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dan47
48 abonnés
139 critiques
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0,5
Publiée le 9 décembre 2022
mais où est passé le vrai bon cinéma ??? comment peut-on primer ce film ? des plans interminables sans consistance. on se pose la question : que font ces acteurs qui n'ont rien à voir avec ce film ? un scénario vide et c'est dommage avec un sujet pareil ? une réalisation d'une simplicité à couper le souffle. et une fin... en queue de poisson terrible. j'étais dans un grand cinéma et tous les spectateurs attendant un vrai dénouement ont réagi (comme moi) en disant "oui et alors !!!!!"
Dès le début l'histoire est compliquée , il y a des longueurs , et finalement je n'ai pas regardé la fin du fait que je n'y ai rien compris , je me suis ennuyée . Je ne comprends pas pourquoi il va être présenté aux oscars , on a beaucoup mieux comme film en France
Film pas facile de par son sujet inspiré d'une histoire réelle : un infanticide causé par une mère sur sa petite fille de 15 mois. On aimerait connaitre les vraies raisons qui ont poussé cette personne éduquée et instruite à agir de la sorte. Mais on en ressort quelque peu dérouté. Le jeu des deux actrices principales m'a semblé quelque peu statique et ampoulé. Ce film représentera la France à la prochaine cérémonie des Oscars Américains...
C'est exceptionnel que je quitte une séance en cours. Je ne comprends pas ce film, je ne comprends pas la nécessité de ces longs plans fixes. Je ne comprends pas la nécessité de ces dialogues d'un niveau de langue tellement châtié qu'ils en semblent artificiels dans la bouche de l'accusée. Qu'a voulu prouver la réalisatrice ? Et puis, je doit l'avouer très trivialement, qu'est-ce que je me suis ennuyée ! Pas autant qu'avec "Le pas suspendu de la cigogne", mais presque... C'est dire !
Avec toute cette bonne presse, j'en attendais beaucoup. Résultat : un film qui manque cruellement de dynamisme, un semblant de documentaire qui tombe à côté, un ennui assez marqué. J'ai hésité plusieurs fois à sortir de la salle, et en sortant j'ai eu le sentiment que le film aurait pu être raccourci de 45mn. Les dernières scènes et le message final sont assez sympas, mais le problème réside vraiment dans le rythme du film : des plans fixes, inintéressants, qui durent 40mn...
Film plébiscité comme état LE film français pour être aux Oscars 2023, "Saint-Omer" adapte un fait divers glaçant. Une partie du film est un peu trop en dehors du propos et on ne comprend pas très bien le lien avec le procès. Mais toute la partie du procès est très intéressante, bien mise en images et l'actrice est incroyable. Un film intéressant à voir malgré quelques faiblesses.
La réalisatrice a réussi à nous donner à voir ,dans le huis-clos oppressant d’une cour d’assises ,deux actrices engagées dans le trouble incompréhensible de l’infanticide et de la folie ,l’une coupable d’une dignité perturbante et l’autre simple témoin,concernée par sa propre maternité ,en évitant les écueils de la sensiblerie et de la culture de l’excuse ..Le film dérange toutes nos certitudes ,interroge sur le lien filial .
Laurence Coly est jugée au tribunal de Saint-Omer. Un matin de novembre, elle a abandonné sur la plage sa petite fille de 15 mois en sachant qu'elle serait emportée par la marée.
Alice Diop s'inspire de l'affaire Fabienne Kabou, qui a effectué cet acte en 2013, et qui fut condamnée en 2017 à 15 ans de réclusion.
La réalisatrice reproduit les moments forts du procès et dessine en parallèle l'impact de cette affaire sur Rama, jeune romancière enceinte de 4 mois, qui assiste au procès. Les deux femmes, l'accusée et l'auditrice, ont en commun des origines sénégalaises, une relation complexe à leur mère, un caractère taiseux et une intelligence supérieure à la moyenne.
On regrette que la réalisatrice n'est pas dédié son film au personnage de la mère infanticide, de cette femme sénégalaise, immigrée, intellectuellement ambitieuse, financièrement dépendante, niée par tous jusqu'à disparaître, mère par accident, psychologiquement complexe... La romancière fait pâle figure et suscite peu d'intérêt face aux questions que soulèvent l'accusée et son acte. Le scénario semble aborder des pistes qu'il abandonne aussitôt, les problèmes existentiels de Rama ne touchent pas, les séquences du procès en plans fixes ne créent pas d'émotions. Tout est froid et manque terriblement de chair.
Guslagie Malanda est remarquable dans le rôle de Laurence Coly.
Bardé de prix (Venise, Jean Vigo) et précédé d'une excellente réputation (il représentera la France aux Oscars), le premier film de fiction d'Alice Diop promettait beaucoup.
C'est peut-être pourquoi, à sa vision, la déception a pris pour moi le pas sur le plaisir.
Certes, Saint Omer présente de nombreux intérêts. Tout d'abord l'affaire Laurence Coly est intrigante et le film de prétoire possède une dynamique propre qui captive aisément. La distribution est aussi intéressante : Guslagie Malanda campe une accusée troublante alors que plusieurs seconds rôles font des prestations remarquables (l'incroyable témoignage de Luc Dumontet joué par Xavier Marly). Les problématiques que soulèvent le film sont aussi intéressantes : le statut d'invisibilité de la femme noire, le rapport aux parents, la maternité.
Pourtant tous ces bons éléments ne parviennent pas à mes yeux à former un tout cohérent. Le scénario (auquel a collaboré Marie NDiaye) est inutilement compliqué. Les problématiques du personnage de Rama semblent bien anecdotiques au regard de l'enjeu du procès, et sa mise en parallèle avec le destin de Laurence Coly m'a parue artificielle. J'ai trouvé la mise en scène parfois maladroite (de nombreux plans de remplissage, un manque de fluidité globale, des flash-backs pas très clairs, une certaine affectation).
Le film m'a semblé à plusieurs occasions froid et légèrement guindé, comme mû par une envie de développer son propos d'une façon plus intellectuelle que sensible.
Film assez froid qui évoque un fait divers macabre, on peine à adhérer au propos. Ajoutons à cela un rôle dont on ne comprend pas l' utilité( Rama) et le jeu trop scolaire de Gulasgie maslanda et on reste perplexe.
Un film d'une grande puissance. Les acteurs sont excellents nous sommes avec eux durant le procès. Comprendre cette femme est difficile cependant nous sommes à tour de rôle indulgent ou intransigeant.
C'est un sujet très délicat, l'infanticide, et très difficile à traiter. Cependant, ce film aurait dû être un documentaire simplement. Il traine en longueur et les plans fixes sont légion. Difficile de tenir sur la durée .
J'avais très envie de voir ce film en raison du thème et des excellentes critiques. Je ne m'attendais pas à être déçue. C'est long, long long et terriblement ennuyeux. Le fait divers ne sert que de prétexte aux états d'âme de la romancière, prise entre sa grossesse et ses relations avec sa mère. Ses origines sénégalaises la rapproche de l'accusée mais en fait le film tourne plutôt autour du personnage de Rama, peut intéressante et le procès ne sert que de faire valoir, d'ailleurs on ne nous donne même pas le verdict. Il n'est fait aucun cas de l'assassinat du bébé. Si vous voulez en savoir d'avantage sur cette affaire, il y a une très bonne émission de "faites entrer l'accusé". Une étoile pour les actrices jouant les rôles de l'avocate et de la magistrate qui sont très bien, par contre les autres manquent vraiment de naturel.
Quelle déception ! J'espérais comme la mère infanticide comprendre un peu mieux l'origine de cet acte terrible. Et j'ai assisté à un déroulé très ennuyeux du procès mêlé au mal être de la narratrice qui y assiste sans que l'on sache clairement l'origine de ce malaise. Le seul moment intéressant est la plaidoirie de l'avocate de l'accusée...2 minutes sur plus de 2 h Et pas une ligne à la fin pour informer sur la suite donnée à ce procès.Bref , à éviter