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Mrik S.
58 abonnés
27 critiques
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5,0
Publiée le 2 novembre 2022
Parce qu'il faut davantage de premiers films comme Jacky Caillou qui ose s'aventurer sur des thèmes et des récits différents, qui ont une vraie envie de cinéma dans les images et qui trouvent des acteurs captivants. Une très belle découverte.
Jacky Caillou vit dans les Alpes auprès de sa grand-mère, une magnétiseuse. Il apprend d’elle les secrets de ses pouvoirs. Une citadine et son père viennent la consulter pour une maladie de peau. Un loup hante les bois avoisinants et tue les brebis.
"Jacky Caillou" appartient à un courant original du cinéma français : le fantastique rural. Ce n’est pas le premier film du genre : "Petit Paysan" l’avait tangenté avec le succès que l’on sait (César du meilleur acteur et du meilleur premier film en 2018), puis "La Nuée" et "Teddy" avaient creusé ce sillon étonnant. Il s’agit, si l’on en suit le cahier des charges, de distiller une dose de fantastique dans un récit naturaliste qui se déroule dans un milieu retiré sinon hostile.
Il y a plusieurs degrés dans le cinéma fantastique. Le plus vulgaire joue sur nos peurs primales : peur du noir (les fantômes), peur de la mort (les zombies), peur de la sexualité (les loups-garous)…. Plus subtil celui qui ne va pas dans ce registre là et qui se borne à distiller un malaise, à faire douter du monde qui nous entoure, à lui ajouter une dimension qu’il n’a pas. C’est là que se situe "Jacky Caillou".
Le problème de ce sous-genre là est son manque de crédibilité. spoiler: "Jacky Caillou" voudrait nous faire croire qu’un rebouteux peut guérir une jeune femme lycanthrope. Il faut donc, à rebours de toute raison accepter qu’une jeune femme puisse se transformer en loup et qu’un magnétiseur puisse la guérir ce sort. C’est beaucoup. C’est trop . Le charme incandescent de Lou Lampros (remarquée dans Ma nuit) et le talent de la révélation Thomas Parigi (dont le physique d’un bloc rappelle celui de Anthony Bajon) ne suffisent pas à donner de la chair à cette histoire d’amour.
Tout se résume à l’affiche du film et aux sentiments qu’elle inspire : d’autres que moi lui trouveront peut-être une sauvage beauté, un charme mystérieux. J’avoue que je la trouve au contraire un peu ridicule.
j'aurais tellement aimé pouvoir mettre 5/5! parce que l'idée de base est très bonne. mais je suis déçu et je le regrette. le contexte alpin, l'atmosphère, le contexte de l'univers particulier des magnêtiseurs aurait pu permettre de faire un très beau film. malheureusement on se perd dans l'histoire, surcharge d'effets sonores, visuels avec l'image qui tremble tout le temps à donner le mal de mer... vraiment dommage, ça aurait été tellement sympa de développer le rôle de la grand mère qui est très attachante, voir davantage de beaux paysages alpins, aller à l'essentiel dans l'histoire, faire des plans plus simples, laisser les choses s'installer d'elles mêmes sans vouloir les imposer par des effets, faire plus de psychologie du magnétiseur... y avait un vrai concept, dommage dommage mais bravo pour l'idée.
Un récit qui s'approche du réalisme magique qu'on peut trouver dans le dernier film d'Alice Rohrwacher pour offrir un film touchant et sensible, un premier essai réussi.
Originalité, une sorte de conte moderne. Les acteurs sont très authentiques, L’enfant Sivan Garavagno joue bien son premier rôle. Paysages provençaux magnifiques, musique originale avec l’accordéon. Film d’auteur.
Excellent film, d'une grande originalité. Thomas Parigi nous fourni une grande prestation, tout en ayant l'air de jouer a minima. L'image, la lumière et la région du Verdon nous ravissent en permanence. Personnellement, je me suis débarrassé d'un zona en quelques jours, il y a bien longtemps par un magnétiseur, aussi j'ai vraiment cru à une bonne partie de l'histoire, le reste c'est du fantastique bien dosé. Pour son premier long métrage, Lucas Delangle frappe fort. Je vais attendre avec impatience la suite.
Coscénariste de "Les Météorites", Lucas Delangle réalise son premier long-métrage qui est un conte folklorique entre naturalisme et fantastique. Jacky, comme il est surnommé, vit avec sa grand-mère Gisele qui est guérisseuse. Elle reçoit des personnes chez elle qui espèrent être guéries de leurs maux. Jacky s'intéresse de plus en plus à ce don dont il pourrait avoir hérité et il va vite avoir l'occasion de se tester... Ce mélange entre ruralité et fantastique m'a fait penser à "Teddy". S'il n'y a pas forcément de comparaison à faire, j'ai quand même préféré le film des frères Boukherma qui était plus distrayant. Ici, il n'y a rien de mémorable avec une histoire cousue de fil blanc et un mélange des genres pas très efficaces. Pour ma part, ce n'est pas que c'est mauvais, c'est juste que ce n'était pas un film pour moi.
Je n'ai rien compris à ce film dont le scénario est un mélange de genres confus entre le fantastique et le magnétisme ce qui est dommage pour ce dernier , interprétation peu crédible
Le film commencait bien avec une histoire de magnétiseur transmission....mais hélas l'histoire du loup garou a gaché le film et a partir de ce moment tout n'est qu'ennui et si le film bascule dans le fantastique, il n'apporte aucun suspens aucune intrigue, ennui ennui. Je dirais qu'un court métrage aurait suffit pour cette histoire aucunement originale.
Le scénario ne tient pas du tout, le mélange de genres, fantastique et terreux, ne fonctionne pas, les acteurs secondaires sont exécrables .vseul le jeune acteur principal se sauve du naufrage ! les différentes critiques positives , voire enthousiastes, sont bien complaisantes...
Jacky Caillou n'a pas usurpé sa place dans la sélection de l'Acid pour l'édition cannoise 2022. Ce conte, tourné en grande partie dans la région du Verdon, se révèle plutôt original, avec un virage inattendu, dans le registre du film forestier, et forcément inquiétant, déjà traité dernièrement par un jeune cinéma français qui n'hésite plus à s'aérer, loin de ses sempiternels récits urbains. Le héros est le petit-fils d'une magnétiseuse qui s'interroge sur ses propres dons alors qu'un loup rôde dans les alentours. L'occasion pour le réalisateur de Jacky Caillou d'ancrer profondément son intrigue dans un terroir riche en gueules authentiques (les acteurs non-professionnels sont nombreux) et d'y ajouter une touche fantastique, avec un animal toujours mythique, qui a nourri moult fables plus ou moins fantasmées dans notre patrimoine culturel. Dans son paysage-écrin, le film progresse avec fluidité, sans céder outre mesure aux impératifs pressés du suspense. Que manque t-il à Jacky Caillou pour toucher à l'excellence ? Peut-être davantage d'assurance dans la mise en scène de Lucas Delangle (c'est une première œuvre et cela se voit un peu) et une direction d'acteurs un peu moins lâche, même si les deux personnages principaux sont interprétés avec justesse par Thomas Parigi et Edwige Blondeau.
A la mort de sa grand-mère magnétiseuse d'un petit village, Jacky Caillou (Thomas Parigi) va tenter de perpétuer les dons légués par celle-ci. Film de genre de Lucas Delangle, la réalité et le fantastique se mélangent à travers cette jeune femme malade spoiler: qui va s'avérer être une louve tueuse de brebis . Pas vraiment attiré par le surnaturel, je n'ai que trop peu goûté à ce film assez scolaire et parfois paresseux. Malgré une pointe de poésie, ce "Jacky Caillou" frôle l'amateurisme parfois, que ce soit dans le jeu des acteurs, ou dans un scénario faiblard. L'ensemble est assez ennuyant et ne m'a pas captivé (c'est un euphémisme). Pas terrible du tout.
Lire la critique entière ici : https://doisjelevoir.com/2022/10/29/jacky-caillou-le-don-mystique-du-magnetisme/
C’est le premier long-métrage de Lucas Delangle. Pour écrire le scénario avec Olivier Strauss, il s’est appuyé sur son enfance dans un petit village de la Sarthe, où il y avait beaucoup de magnétiseurs. Jacky Caillou a été présenté à l’ACID au Festival de Cannes 2022. Ce drame fantastique français sort le 2 novembre 2022 en salle.
Direction la région montagneuse des Alpes-de-Haute-Provence pour découvrir ce monde inconnu des citadins. Entre la grand-mère magnétiseuse et le contexte du loup sauvage chassé par les ruraux, l’immersion est une réussite.
Le spectateur vit une ambiance mystique. Perdue au milieu des forêts et des rocheuses, l’atmosphère est prenante. La musique vient appuyer beaucoup de passages où il est montré l’aspect marginal des personnages. On sent qu’il y a une volonté forte de s’appuyer la nature. Paradoxalement, le côté fantastique ne va pas être mis en avant alors que son importance est capitale dans le scénario.