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    Saint Omer
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    2,8
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    173 critiques spectateurs

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    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    187 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 décembre 2022
    Film plébiscité comme état LE film français pour être aux Oscars 2023, "Saint-Omer" adapte un fait divers glaçant. Une partie du film est un peu trop en dehors du propos et on ne comprend pas très bien le lien avec le procès. Mais toute la partie du procès est très intéressante, bien mise en images et l'actrice est incroyable. Un film intéressant à voir malgré quelques faiblesses.
    Isabelle B
    Isabelle B

    8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 décembre 2022
    La réalisatrice a réussi à nous donner à voir ,dans le huis-clos oppressant d’une cour d’assises ,deux actrices engagées dans le trouble incompréhensible de l’infanticide et de la folie ,l’une coupable d’une dignité perturbante et l’autre simple témoin,concernée par sa propre maternité ,en évitant les écueils de la sensiblerie et de la culture de l’excuse ..Le film dérange toutes nos certitudes ,interroge sur le lien filial .
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 décembre 2022
    Laurence Coly est jugée au tribunal de Saint-Omer. Un matin de novembre, elle a abandonné sur la plage sa petite fille de 15 mois en sachant qu'elle serait emportée par la marée.

    Alice Diop s'inspire de l'affaire Fabienne Kabou, qui a effectué cet acte en 2013, et qui fut condamnée en 2017 à 15 ans de réclusion. 

    La réalisatrice reproduit les moments forts du procès et dessine en parallèle l'impact de cette affaire sur Rama, jeune romancière enceinte de 4 mois, qui assiste au procès. Les deux femmes, l'accusée et l'auditrice, ont en commun des origines sénégalaises, une relation complexe à leur mère, un caractère taiseux et une intelligence supérieure à la moyenne.

    On regrette que la réalisatrice n'est pas dédié son film au personnage de la mère infanticide, de cette femme sénégalaise, immigrée, intellectuellement ambitieuse, financièrement dépendante, niée par tous jusqu'à disparaître, mère par accident, psychologiquement complexe... La romancière fait pâle figure et suscite peu d'intérêt face aux questions que soulèvent l'accusée et son acte. Le scénario semble aborder des pistes qu'il abandonne aussitôt, les problèmes existentiels de Rama ne touchent pas, les séquences du procès en plans  fixes ne créent pas d'émotions. Tout est froid et  manque terriblement de chair.

    Guslagie Malanda est remarquable dans le rôle de Laurence Coly. 
    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2022
    Bardé de prix (Venise, Jean Vigo) et précédé d'une excellente réputation (il représentera la France aux Oscars), le premier film de fiction d'Alice Diop promettait beaucoup.

    C'est peut-être pourquoi, à sa vision, la déception a pris pour moi le pas sur le plaisir.

    Certes, Saint Omer présente de nombreux intérêts. Tout d'abord l'affaire Laurence Coly est intrigante et le film de prétoire possède une dynamique propre qui captive aisément. La distribution est aussi intéressante : Guslagie Malanda campe une accusée troublante alors que plusieurs seconds rôles font des prestations remarquables (l'incroyable témoignage de Luc Dumontet joué par Xavier Marly). Les problématiques que soulèvent le film sont aussi intéressantes : le statut d'invisibilité de la femme noire, le rapport aux parents, la maternité.

    Pourtant tous ces bons éléments ne parviennent pas à mes yeux à former un tout cohérent. Le scénario (auquel a collaboré Marie NDiaye) est inutilement compliqué. Les problématiques du personnage de Rama semblent bien anecdotiques au regard de l'enjeu du procès, et sa mise en parallèle avec le destin de Laurence Coly m'a parue artificielle. J'ai trouvé la mise en scène parfois maladroite (de nombreux plans de remplissage, un manque de fluidité globale, des flash-backs pas très clairs, une certaine affectation).

    Le film m'a semblé à plusieurs occasions froid et légèrement guindé, comme mû par une envie de développer son propos d'une façon plus intellectuelle que sensible.

    A vous de voir.
    Djifunk
    Djifunk

    32 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2022
    Film assez froid qui évoque un fait divers macabre, on peine à adhérer au propos. Ajoutons à cela un rôle dont on ne comprend pas l' utilité( Rama) et le jeu trop scolaire de Gulasgie maslanda et on reste perplexe.
    Véro F
    Véro F

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 décembre 2022
    Un film d'une grande puissance. Les acteurs sont excellents nous sommes avec eux durant le procès.
    Comprendre cette femme est difficile cependant nous sommes à tour de rôle indulgent ou intransigeant.
    Jean Michel A.
    Jean Michel A.

    1 abonné 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2022
    Une réflexion profonde sur le lien mère enfant magistralement réalisé par Alice Diop
    Un film esthétique et très bien servi par un casting efficace
    Jylg
    Jylg

    43 abonnés 364 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 décembre 2022
    C'est un sujet très délicat, l'infanticide, et très difficile à traiter. Cependant, ce film aurait dû être un documentaire simplement. Il traine en longueur et les plans fixes sont légion. Difficile de tenir sur la durée .
    setoisd
    setoisd

    1 abonné 18 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 novembre 2022
    J'avais très envie de voir ce film en raison du thème et des excellentes critiques. Je ne m'attendais pas à être déçue. C'est long, long long et terriblement ennuyeux. Le fait divers ne sert que de prétexte aux états d'âme de la romancière, prise entre sa grossesse et ses relations avec sa mère. Ses origines sénégalaises la rapproche de l'accusée mais en fait le film tourne plutôt autour du personnage de Rama, peut intéressante et le procès ne sert que de faire valoir, d'ailleurs on ne nous donne même pas le verdict. Il n'est fait aucun cas de l'assassinat du bébé. Si vous voulez en savoir d'avantage sur cette affaire, il y a une très bonne émission de "faites entrer l'accusé". Une étoile pour les actrices jouant les rôles de l'avocate et de la magistrate qui sont très bien, par contre les autres manquent vraiment de naturel.
    silviazur
    silviazur

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 novembre 2022
    Quelle déception ! J'espérais comme la mère infanticide comprendre un peu mieux l'origine de cet acte terrible. Et j'ai assisté à un déroulé très ennuyeux du procès mêlé au mal être de la narratrice qui y assiste sans que l'on sache clairement l'origine de ce malaise. Le seul moment intéressant est la plaidoirie de l'avocate de l'accusée...2 minutes sur plus de 2 h
    Et pas une ligne à la fin pour informer sur la suite donnée à ce procès.Bref , à éviter
    William R. T
    William R. T

    3 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 novembre 2022
    Très bon film, les acteurs sont justes, après je dirais que je l'ai trouvé un peu trop long par moment. L'histoire est très bien retranscrite, on reconnaît la patte de Diop.
    PL06
    PL06

    10 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2022
    Avec un parti cinématographie assez tranché : le montage est constitué de très longs plans fixes, la caméra regarde les visages en gros plans, Alice Diop nous fait revivre de façon très réaliste le procès qui a suivi les faits. Les dialogues sont intenses et nous livrent peu à peu la personnalité complexe de Laurence, cette femme prévenue qui cherche elle-même à comprendre le pourquoi de son geste. Quelques longueurs révèlent la patience qu’il faut parfois dans une salle d’audience...
    Notre regard et nos sentiments sont mis à l’épreuve, sans jamais verser dans le pathos, sans jamais offrir un propos radical dans un sens ou dans l’autre. Alice Diop nous fait habilement entrer dans la position des jurés, dans les questionnements qu’ils vont devoir affronter.
    Beaucoup d’émotion pendant cette projection, et des débats passionnés à prévoir par la suite !
    Pierre P.
    Pierre P.

    5 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2022
    Un film d'une grande puissance narrative et visuelle et d'une complexité magnifique. Il me faudra le revoir pour en parler.
    Jipéhel
    Jipéhel

    58 abonnés 275 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 novembre 2022
    Deux films parallèles

    Encore une fois, c’est le 1er film de la franc-sénégalaise Alice Diop que je vois. Et piur cause, car après une belle carrière de documentariste, elle réalise ici son 1er film de fiction. Quoique… Rama, jeune romancière, assiste au procès de Laurence Coly à la cour d’assises de Saint-Omer. Cette dernière est accusée d’avoir tué sa fille de quinze mois en l’abandonnant à la marée montante sur une plage du nord de la France. Mais au cours du procès, la parole de l’accusée, l’écoute des témoignages font vaciller les certitudes de Rama et interrogent notre jugement. Primé à la Mostra de Venise, ce drame est appelé à représenter la France aux Oscar… et là je m’interroge. Pour échapper au simple (?) film de procès, Alice Diop a développé parallèlement les évolutions d’un personnage de fiction, dont l’intérêt m’a totalement échappé. « Parallèlement », tout est là, car les parallèles, comme chacun sait, ne se rejoignent jamais. Et c’est bien là que le bât blesse.
    Après son Prix Jean Vigo et son Lion du meilleur premier film à Venise, on était d’endroit d’attendre beaucoup plus que ces 122 minutes longues, longues, longues… Derrière ce film se cache l'histoire vraie de Fabienne Kabou, une mère condamnée en 2017 pour infanticide. Le 20 novembre 2013, le corps de sa fille Adélaïde, 15 mois, est retrouvé par un pêcheur sur la plage de Berck-sur-Mer. Sa mère, qui ne l’avait jamais déclarée à l’état civil, l'avait abandonnée la veille sur cette plage à marée montante. Mobile du crime selon l’accusée : c'était plus simple comme ça ! Notre réalisatrice avoue une véritable obsession pour ce fait divers et pour la personnalité de la mère, sénégalaise comme elle. Aussi a-t-elle voulu montrer la complexité d’une femme noire intelligente et cultivée à travers les textes exacts notés durant les différentes sessions des Assises. Un pari difficile à réussir au cinéma. Il aurait sans doute pu être gagné si le scénario n’avait voulu ajouter, hélas de manière très artificielle, le personnage de la journaliste qui assiste au procès et, pour des raisons assez obscures, s’identifie peu à peu à l’infanticide. Pour moi, ça plombe totalement l’intérêt que j’aurais pu accorder à ce film.
    Kayije Kagame et Guslagie Malanda ne s’en tirent pas trop mal tout comme Valérie Dréville et Aurélia Petit. Les autres Xavier Lamy, Thomas de Pourquery, Robert Cantarella, jouent les utilités. L’ennui plane sur ce film – et très vite sur la salle -, la sublime photo de Claire Mathon déjà remarquée pour ses contribution à Polisse, Comme un avion, Portrait d’une jeune fille en feu, - couronné d’un césar pour sa photographie - ou Enquête sur un scandale d’état. De l’ambition non aboutie. Qui trop embrasse
    Audrey L
    Audrey L

    638 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 novembre 2022
    On n'a visiblement pas vu le même film que ceux qui ont décidé de faire de Saint Omer notre représentant pour la compétition des Oscars (spoiler alert : on est fichus), tant la séance a été difficile à tenir jusqu'au bout. Concrètement, Saint Omer est un plan fixe, frontal, sans musique, en lumière pâlotte naturelle, sur fond uni marron, de l'actrice principale qui se tient debout, statique, les mains posées sur la balustrade devant elle, qui regarde à votre droite, et répète inlassablement "je ne sais pas". Ce plan d'une pauvreté inédite, qui peut durer jusqu'à dix minutes sans être interrompu (une éternité, on vous promet), vous allez le déguster sur deux heures, par à-coups totalement inutiles (des micro-interventions visuelles d'un gros plan du visage de la juge, puis celui de l'avocat, puis d'une personne dans l'assistance, en revenant à chaque fois entretemps manger dix minutes de "je ne sais pas" statique interminable...). Dans notre salle au début de la séance, six personnes (la promotion du film a été très discrète), au bout d'une heure : nous-même, qui nous tenons les paupières avec les doigts. On se doute bien de la justification "le procès réel s'est déroulé comme ceci" pour soutenir le propos du film, mais on se pose alors la question de l'intérêt de le montrer tel quel, sans mise en scène ni coupure de non-arguments (à part dire qu'elle ne sait rien, et répéter les mêmes arguments légers en boucle). L'enquête aurait été peut-être plus intéressante à voir, car en son absence, le procès seul est inconsistant, et étire sa longue logorrhée sans faits : on comprend de suite qu'elle spoiler: a des troubles psychiatriques
    , comme elle invente avoir fait des choses et ne se rappelle plus, à l'inverse, d'autres essentielles... Le suspens était absent, et la plaidoirie de l'avocate à la fin nous a désagréablement surprise : elle n'avance qu'un discours purement émotionnel et poétique, parmi lequel on cherche les faits et arguments (encore une fois), mais qui réussit l'exploit spoiler: de faire pleurer l'assistance, les jurés et même le juge
    (oh pitié... A ce stade, on se moque carrément de nous). Enfin, on n'a pas saisi l'obsession de la jeune maman d'assister et retranscrire ce procès, tentant un lien maladroit avec sa propre grossesse (elle a des doutes ? Qu'elle arrête de boire de l'alcool, déjà !). Vraiment, Saint Omer nous a donné l'impression de se payer notre tête, et notre patience.
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