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    Saint Omer
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    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 février 2023
    « Saint Omer » (2022) est le premier long-métrage de Alice Diop, franco-sénégalaise. Il se base sur un fait divers (curieux terme) : l'histoire d’une mère sénégalaise qui a laissé sa fille de 15 mois sur la plage de Berck-sur-Mer la nuit à la marée montante pour que la mer l’emporte. Laurence Coly (Guslagie Malanda dont c’est le premier rôle) est donc jugée devant la cour d’assises de St Omer. Dans la salle Rama (Kayije Kagame dont c’est également le premier rôle) est une jeune femme sénégalaise poursuivant des études de lettres. L’accusée reconnaît les faits, plaide non coupable et espère que son procès lui permettra de comprendre le pourquoi de son acte. Depuis son arrivée en France, elle se juge dans une spirale négative : bien qu’inscrite en Fac de Droit, elle n’a pas passé sa licence avant de se passionner pour la Philosophie, et elle est en ménage avec un sculpteur beaucoup plus âgé qu’elle qui n’est pas divorcé, a une fille de son âge et revoit son épouse toutes les semaines… Rama ne cherchant pas à comprendre le pourquoi de cette situation de mise à l’écart. Elle cachera sa grossesse, accouchera seule alors que le père voulait être présent, et ne promènera jamais sa fille dehors. Son propre père n’est pas à l’audience, retenu par des affaires au Cameroun. Sa mère est présente mais Laurence dira qu’elle a été toujours très distante d’elle, n’ayant rien en commun avec elle … et sa mère ne prendra pas la parole. Curieusement il n’y a aucune déposition d’un psychiatre et Rama parlera de sorcellerie par défaut, de maraboutage à distance sans jamais montrer de signes d’émotion.
    Rama regarde sans cesse Laurence et enregistre même son procès pour écrire un livre. Elle est elle-même enceinte de 4 mois et dans un court instant le regard de Laurence rencontrera celui de Rama avec – peut-être - une sorte de « Shining » ?
    Le film se termine avec la plaidoirie de son avocate qui est brillante et évoquera les cellules chimériques, ces cellules du fœtus qui traversent le placenta et s’implantent chez la mère avec peut-être une espèce d’hérédité transmise de fille en fille, de chimères présentes chez chaque mère. Le jugement n’est pas rendu, on voit la salle d’audience vide… puis 3 petites scènes dont je n’ai pas du tout compris l’intérêt.
    Un film féministe sur la maternité et sur le versant monstrueux de chacun de nous, mais dont j’avoue ne pas avoir saisi toute la finesse… Un film de plus de 2 h sans fioriture filmique ni jeu d’acteur exceptionnel mais récompensé par un Lion d’Argent, le prix Jean Vigo et qui représentera la France aux prochains Oscars.
    ffred
    ffred

    1 702 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    J’attendais beaucoup de ce film. De par le sujet d’abord, déjà quelques prix ramassé (prix Jean Vigo, meilleur premier film à Venise, ce n’est pas une référence on le sait) et il représentera la France aux prochains Oscars. Très vite, j’ai vu que ça ne collerait pas. Je n’ai adhéré à rien. À la mise en scène sèche, vide, aride. Au scénario qui m’a laissé de glace, sans émotion, au jeu des acteurs très théâtrale, avec une diction qui m’a tout de suite agacé, avec l’impression qu’ils récitent leurs textes. Du coup je les ai tous trouvés peu convaincants, pas du tout crédibles, sauf la jeune actrice qui jour l’accusée. Guslagie Malanda a un certain charisme mais ça s’arrête là. Je ne me suis pas attaché aux personnages, je n’ai ressenti aucune sympathie ni empathie envers eux. Les deux histoires parallèles, celle de la journaliste (et tous ces flashbacks inutiles), qui n’amène rien à celle de l’accusée, ne m’ont, par conséquent, pas du tout intéressé. Au final, un film trop sec, désincarné, qui ne m’a procuré aucune émotion si ce n’est l’effroi devant le geste de la jeune mère (tirée d’une histoire vraie). Je n’ai été ni bousculé ni dérangé. J’en attendais beaucoup, je me suis ennuyé tout le long.Cela aurait ou être passionnant, dommage. Pas du tout aimé donc…
    Omg151
    Omg151

    64 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 novembre 2022
    Très beau sujet, hélas mal traité. La réalisatrice venant du documentaire est très mal à l'aise dans la fiction
    et la mise en scène. Cadrages fixes et montage sans rythme, qui finissent par lasser.
    Actrices très mal dirigées et scénario didactique qui ressemble à une dissertation.
    Le personnage de la mère reste opaque du début jusqu'à la fin, sans créer la moindre empathie ou horreur.
    L'ennui et l'indifférence nous envahissent, alors qu'il y a avait de quoi faire un film bouleversant.
    C'est dommage.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    202 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 novembre 2022
    Alice Diop veut faire une sainte de son personnage principal alors qu'elle est monstrueuse. La réalisatrice oublie un peu vite que, dans la réalité, une petite fille de quinze mois est morte noyée, toute seule, sur une plage glacée de Berck-sur-mer. C'est quand même fou de vouloir rendre cette femme sublime alors qu'elle a tué son enfant. Toutes les séquences avec la romancière pour intellectualiser ce fait divers, sont loupées, ridicules et inutiles. Ce film est trop écrit, trop pensé et surtout trop artificiel.
    Cinéphile eclectique
    Cinéphile eclectique

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 novembre 2022
    Lent... Long... Ennuyeux
    Zéro mise en scène
    Film sur la "maternité" alors que la réalisatrice occulte honnêtement l'enfant.
    Si vous n'avez pas de carte illimité, passez votre chemin, vraiment.
    J'ai failli m'endormir 5 fois.
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 novembre 2022
    Aîe, quel film, qu'est ce que c'est mauvais. Guslagie Malanda est monstrueusement mal dirigée, pas crédible du tout, idem pour Kayije Kagame, pas crédible non plus. Les textes sont beaucoup trop écrits, manquent de naturels. Mais surtout le film est monstrueusement (oui je me répète) ennuyeux, aucune émotion, aucune identification à un personnage possible. La mise en scène est ratée, trop de plans avec un seul personnage, on oublierait presque c'est une salle du tribunal. Le personnage de la romancière n'apporte rien d'intéressant au film, ah elle est enceinte, donc elle va se sentir concernée, mais là encore c'est raté. La fin qui propose au spectateur de faire partie des jurés ma laisse pantois, il y a belle lurette que je suis sorti de la salle et du procès, tellement le film sonne faux. Ce film est une catastrophe, pour le prochain, changez-tout Mme Diop.
    Frédéric F.
    Frédéric F.

    4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    Sujet intéressant mais horriblement mal traité ici. Les histoires des deux femmes se superposent sans aucun intérêt ni logique, on ressent peu d'émotion, on s'ennuie et attend la fin avec impatience.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    Une chose frappe à la fin de la projection de Saint Omer : la confrontation entre la sécheresse rigoureuse et froide de la mise en scène et la passion chaude des faits et de l'explosion émotionnelle qui jaillit au final. Difficile de pénétrer le film qui commence avec de longs plans fixes et des dialogues longs et très distanciés. Nous pouvons aussi reprocher la volonté obsessionnelle d'Alice Diop de faire contaminer le fait meurtrier de la femme avec l'écrivaine enceinte, pris d'une profonde angoisse. Peut-être est-ce trop appuyé mais l'idée confine au fantastique. Saint Omer a pour force la qualité sans faille d'une écriture précise, au cordeau comme en témoigne l'éblouissante plaidoirie de l'avocate. Tous les acteurs sont très bons et la mise en scène bénéficie d'une belle photographie. Le film, très pudique, est difficile mais il évite aussi le piège d'excuser la criminelle et permet d'élever le débat et de faire de cet infanticide un questionnement ontologique.
    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 474 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    "Saint Omer" encensé par la critique, Grand prix du jury de la Mostra de Venise cette année est un drame judiciaire moyen dans l'ensemble. En effet cette histoire tirées de faits réels (l'affaire Fabienne Kabou) n'est pas aussi percutante que je l'attendais, il manque clairement quelque chose à ce film, j'ai trouvé la forme brouillonne et le jeux des acteurs parfois approximatifs c'est bien dommage car le film qui se passe quasiment en huis clos (dans un palais de justice) s'avère parfois passionnante et instructive pour comprendre comment une femme a pu commettre un infanticide.
    Michel Moatti
    Michel Moatti

    7 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 novembre 2022
    j'étais hésitant mais je me suis pris la claque du mois ! c'est exactement pourquoi je vais au cinéma. j'étais bouleversé, interrogé, concerné, captivé... avec une économie de moyen parfaite, le scénario nous fait revivre un fait divers qu'on avait déjà jugé avec précipitation. et pourtant, pendant près de deux heures, la Cour d'assises, les flashback m'ont captivé et les larmes ont coulé. merci à Alice Diop de nous avoir offert ce moment rare !
    Liliane S.
    Liliane S.

    7 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 novembre 2022
    Très grande déception ! Je me suis franchement ennuyée. Le jeu des actrices, la manière de filmer...rien ne m'a plu. Le paralèlle entre les 2 vies est beaucoup trop "encombrant" et particulièrement celle de la narratrice !
    Joce2012
    Joce2012

    204 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 novembre 2022
    Film avec de nombreuses longueurs, scénario mal fait, c'est très ennuyeux et complexe, n'est pas le reflet de procès d'assises mais plutôt des commentaires personnels qui ne laissent pas au spectateur le choix de se faire son propre avis
    Alberti21
    Alberti21

    8 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 février 2023
    Écrit par 3 femmes, j’en attendais beaucoup, dont l’écrivain Marie N’Diaye, sœur du ministre de l’éducation actuel et par Alice Diop, Amrita David. Un sujet intéressant. Ce film ne tient pas ses promesses. C’est un documentaire scénarisé de la part de cette documentariste très bankable. Nullement politique car les raisons de l’acte ne sont pas recherchées. Les actrices ont un côté inquiétant flippant. Très sociologique qui revient à l’éternelle division personnes noires et blanches dans un film aux antagonismes forts. Mise en scène froide et qui en met plein la vue. Une prétentieuse dissertation scolaire très inspirée par Depardon et Bresson et qui a bénéficié du grand travail de Marie N’Diaye. Mme Diop a un discours contradictoire et cela se ressent mais c’est seulement elle qui est l’objet de ses films. Le fait divers émouvant est presque oublié. Il s’agit tout de même d’une petite fille qui est morte. Mme Diop malgré la starification devrait revenir à plus d’humilité pour traiter des sujets importants. Deux films sortis en moins de 6 mois, c’est bien trop. Ce film est si décevant.
    1film250mots
    1film250mots

    10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2022
    Saint Omer partage avec le procès judiciaire une forme de patience et de stationnarité. Le déroulement, minute après minute, laisse à la caméra tout le temps d’articuler les plans fixes qui captent au plus juste l’interprétation simple des actrices. Car à l’exception du témoignage de Luc Dumontet (Xavier Maly) - un grand moment de cinéma - Saint Omer est quasiment exclusivement féminin ; conçu comme un croisement de destins de femmes autour de la maternité, de l’infanticide, et de la culpabilité - suggérée dès les vidéos de femmes tondues.

    Le film d’Alice Diop exploite habilement son terrain pour nous faire pleinement endosser le rôle de spectateur-juré. Ce n’est pas un hasard qu’on omette de nous présenter les derniers citoyens tirés au sort car ce sont bien les numéros de nos propres sièges que le destin désigne. Le plan serré sur l’avocate nous confronte encore plus directement avec notre responsabilité.

    Ce qui sauve (et qui explique qu’on ne tranche pas), c’est une Laurence Coly (Guslagie Malanda) d’emblée coupable. On retrouve notre place de strict spectateur dans le retour à l’hôtel, le repas au restaurant, les flash-back. Ces espaces où la fiction reprend ses droits (nous sommes au cinéma, plus dans un procès filmé), mériteraient d’être plus larges pour donner davantage de relief à tous les petits procès qui se jouent aussi dans les coulisses autour du racisme et de la condition féminine et sociale.

    Un mot pour finir sur la place cardinale des respirations qui battent le rythme et qui aménagent une place à ce qui fait de Saint Omer un vrai film de cinéma : le procès intérieur.

    Retrouvez plus de critiques sur notre compte Instagram @1film250mots :)
    miouze
    miouze

    54 abonnés 158 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 novembre 2022
    Moyen. Moyen pourquoi ?
    Parce que d'un côté toute la partie concernant Laurence Coly et son procès était captivante. Les longs plans décriés par beaucoup ne m'ont pas gênée, l'oeil de la caméra remplace nos yeux comme si on était au procès : on fixerait longuement l'accusée lorsqu'elle parle, on fixerait longuement la président lorsqu'elle questionne etc... De plus l'actrice est hypnotique, difficile de détourner le regard pendant ses réponses ses aveux ses mensonges dénués d'émotions.
    Et d'un autre côté toute la partie concernant Rama, la prof écrivaine, était relou au possible, ses états d'âme insupportables (si si, j'ai compris le parallèle) et le charismomètre à zéro.
    Parfois les bons côtés l'emportent, là non, à cause de l'agacement généré.
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