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Simon Bernard
140 abonnés
549 critiques
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4,0
Publiée le 4 décembre 2022
Annie Colère est un film intéressant pour plusieurs raisons. Il est d'abord pédagogique et historique en nous mettant au cœur d'une époque et d'une cause, montrant qu'en parallèle du combat de Veil se menait un autre combat pour l'avortement. Ensuite, il s'agit du chemin d'un personnage qui s'épanouit dans le militantisme petit à petit et qui trouve sa place. Les acteurs sont saisissants.
Superbe film , film avec un coté documentaire . Le combat des femmes pour l'I.V.G. Une époque pas si lointaine ; cela nous montre l'envers du décors , lecomment se passait les
Annie Colère est le plus beau film que j'ai vu au cinéma cette année. J'ai beaucoup pleuré. L'histoire n'est pas triste, au contraire. L'héroïne trouve la voie de son émancipation en avortant et en avortant d'autres femmes, dans les années 1970. À une époque où l'IVG était encore interdit.
Annie Colère rappelle l'histoire du MLAC (Mouvement pour la liberté de l'avortement et de la contraception), que je ne connaissais pas. La société française porte aux nues Simone Veil pour avoir légalisé l'IVG, mais qui se souvient du combat de ces milliers de personnes (en grande majorité des femmes) qui ont pratiqué des avortement clandestins et milité pour la liberté de disposer de leurs corps ?
Les personnages secondaires du film sont très importants, très beaux aussi. J'ai particulièrement aimé Hélène, jouée par Zita Hanrot. Je félicite la réalisatrice Blandine Lenoir pour ce chef d'œuvre, et l'actrice principale Laure Calamy pour la justesse de son rôle.
J'espère qu'Annie Colère sera projeté dans toutes les écoles de France, au plus vite.
Après « L’événement » d’Audrey Diwan , Blandine Lenoir revient sur les années noires de l’avortement, un an avant l’adoption de la loi Veil. Avec un parti pris radical cette fois, l’observation clinique du travail des bénévoles du MLAC. Ces femmes aidées par quelques médecins hommes pratiquent au grand jour, mais en toute illégalité des interruptions de grossesses. De la théorie à la technique , de l’élaboration à la pratique, rien n’échappe à Blandine Lenoir dont l’engagement manifeste pour l’urgence se fait au détriment de l’émotion. Celle-ci ne pointe qu’au travers du quotidien de l’héroïne de plus en plus partagée entre sa vie privée et la nécessité sociale et humanitaire de rejoindre le mouvement . Laura Calamy en est à nouveau le porte-drapeau mais la raison demeure à hauteur d’une mise en scène sans tapage. Et d’une direction d’actrices exemplaires : Zita Hanrot, India Hair, Rosemary Standley retroussent les manches, très convaincantes.
Film qui forcement touchera le public féminin et quel combat. Le film lui est bien joué , l'acte de l'avortement est très bien expliqué , peut être trop et la repetition de ces actes et la longueur du film un peu fastidieux vers la fin.
Annie colère pose clairement les enjeux, les dilemmes et les contradictions de ce mouvement de lutte pour l’avortement. Le film est instructif à défaut cinématographiquement abouti. En effet on est plus proche du film tv que tu grand film.
Un film rempli de tendresse et de bienveillance au travers du combat d'un groupe de femmes. Annie Colère nous plonge au milieu des années 70, dans l'époque de la découverte de l'émancipation des femmes et de toutes les difficultés auxquelles elles font face. Après avoir vu Simone, un très bon film pour comprendre l'histoire derrière la loi Veil.
Ce film nous apprend tant de choses qu' on ne peut que le conseiller' avortement était un combat pour lequel on mourait ou allait en prison il y moins de 50 ans. le sujet est abordé avec délicatesse et porté par des acteurs d' une grande justesse.
Mi comédie, mi documentaire, Blandine Lenoir nous offre 2h d'un combat pas si vieux, si crucial pour la défense et surtout l'avancée des droits des femmes sur elles-mêmes.... Presque surréaliste à notre époque ou le téléphone sans fil semble avoir toujours existé ! Mise au devant de la scène une fois encore, après "Antoinette dans les Cévennes" il y a 2 ans, décidément Laure Calamy a quelque chose du couteau Suisse, bien entendu dans un registre très différent, intimiste, militante, et collective...Très beaux portraits de femmes, avec Claudine (India Hair), Hélène (Zita Hanrot) ou Monique (Rosemary Standley) et bien d'autres. Si colère fait référence aux manifestations pour se faire entendre, l'accent n'est absolument pas celui-ci, bien au contraire, Bienveillance et Douceur étant omniprésentes. Très belle interprétation, avec des décors des années 70' qui nous sont chers, comme les autos... et un film "précieux"....!!**
Oui, d'accord. Film un peu guimauve et naïf, même si l'intention de faire revivre ces événements est bonne, notamment pour la jeune génération pour leur faire comprendre ce qu'a été la vie des femmes avant la loi Veil. Les acteurs sont tous bons. Laure Calamy (Annie) fonce tête baissée dans cette mission qu'elle prend à bras le corps, délaissant ses enfants. Heureusement que sa fille aînée est assez grande pour s'occuper de son petit frère...sinon, comment aurait elle fait ??? Quant à sa bienveillance vis à vis de sa voisine, elle ne semble plus du tout se préoccuper du sort de son jeune voisin, devenu veuf avec 6 enfants.....cela m'a interpellé !!! Et puis, film, encore, une fois de plus, mais cela devient la mode, trop long. 2 heures, car les même scènes se reproduisent à l'infini, mais c'est le thème du film....
Je m’attendais à rien concernant ce film ; récupérant les thèmes évidents du film que j’ai trouvé décevant “Simone, le voyage du siècle” ; j’étais un peu sceptique. Et pourtant j’ai sincèrement trouvé le film bien malgré quelques failles. Le scénario est très honnête et la mise en scène est brutale mais il n’en reste pas moins long avec des moments de creux contingents.
Il est vrai que le scénario est touchant du début jusqu’à la fin mais il est aussi vrai que le rythme est extrêmement lent, ce qui pourrait devenir ennuyeux à la longue. Malgré tout, le récit reste très intéressant mais je trouve tout de même que les 20 dernières minutes ne sont pas nécessaires et servent juste à rajouter une couche didactique à leur propos. Effectivement, le film est globalement didactique mais n’en fait pas trop, c’est-à-dire que j’ai pas eu l’impression que l’on m’enfonçait des idéaux (nobles et évidentes) à coup de marteau dans le crâne. D’autant plus que les dialogues sont très naturels (excepté la dernière séquence qui paraît trop écrite), et les protagonistes ont vraiment de belles évolutions. L’histoire nous fait une énorme mosaïque des cas de figures d’avortement dont les femmes ont fait face.
La mise en scène ne préfère pas faire de belles images, simplement pour faire de belles images ; elle presque brute ; je trouve qu’elle manque de poésie et c’est en ça qu’elle est ennuyante, elle n’est pas assez stimulante. Mais au moins la moindre ambition visuelle est forte et se mémorise bien. Du point de vue de la musique, il n’y a pas grand chose ; voire rien du tout ; la musique apparaît très peu de fois, mais elle est très chouette mais je la trouve trop peu marquante. Mais en soi, la réalisation est vraiment qualitative et montre énormément de symbolisme dans ses plans ; et la photographie est concrètement très belle. Elle manque juste de développement de décors et de présence musicale.
C’est sans grande surprise que je compte recommander ce film qui propose une anthologie de situation lié à l’avortement avant la loi Veil. Le scénario est bon et la réalisation n’en est pas moins, simplement il y a quelques longueurs surtout vers la fin. Mais globalement, rien de dérangeant.
Aucune objectivité : Laure Calamy plus ce sujet si difficile si crucial, abordé avec tant d'intelligence et sensibilité, cette nécessité absolue d'en parler, encore et encore ... Informer toujours, sensibiliser absolument. Alors sans objectivité aucune je le dis toute suite pour moi la réussite est totale 5/ 5 , 10/10... Histoire du MLAC (Mouvement Pour la Liberté de l'Avortement et de la Contraception) ancêtre militant et hors la loi des planning familiaux qui a permis ensuite de rentrer dans une certaine légalité malgré les restrictions de la loi Veil et celles qui ont suivi. Évidemment résonnance avec l'engagement de Simone déjà évoqué récemment dans le biopic du même nom. Retrouver Delphine Seyrig qui a signé le manifeste des 343 et son engagement un vrai plaisir. Au delà de la légalisation de l'IVG c'est aussi l'émancipation de la femme, une prise de conscience de leurs , nos existences. Important historiquement et qui le reste tout autant aujourd'hui, rien n'est jamais acquis, certains discours en Amérique en sont les tristes preuves. Je le dis sans féminisme batailleur ce film est juste avec réalisme, nécessaire, incontournable. Histoire plein de nuances qui aborde tant de sujets, qui touchent la place des femmes. Ce film dénonce en racontant simplement la vie de tous les jours de ces femmes des années 70. Excellente reconstitution décor, costumes, crédibilité des images . Comment dit ont "Fraternité au féminin " ? ah oui sororité ! Parce que c'est de ça aussi dont il s'agit de solidarité, d'entraide, de tendresse L'émotion y est forte et porte continuellement tout le film. Réentendre absolument la chanson du générique final, "L'Hymne des femmes", texte féministe de 1971, interprétée par Rosemary Standley (chanteuse du groupe Moriarty) . Douce Monique qui fredonne mélodieusement "Les enfants du Pirée", beauté de la scène par sa puissance, émouvante et douloureuse réalité. Film vu en tant que femme Film réalisé par une femme Film sur les femmes Film jouait surout par des femmes et pas n'importe lesquelles. Casting sympathique, empathique, si juste et naturelle. Alors je m'interroge quel regard l'homme peut il porter sur ce film et je souhaite ici lui donner la parole et de lui laisser les derniers mots, il me dit : "J'ai vraiment aimé ce film, il est bouleversant. Jamais je ne me suis senti autant "femme" qu'en regardant cette histoire ".
nul ! mièvre, sans histoire, très peu crédible. on s'ennuie et il n'y a pas vraiment d'histoire. ce n'est pas un film de cinéma, même si Laure C est quand même une bonne actrice
Une chronique de la France des 70's et de la sororité qui s'y met en place. Ou comment cette solidarité féminine va faire face à la solitude et au jugement qui peuvent s'emparer de certaines d'entre elles quand elles pratiquent cet acte jugé alors comme illégal.
De beaux portraits de femmes pour ce film choral, sans tabou et plein de justesse, sur le droit de choisir et de disposer de son corps comme on l'entend. Et une nouvelle preuve que rien n'est jamais acquis sans combat. 7,5/10.