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    Saint Omer
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    173 critiques spectateurs

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    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    50 abonnés 210 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 décembre 2022
    J’avoue ma grande perplexité à la vision de ce film, et mon incompréhension face à cette unanimité critique. Certes il y a dans ce premier film une patte très personnelle, sans doute due au passé de documentariste de sa réalisatrice, on y remarque une volonté un peu trop appuyée de distanciation, un regard « Durassien » ( sublime, forcément sublime ???) mais on se perd dans ce parallèle un peu lourdingue entre l’accusée et l’autrice qui l’observe durant ce très (trop) film de procès qui nous prive de la moindre émotion.
    On sort de la sans trop savoir à quel spectacle on a assisté, en se sentant vaguement coupable de passer à côté d’un film intelligent ou l’on s’est ennuyé malgré ( ou à cause de?) sa radicalité.
    Pierre Phdb
    Pierre Phdb

    14 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 décembre 2022
    Une impression de raté...

    S'interroger sur un fait divers et ce qui a pu conduire au passage a l'acte. Confronter les faits au regard d'une journaliste a sa propre recherche ce pouvait être très intéressant. C'est hélas mal fait, cela ne fonctionne pas. Il manque un je ne sais quoi, un liant.
    FLIM
    FLIM

    2 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 décembre 2022
    Lion d’Argent à Venise et représentant de la France aux Oscars 2023.

    Une expérience cinématographique à mi-chemin entre fiction et documentaire qui questionne la maternité et les facteurs qui peuvent pousser une maman à tuer son bébé ainsi que sur le monstre qui sommeille en chacun de nous.

    Un fait divers revisité par la brillante documentariste Alice Diop (qui s’est réellement rendu au procès dont est tirée l’histoire) et ça se ressent ici. La quasi intégralité du film se déroule au cœur du procès. La position du spectateur est elle-même mise en question à travers le personnage de Rama.

    Une œuvre sèche et opaque qui ne répond explicitement pas aux (nombreuses) questions qu’elle pose. On est davantage face à un discours que face à une fiction.

    Un film qui sort des sentiers battus, c’est un évènement cinéphilique à voir mais qui est probablement trop cérébral pour vraiment toucher le spectateur lambda.

    Une toute nouvelle chaîne YouTube dédiée au cinéma est disponible ici : www.youtube.com/@flim.
    Venez écouter les plus belles histoires et anecdotes du 7e art !
    levieuxnick
    levieuxnick

    5 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 décembre 2022
    incroyable ces bonnes critiques officielles ! il y a vraiment du copinage ! Je ne me suis jamais autant ennuyé pendant un film ! Et pourtant, j'y allais dans de bonnes dispositions. Mais là... c'est looooong, ces plans fixes interminables, ça n'avance pas, et c'est filmé style documentaire, mais en première année de cinéma ! Bref, c'est "intello" dans le plus mauvais sens du terme ( et pourtant, j'en suis) et choisir ça pour les Oscars est une aberration totalement inexplicable !
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    168 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2022
    Saint-Omer est un film âpre, rugueux, austère, qui ne se conquiert pas facilement. La séquence d'ouverture fait peur tant elle s'avère grandiloquente et donneuse de leçons (Duras et les femmes tondues...). Cette expérience pénible se poursuit ponctuellement avec quelques scènes assez lourdes, focalisées sur l'écrivain-témoin et son questionnement personnel. Plus convaincantes sont les premières séances de procès où l'on découvre pas à pas le parcours de cette mère infanticide. Pour cela, faut-il encore être prêt à endurer de longues séquences où quasiment tout passe par la parole (plan fixe, aucun flash-back, aucun plan de coupe). La série En thérapie a servi d'entraînement intensif dans ce registre ; on y pense souvent. Mais le malaise perdure encore. D'abord car la confrontation entre le destin individuel de l'écrivain-témoin et l'acte criminel commis par l'accusée paraît trop artificielle ; ici on se souvient du film Truman Capote où l'écrivain joué par Philip Seymour Hoffman (oscarisé pour cela) suivait le destin judiciaire de deux meurtriers avec une implication bien plus convaincante. Ensuite, car longtemps la question raciste reste caricaturale ou très ambiguë. Hormis les attaques de l'avocat général et d'une universitaire à l'esprit étroit, on ne saisit pas l'intérêt que les personnages principaux appartiennent aux minorités visibles. Cependant, de fil en aiguille, le discours de la cinéaste et de ses scénaristes se clarifie, se densifie. La stratification des destins de toutes ces femmes noires finit par vraiment fonctionner, et l'on comprend qu'on est face à l'un des films les plus sophistiqués qui soit sur la question du racisme en France. Le volet féministe se sur-ajoute lors de la brillante plaidoirie d'une avocate merveilleusement interprétée, voire même habitée par Aurélia Petit. L'omniprésence des femmes se cristallise alors, puisqu'à part l'avocat général, tout ce procès est mené par des femmes. Le regain d'intérêt qu'on ressent est renforcé par certains plans très réussis plastiquement, spoiler: et par l'introduction de l'argument de la folie que, franchement, je n'avais pas du tout vu venir
    . Bref, un tel film ne peut pas plaire à tous, mais dans le registre d'un cinéma d'art et d'essai assez exigeant, tout comme dans le champ du film féministe et anti-raciste, c'est une œuvre marquante.
    Babou
    Babou

    8 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2022
    Je suis très surprise de découvrir les mauvaises critiques des spectateurs. Ce film m'a bouleversée. Tout d'abord, se trouvent à l'écran des acteurs qu'on a peu l'habitude de voir. À croire qu'en France, il n'y a qu'une dizaine d'acteurs que l'on retrouve sans cesse. J'ai été captivée par le jeu des acteurs, qui avaient tous une diction parfaite (souvent, je trouve que les acteurs marmonnent dans leurs barbes et sont peu compréhensibles). Le rythme est lent certes mais posé, on prend le temps de poser le cadre, de laisser des silences qui permettent d'apprécier ce qu'il vient de se dire, de se passer. Le parallèle entre l'écrivain et la femme en train d'être jugée est intéressant. Le sujet affecte l'intime, dérange. Cela me rappelle la série japonaise "la maison de la rue en pente" qui aborde le sujet de l'infanticide également par le biais d'un procès. Dans cette série, se télescopent les faits jugés et l'histoire d'une des femme qui fait partie du jury.
    J'ai trouvé ce film maîtrisé, beau. J'ai apprécié cette fin ouverte qui n'apporte pas un jugement ferme et définitif mais laisse chacun avec sa conscience et ses émotions, libre de penser ce qu'il veut. La difficile relation mère-fille est touchante. Et la plaidoirie de la fin nous cueille.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2022
    Pialat cherchait à figurer la réalité et la vérité dans son cinéma. On peut dire à ce compte là que A.Diop, qui vient du documentaire, a sans doute eu ici le même horizon et on ne peut que saluer une telle réussite formelle. Soulignons la qualité d'écriture exceptionnelle des dialogues dans le cinéma français d'aujourd'hui.

    Il ne faut pas se tromper, le procès de la jeune mère d'origine sénégalaise n'est probablement pas, strictement, le sujet principal de " Saint Omer".

    Tiré d'un fait réel, le découplage ( notamment d'ordre psychologique) entre ce qui est donné à l'écran, en regard de l'affaire s'étant vraiment déroulée est trop important pour penser que l'exposé de ce cas précis en est strictement le sujet principal. ( les spectateurs intéressés se renseigneront aisément )

    Le thème principal me semble être celui de la maternité, de l'enfantement que la chargée de cours en littérature dans l'enseignement supérieur questionnent, pour elle-même à travers la nature des relations qu'elle a eues avec sa propre mère.

    Enceinte cette jeune intellectuelle d'origine africaine montre la prégnance de ses interrogations par le sujet même du travail qu'elle s'apprête à publier.

    Il faut toutefois reconnaître que le ton choisi par la réalisatrice pour aborder son sujet semblera sans doute un peu trop sec pour le grand public.

    C'est en tout cas à mes yeux, une grande réussite qui pproduit un grand moment d'émotion lorsque les images finales seront entourées par l'interprétation de " little girl blue" de la formidable pianiste et chanteuse afro américaine feu Nina Simone (elle même à la vie personnelle compliquée)

    Et comme le suggère Nina Simone dans sa chanson déchirante : on ne guérit pas facilement de son enfance ( et les traumatismes parfois transmis, devront être idéalement abandonnés afin de permettre à la future mère de ne pas les transmettre à son tour ).

    Comme le dit un des personnages :" cette histoire est celle de ta mère et pas la tienne ".
    Patrick Belamich
    Patrick Belamich

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2022
    Super film qui dit le fond de notre humanité. Très bien filmé belle interprétation À ne pas rater c'est du vrai cinéma loin de soupe habituelle
    Catherine L
    Catherine L

    9 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2022
    Ennuyeux. Trop long. On ne comprend pas, on s'interroge sans avoir de réponse. On a envie de sortir ou de s'endormir.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 décembre 2022
    J'avais aimé Vers la tendresse, encore plus La Permanence. Saint Omer est à des années lumières de ces deux films. C'est un naufrage, c'en est même très embarrassant. Rien ne va dans ce film qui se prend très au sérieux, qui est très mal écrit, qui croule sous les intentions, où rien n'est incarné, rien n'est juste, rien n'est subtil. La narration est d'une lourdeur sans nom, plutôt que de solliciter Marie Ndiaye, elle aurait mieux fait de s'entourer de scénaristes, et il y en a des très bons en France. Des scénaristes pour donner vie à ces personnages, qui ici ne sont que des faire valoir idéologiques et qui n'existent jamais. Au passage, même si pour moi ce n'est pas très important, qu'est-ce que les acteurs sont mauvais : surtout la Cour, les avocats, qui jouent comme des ados en stage théâtre. Enfin, le plus gros problème du film, c'est la réalisation. Le fondu sonore pendant le tirage au sort du jury... là c'est carrément honteux, digne de mon fils de huit ans qui découvre imovie. Je me suis demandé si Alice Diop n'avait pas pété un plomb, si le petit succès de ses films précédents ne lui était pas monté à la tête. Du coup ça donne : Duras, Pasolini, Nina Simone... Pourquoi pas. Mais où sont passées la grâce, la finesse, la mélancolie de ces grands artistes. Ici, tout avance avec des semelles de plombs.
    dan47
    dan47

    56 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 décembre 2022
    mais où est passé le vrai bon cinéma ??? comment peut-on primer ce film ? des plans interminables sans consistance. on se pose la question : que font ces acteurs qui n'ont rien à voir avec ce film ? un scénario vide et c'est dommage avec un sujet pareil ? une réalisation d'une simplicité à couper le souffle. et une fin... en queue de poisson terrible. j'étais dans un grand cinéma et tous les spectateurs attendant un vrai dénouement ont réagi (comme moi) en disant "oui et alors !!!!!"
    Denise Garavagno
    Denise Garavagno

    1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 décembre 2022
    Dès le début l'histoire est compliquée , il y a des longueurs , et finalement je n'ai pas regardé la fin du fait que je n'y ai rien compris , je me suis ennuyée .
    Je ne comprends pas pourquoi il va être présenté aux oscars , on a beaucoup mieux comme film en France
    Joël DI DOMIZIO
    Joël DI DOMIZIO

    13 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 décembre 2022
    Film pas facile de par son sujet inspiré d'une histoire réelle : un infanticide causé par une mère sur sa petite fille de 15 mois. On aimerait connaitre les vraies raisons qui ont poussé cette personne éduquée et instruite à agir de la sorte. Mais on en ressort quelque peu dérouté. Le jeu des deux actrices principales m'a semblé quelque peu statique et ampoulé.
    Ce film représentera la France à la prochaine cérémonie des Oscars Américains...
    MIRALB
    MIRALB

    2 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 janvier 2023
    C'est exceptionnel que je quitte une séance en cours.
    Je ne comprends pas ce film, je ne comprends pas la nécessité de ces longs plans fixes.
    Je ne comprends pas la nécessité de ces dialogues d'un niveau de langue tellement châtié qu'ils en semblent artificiels dans la bouche de l'accusée.
    Qu'a voulu prouver la réalisatrice ?
    Et puis, je doit l'avouer très trivialement, qu'est-ce que je me suis ennuyée !
    Pas autant qu'avec "Le pas suspendu de la cigogne", mais presque...
    C'est dire !
    Camille J.
    Camille J.

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 avril 2023
    Avec toute cette bonne presse, j'en attendais beaucoup. Résultat : un film qui manque cruellement de dynamisme, un semblant de documentaire qui tombe à côté, un ennui assez marqué. J'ai hésité plusieurs fois à sortir de la salle, et en sortant j'ai eu le sentiment que le film aurait pu être raccourci de 45mn.
    Les dernières scènes et le message final sont assez sympas, mais le problème réside vraiment dans le rythme du film : des plans fixes, inintéressants, qui durent 40mn...
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