche quasi muet (Serrault) y travaille sans filet pour dèjouer les petites magouilles perverses de sa belle fille (Baye). Mais jusqu’où va mener cet ètrange jeu du chat et de la souris ? [...] Ça transparait d'un charme d'antan et on apprècie fort bien cette adaptation du roman de Lay que n'aurait certainement pas renièe le malicieux Claudel Chabrol auquel Alain Jessua adresse implacablement quelques rèfèrences! Une belle rèussite des 80's qui repose essentiellement sur ses comèdiens chevronnès! Assez pour pouvoir les filmer à contre emploi! C'est anecdotique mais la masseuse tant apprècièe du film n'est autre que la maîtresse du boucher de "Carne" et "Seul contre tous". A noter la très jolie musique au piano de Michel Portal...
ManoCornuta
Ambiance très chabrolienne dans ce film où Michel Serrault et Nathalie Baye se livrent un duel tout en finesse et cruauté, avec autant de sous-entendus dans les mots que dans les silences et les regards. Le trait est parfois un peu forcé mais le film dans son ensemble, avec une brièveté bienvenue, génère un suspense plutôt efficace.
Scénario squelettique résumable en deux lignes, scènes hors-sujet; lenteurs et longueurs insupportables; gros ennui!
C'est un film d'acteurs et de ce côté-là on est servi, Serrault dans un rôle quasi muet peut s'en donner à cœur joie à coup d'expressions faciales, Nathalie Baye pour sa part a rarement été aussi affriolante, c'est vraiment un plaisir de voir jouer ce deux-là. En priorisant le jeu des deux acteurs vedettes, Jessua a semblé reléguer la clarté du scénario au second plan et c'est sans doute dommage car avec un rythme différent nous aurions sans doute eu un chef d'œuvre.
pierrre s.
Sur fond de secret de famille, un film très plaisant à suivre (quoique classique) avec un intéressant duel entre Michel Serrault et Nathalie Baye.
Excellent. Une ambiance qui peut rappeler "J'ai épousé une ombre" également avec Nathalie Baye. Un thriller parfaitement maîtrisé, une excellente direction d'acteurs et un scénario qui vous tient en haleine jusqu'à la fin. J'adore ce genre de film Chabrolien : une belle maison bourgeoise, un parc magnifique, une famille aisée et heureuse au sein de laquelle se glisse un grain de sable. Serrault-Baye- Jessua, un beau trio qui nous offrait là un film remarquable.
soniadidierkmurgia
Alain Jessua est un auteur à part dans le cinéma français, un peu dans la veine de Boisset mais avec une façon de flirter avec le fantastique bien à lui. Ce film nous offre une prestation remarquable de Michel Serrault et de Nathalie Baye qui s’affrontent dans un face à face sans merci dont on ne comprend pas très pourquoi il démarre et continue si fort alors que tout semble rapprocher ce beau-père et sa belle fille. Jessua nous montre qu’il ne faut pas grand chose pour semer le désordre et installer la haine y compris dans les milieux les plus feutrés.
A priori ce petit drame ne paye pas de mine, avec sa réalisation digne d'un téléfilm et son pitch vu et entendu des centaines de fois dans le cinéma français - avec ce que cela implique en termes de secrets de famille et trahisons en tous genres... Mais le rôle de composition ahurissant du regretté Michel Serreau, la beauté perverse de Nathalie Baye et la présence de Suzanne Flon au générique font de ce film d'Alain Jessua un thriller de haute volée, qui évoque les codes du cinéma hitchcockien et son ampleur romanesque. Pas moyen alors de perdre une miette de ce divertissement modeste ainsi qu'intelligent qui nous plonge dans l'esprit d'un vieille homme aussi blessé que blessant, aussi honnête que calculateur et aussi malin que poire ( Alain Jessua prend le parti de nous mettre de son côté dès le premier quart d'heure, malgré son aigreur et son impotence ). C'est une réussite totale qui promet un supense au cordeau et un casting édifiant, malheureusement assez méconnu des cinéphiles. Culte, pour ma part...
Le film peine à décoller et est souvent ralenti par des scènes guère utiles, reste les très bonnes compositions de Michel Serrault et de Suzanne Flon.
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