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    Saint Omer
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    163 critiques spectateurs

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    Arthur Guezou
    Arthur Guezou

    150 abonnés 1 477 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    Le film français qui va représenter notre pays au Oscar. Wouah, ça ne peut être que très bon, et finalement, j'ai trouvé le film pas terrible et vide d'émotions (excepté dans la séquence finale). En fait, je trouve que la réalisation et le scénario sont cruellement chiants et monochromes.

    La réalisation n'a aucune ambition ; ce qu'on ne peut pas reprocher au film, c'est le fait qu'il n'y ait aucune fioriture. Sauf que ce manque d'extravagance rend l'intégralité du film long et chiant. Il y a deux petits détails de mise en scène qui rattrapent le film : dans un premier temps, les quelques flashbacks qui donnent de la consistance au personnage sont bien disposés. Ensuite, la musique, malgré le fait qu'elle ne soit presque pas présente, lorsqu'elle apparaît est très belle et plutôt impactante. Malheureusement, le film a un énorme problème de réalisation, c'est l'utilisation de la lumière qui est tout simplement chaotique ; elle ne cesse de changer d'intensité.

    Le problème de mise en scène se répercute sur l'histoire ; elle aurait pu être très intéressante mais avec la fadeur des plans, le temps passe extrêmement lentement, c'est pratiquement une torture. Heureusement, l'actrice principale joue vraiment bien et les autres acteurs en font de même. En occultant le jeu d'acteur, le récit reste globalement mal expliqué et mal rythmé, à tel point qu'on ne connaît rien de la finalité des différents personnages. Bien évidemment, le final du film est vraiment bien exécuté et on ressent l'émotion de tout le monde.

    C'est dommage mais je ne recommande pas ce film car je n'ai pas été réceptif à la mise en scène que j'ai trouvé trop fade et au scénario que j'ai trouvé trop peu lucide.
    Isabel I.
    Isabel I.

    34 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    Ne nous trompons pas, le personnage central est bien  Rama, l'écrivaine en recherche  de l'histoire, l'histoire de l'autre où peut-être aussi la sienne,  et non Laurence dans le box des accusés, immobile, impassible . C'est l'effet miroir qui est ici  important.
    Deux existences se côtoient dans un même film.
    Dans la forme, beaucoup de  lenteur , de tensions, des plans longs et silencieux, parfois  rythmés par une respiration saccadée. Les choses s'égrènent doucement, des sous entendus, des gestes qui suggèrent. Un suspense pour  une histoire dont on connait déjà la fin... enfin surtout pour Laurence Coly car que se passera t-il pour Rama ?
    Puis il y a le fond,  le plus évident, le déroulement du procès. Derrière un dispositif fictionnel le film est pourtant  quasi tourné comme un documentaire. Le lieu de tournage dans le  tribunal de Saint Omer, tourné dans l'ordre chronologique.  Les figurants ont suivi comme un procès en direct, avec de longs plans séquences. Ce qui n'appartient pas directement au procès se sont  les indécisions angoissées de cette jeune femme professeur écrivain seule  dans une chambre d'hôtel ... pourquoi  cet intérêt comme une obsession ? Cette fascination ?
    Remarquable plaidoierie de l'avocate qui reprend le véritable discours. Le choix de la réalisatrice a juste été de le compléter avec une métaphore fort intelligente et fort sensible sur les chimères. Et là se rejoignent les deux  expériences de ses 2 femmes, une forme de similitude. Les chimères une idée du lien, de la trace de la mère à l'enfant  mais aussi  de l' enfant à  la mère... éternelle. Importance de la culture africaine  entre ses deux femmes. Il est évoqué la sorcellerie, le maraboutage mais aussi la réelle fragilité psychologique...  les deux interprétations ne se ressemblent-elles pas ?  Personnellement ma lecture restera plus universelle. Je ne  nie pas  l'importance des origines mais c'est l'idée de la filiation, de la  transmission mère - fille qui m' a interpellée. La nécessaire  réconciliation  avec sa propre histoire pour que de  fille elle  puisse  se projeter vers le rôle de mère,  dépasser ses craintes, ses trauma , se sentir prête, se  débarrasser de ses peurs, de ses rancunes... regarder  la fillette qu'elle a été, revoir et comprendre sa mère. Réinventer le lien perdu. J'ai alors pensé à ce livre "Les divins secrets des petites Ya Ya" de Rebeccas Wells
    Remarquable à la fin la chanson "little girl blue " Nina Simone
    Bernard M
    Bernard M

    22 abonnés 448 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 novembre 2022
    Ce film frôle la catastrophe: il suit la mode actuelle ( absence de banc-titre au début, fin coupée court) mais il y a plus grave: la mise en scène est statique et le peu d'images extérieures ne donne pas envie d'aller dans la belle ville de saint Omer .On reste souvent sur notre faim faute de nous dévoiler suffisamment de choses sur les personnages et finalement on s'ennuie car on ne parvient pas à s'accrocher sur le sujet. Certes, les acteurs jouent très bien mais ne peuvent pas sauver cette histoire scabreuse et branlante
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    99 abonnés 313 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2022
    Ai vu "Saint-Omer" d'Alice Diop. Alice Diop est une documentariste qui signe ici son premier long métrage de fiction. Elle s'est inspirée de l'infanticide qui a défrayé la presse il y a quelques années. Il ne m'était jamais arrivé de pleurer devant une bande annonce, et celle-ci que j'ai bien vu une dizaine de fois au cinéma m'a systématiquement bouleversée à chaque fois. C'est dire à quel point j'attendais ce film avec impatience d'autant plus qu'il a gagné plusieurs prix au dernier Festival de Venise. Alice Diop et sa scénariste l'écrivaine Marie Ndiaye ont imbriqué deux histoires, celle de Fabienne Kabou qui a tué sa petite fille et celle de Marie Ndiaye qui a suivi le procès. Alice Diop utilise deux modes pour distinguer ces deux niveaux : le procès est filmé en caméra fixe "à la Bresson", face aux comédiennes, en plans séquences, c'est déchirant, c'est sublime de retenue, on est en plein chef d'oeuvre, le deuxième niveau est filmé un peu comme un documentaire caméra à l'épaule sous forme de flash-back et il explique pourquoi Rama, prof de Fac et écrivaine, reçoit de plein fouet l'histoire de cette Médée contemporaine africaine. Pour le coup c'est un peu trop explicite, attendu, beaucoup moins intéressant mais probablement nécessaire pour donner aussi du relief à ces journées de procès d'une intensité saisissante. En voyant le long métrage paradoxalement je n'ai pas versé une seule larme car elles coulaient à l'intérieur. Il a fallu une chanson de Nina Simone (Little Girl Blue) alors que le film est pratiquement sans musique pour la digue cède et que les flots ne soient plus contenus. Ce film n'est pas un mélo et la réalisatrice trouve immédiatement la bonne distance avec son sujet principal. Alice Diop a choisi des actrices époustouflantes. Tout d'abord Guslagie Malanda, dans le rôle de la mère accusée d'infanticide au charisme incroyable, déchirante de retenue. Tout le film repose sur ses épaules, sur ses regards et dès qu'elle n'est plus à l'écran, il se crée un manque immédiat. Une immense actrice est née. Valérie Dréville dans le rôle de la Présidente, qui essaye de comprendre l'inexplicable est d'une grande sobriété et ses silences, ses regards perdus pour chercher les bonnes questions, les bons mots sont magnifiques d'humanité. Et Aurélia Petit dans le rôle de l'avocate est saisissante lors de sa plaidoirie face caméra, ses immenses yeux bleus ouverts sur le monde et l'espoir d'une explication universelle, d'un éventuel pardon. Alice Diop n'a pas tout à fait fait confiance en son talent, à son histoire principale et c'est dommage que les flashbacks ne soient pas à la hauteur du chef d'oeuvre cinématographique qu'elle frôle en permanence. Un film magnifique sur l'indicible, le manque de communication, le choc des cultures, la misère humaine. Un film qui pose avec autorité un miroir aux spectateurs qui n'ont pas le choix que de se regarder en face dans le blanc des yeux. A voir absolument
    amafu
    amafu

    6 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2022
    J'avais un souvenir assez précis de ce terrible fait divers, donc histoire connue... Mais il n'empêche que ce film prend au tripes, que ce soit par le sort de cette petite fille qui n'existait pas (non déclarée à l'état-civil, dont même les familles respectives ne connaissent pas l'existence, ce qui en soi est déjà assez terrible, jusqu'à sa noyade par sa mère), et par la personnalité de l'accusée, qui semble acculée, qui ne semble pas comprendre elle-même et réaliser l'horreur de ce qu'elle a fait. Je mettrais un (petit) bémol sur le personnage de Rama qui à mon sens est un peu trop mis en avant. Manquent aussi les expertises psychiatriques. On ne peut tout de même pas s'empêcher de se demander quel rôle joue la culture d'origine de cette mère dans ce drame (sorcellerie, marabouts, etc) Faut-il la balayer d'un geste, comme on est tenté de le faire ? Je me pose la question sans avoir la réponse.
    Bernard D.
    Bernard D.

    108 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 février 2023
    « Saint Omer » (2022) est le premier long-métrage de Alice Diop, franco-sénégalaise. Il se base sur un fait divers (curieux terme) : l'histoire d’une mère sénégalaise qui a laissé sa fille de 15 mois sur la plage de Berck-sur-Mer la nuit à la marée montante pour que la mer l’emporte. Laurence Coly (Guslagie Malanda dont c’est le premier rôle) est donc jugée devant la cour d’assises de St Omer. Dans la salle Rama (Kayije Kagame dont c’est également le premier rôle) est une jeune femme sénégalaise poursuivant des études de lettres. L’accusée reconnaît les faits, plaide non coupable et espère que son procès lui permettra de comprendre le pourquoi de son acte. Depuis son arrivée en France, elle se juge dans une spirale négative : bien qu’inscrite en Fac de Droit, elle n’a pas passé sa licence avant de se passionner pour la Philosophie, et elle est en ménage avec un sculpteur beaucoup plus âgé qu’elle qui n’est pas divorcé, a une fille de son âge et revoit son épouse toutes les semaines… Rama ne cherchant pas à comprendre le pourquoi de cette situation de mise à l’écart. Elle cachera sa grossesse, accouchera seule alors que le père voulait être présent, et ne promènera jamais sa fille dehors. Son propre père n’est pas à l’audience, retenu par des affaires au Cameroun. Sa mère est présente mais Laurence dira qu’elle a été toujours très distante d’elle, n’ayant rien en commun avec elle … et sa mère ne prendra pas la parole. Curieusement il n’y a aucune déposition d’un psychiatre et Rama parlera de sorcellerie par défaut, de maraboutage à distance sans jamais montrer de signes d’émotion.
    Rama regarde sans cesse Laurence et enregistre même son procès pour écrire un livre. Elle est elle-même enceinte de 4 mois et dans un court instant le regard de Laurence rencontrera celui de Rama avec – peut-être - une sorte de « Shining » ?
    Le film se termine avec la plaidoirie de son avocate qui est brillante et évoquera les cellules chimériques, ces cellules du fœtus qui traversent le placenta et s’implantent chez la mère avec peut-être une espèce d’hérédité transmise de fille en fille, de chimères présentes chez chaque mère. Le jugement n’est pas rendu, on voit la salle d’audience vide… puis 3 petites scènes dont je n’ai pas du tout compris l’intérêt.
    Un film féministe sur la maternité et sur le versant monstrueux de chacun de nous, mais dont j’avoue ne pas avoir saisi toute la finesse… Un film de plus de 2 h sans fioriture filmique ni jeu d’acteur exceptionnel mais récompensé par un Lion d’Argent, le prix Jean Vigo et qui représentera la France aux prochains Oscars.
    ffred
    ffred

    1 637 abonnés 4 004 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    J’attendais beaucoup de ce film. De par le sujet d’abord, déjà quelques prix ramassé (prix Jean Vigo, meilleur premier film à Venise, ce n’est pas une référence on le sait) et il représentera la France aux prochains Oscars. Très vite, j’ai vu que ça ne collerait pas. Je n’ai adhéré à rien. À la mise en scène sèche, vide, aride. Au scénario qui m’a laissé de glace, sans émotion, au jeu des acteurs très théâtrale, avec une diction qui m’a tout de suite agacé, avec l’impression qu’ils récitent leurs textes. Du coup je les ai tous trouvés peu convaincants, pas du tout crédibles, sauf la jeune actrice qui jour l’accusée. Guslagie Malanda a un certain charisme mais ça s’arrête là. Je ne me suis pas attaché aux personnages, je n’ai ressenti aucune sympathie ni empathie envers eux. Les deux histoires parallèles, celle de la journaliste (et tous ces flashbacks inutiles), qui n’amène rien à celle de l’accusée, ne m’ont, par conséquent, pas du tout intéressé. Au final, un film trop sec, désincarné, qui ne m’a procuré aucune émotion si ce n’est l’effroi devant le geste de la jeune mère (tirée d’une histoire vraie). Je n’ai été ni bousculé ni dérangé. J’en attendais beaucoup, je me suis ennuyé tout le long.Cela aurait ou être passionnant, dommage. Pas du tout aimé donc…
    Omg151
    Omg151

    59 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 novembre 2022
    Très beau sujet, hélas mal traité. La réalisatrice venant du documentaire est très mal à l'aise dans la fiction
    et la mise en scène. Cadrages fixes et montage sans rythme, qui finissent par lasser.
    Actrices très mal dirigées et scénario didactique qui ressemble à une dissertation.
    Le personnage de la mère reste opaque du début jusqu'à la fin, sans créer la moindre empathie ou horreur.
    L'ennui et l'indifférence nous envahissent, alors qu'il y a avait de quoi faire un film bouleversant.
    C'est dommage.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    193 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 novembre 2022
    Alice Diop veut faire une sainte de son personnage principal alors qu'elle est monstrueuse. La réalisatrice oublie un peu vite que, dans la réalité, une petite fille de quinze mois est morte noyée, toute seule, sur une plage glacée de Berck-sur-mer. C'est quand même fou de vouloir rendre cette femme sublime alors qu'elle a tué son enfant. Toutes les séquences avec la romancière pour intellectualiser ce fait divers, sont loupées, ridicules et inutiles. Ce film est trop écrit, trop pensé et surtout trop artificiel.
    Cinéphile eclectique
    Cinéphile eclectique

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 novembre 2022
    Lent... Long... Ennuyeux
    Zéro mise en scène
    Film sur la "maternité" alors que la réalisatrice occulte honnêtement l'enfant.
    Si vous n'avez pas de carte illimité, passez votre chemin, vraiment.
    J'ai failli m'endormir 5 fois.
    mem94mem
    mem94mem

    109 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 novembre 2022
    Aîe, quel film, qu'est ce que c'est mauvais. Guslagie Malanda est monstrueusement mal dirigée, pas crédible du tout, idem pour Kayije Kagame, pas crédible non plus. Les textes sont beaucoup trop écrits, manquent de naturels. Mais surtout le film est monstrueusement (oui je me répète) ennuyeux, aucune émotion, aucune identification à un personnage possible. La mise en scène est ratée, trop de plans avec un seul personnage, on oublierait presque c'est une salle du tribunal. Le personnage de la romancière n'apporte rien d'intéressant au film, ah elle est enceinte, donc elle va se sentir concernée, mais là encore c'est raté. La fin qui propose au spectateur de faire partie des jurés ma laisse pantois, il y a belle lurette que je suis sorti de la salle et du procès, tellement le film sonne faux. Ce film est une catastrophe, pour le prochain, changez-tout Mme Diop.
    Frédéric F.
    Frédéric F.

    4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    Sujet intéressant mais horriblement mal traité ici. Les histoires des deux femmes se superposent sans aucun intérêt ni logique, on ressent peu d'émotion, on s'ennuie et attend la fin avec impatience.
    stanley
    stanley

    65 abonnés 753 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    Une chose frappe à la fin de la projection de Saint Omer : la confrontation entre la sécheresse rigoureuse et froide de la mise en scène et la passion chaude des faits et de l'explosion émotionnelle qui jaillit au final. Difficile de pénétrer le film qui commence avec de longs plans fixes et des dialogues longs et très distanciés. Nous pouvons aussi reprocher la volonté obsessionnelle d'Alice Diop de faire contaminer le fait meurtrier de la femme avec l'écrivaine enceinte, pris d'une profonde angoisse. Peut-être est-ce trop appuyé mais l'idée confine au fantastique. Saint Omer a pour force la qualité sans faille d'une écriture précise, au cordeau comme en témoigne l'éblouissante plaidoirie de l'avocate. Tous les acteurs sont très bons et la mise en scène bénéficie d'une belle photographie. Le film, très pudique, est difficile mais il évite aussi le piège d'excuser la criminelle et permet d'élever le débat et de faire de cet infanticide un questionnement ontologique.
    Ufuk K
    Ufuk K

    496 abonnés 1 447 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    "Saint Omer" encensé par la critique, Grand prix du jury de la Mostra de Venise cette année est un drame judiciaire moyen dans l'ensemble. En effet cette histoire tirées de faits réels (l'affaire Fabienne Kabou) n'est pas aussi percutante que je l'attendais, il manque clairement quelque chose à ce film, j'ai trouvé la forme brouillonne et le jeux des acteurs parfois approximatifs c'est bien dommage car le film qui se passe quasiment en huis clos (dans un palais de justice) s'avère parfois passionnante et instructive pour comprendre comment une femme a pu commettre un infanticide.
    Michel Moatti
    Michel Moatti

    7 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 novembre 2022
    j'étais hésitant mais je me suis pris la claque du mois ! c'est exactement pourquoi je vais au cinéma. j'étais bouleversé, interrogé, concerné, captivé... avec une économie de moyen parfaite, le scénario nous fait revivre un fait divers qu'on avait déjà jugé avec précipitation. et pourtant, pendant près de deux heures, la Cour d'assises, les flashback m'ont captivé et les larmes ont coulé. merci à Alice Diop de nous avoir offert ce moment rare !
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