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    Saint Omer
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    2,8
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    163 critiques spectateurs

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    Max O.
    Max O.

    21 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 janvier 2023
    Rarement un film aussi pauvre cinématographiquement parlant n’a été aussi encensé par la presse.
    C’est sidérant.

    Il n’y a pas un seul personnage qui ne récite pas son texte comme un robot à la virgule près. « C’est normal, c’est très écrit, c’est un style assumé » nous dit-on.
    J’y vois surtout un scénario qui n’arrive pas à dépasser le stade de l’écriture et qui n’est absolument pas incarné ! Pas une seconde les comediens et comédiennes ne pensent à ce qu’ils disent ou ne ressentent leur texte.
    Quel intérêt y a-t-il à réciter à ce point ? Si le texte est l’unique intérêt, pourquoi le lire sans le jouer ? Autant en faire un livre !

    Malheureusement, la mise en scène ne relève pas le niveau. Loin de là. Elle est inexistante. Mais là encore, on se justifie en nous assurant qu’Alice Diop « assume le minimalisme, les cadres fixes et la lumière naturelle ».
    Il s’agit surtout d’un manque de parti pris visuel ! Aucune force esthétique. On pose la caméra là où il y a de place, à l’endroit le plus évident et le plus denué de sens. Aucune intention graphique ne vient illustrer la force des idées développées. C’est le néant. On a l’impression de voir défiler des images de repérage.
    Nous somme pourtant au cinéma ! Si on nous projette un film sur un écran de 20 metres de large, c’est pour avoir quelque chose à regarder ! Pourquoi nous offrir quelque chose d’aussi pauvre ? S’il y n’y rien à voir, autant en faire un podcast !

    Pour finir, c’est le montage qui nous achève par son absence totale de rythme et par ses enchaînements dignes d’un film de fin d’étude. Une fois de plus, la vision de l’artiste a bon dos : « les plans séquences et les dialogues hors-champs sont assumés, là encore, c’est un style…».
    Le hors-champs est une technique puissante certes, mais uniquement lorsqu’elle est utilisée à bon escient ! C’est à dire, lorsqu’elle est chargée de sens. Elle perd toute sa force lorsqu’elle est utilisée à tout va sans autre intérêt que le hors-champs lui-même !

    C’est hallucinant d’imaginer que c’est ce film qui représente la France aux Oscars. Comme si Saint Omer représentait ce que le pays est capable de produire de mieux.
    Quelle honte !

    Lors de la sortie d’un mauvais film, il arrive parfois d’avoir l’impression d’en avoir vu la totalité en visionnant uniquement la bande-annonce.
    Avec Saint Omer, cette idée atteint son paroxysme : si vous avez vu l’affiche… alors vous avez déjà tout vu. Et si vous avez lu le pitch… alors vous en savez plus qu’en allant voir le film !
    Cool_92
    Cool_92

    268 abonnés 455 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 janvier 2023
    Une vraie déception. Il y a d'indéniables qualités pour un premier film. Alice Diop sait poser sa caméra, sait magnifier un visage et instiller une atmosphère lourde. Mais c'est justement trop lourd, les silences sont nombreux et extrêmement long.

    On comprend que l'héroïne ne va pas bien, mais il n'y a jamais d'explications concrètes. On voit juste quelques scènes de son enfance pour expliquer son mal-être. Que de non-dits. Oui on comprend très vite qu'elle s'identifie à la mère jugée mais tenir 2h dessus c'est beaucoup.

    Les scènes au tribunal sont parfois surjouées, on n'y croit pas une seconde. Rien ne semble naturel. Ni dans l'interaction des personnages, ni dans leur réaction.

    Le film dégage un certain brio c'est vrai mais que j'ai trouvé le temps loooooooooong.

    Je ne pense pas avoir envie de revoir ce film.
    Sarah D
    Sarah D

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2023
    Incroyable ce film, un des meilleurs films vus depuis longtemps. C'est d'une grande intelligence, tres personnel. Alice Diop n'est pas géniale que pour le docu !
    Cédrico
    Cédrico

    33 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2022
    Le film est bien mais on se trouve quand même à la limite du moyen. Côté points positifs on a les performances des actrices principales qui sont particulièrement réussies, surtout pour Kayjie Kagame qui campe le rôle d'une ferme portant un mal être très palpable. La photographie est elle aussi très léchée, le film est beau et agréable à regarder avec souvent de longs plans contemplatifs qui permettent une immersion réussie dans l'univers du film. Cependant la direction que prend le scénario d'Alice Diop est un peu alambiqué. Lorsque qu'on prend ce sujet très épineux comme thème principal du film, la moindre des choses aurait été de s'appuyer beaucoup plus sur les éléments réels de l'affaire. Le message qu'elle souhaite faire passer à travers son œuvre est des plus nobles, mais il réduit cependant le film à une œuvre simplement fictive qui peine à puiser dans les ressources offertes par l'affaire Fabienne Kabou qui est bien plus complexe que ce que les images de Saint-Omer nous montre. Alors oui c'est bien, mais ça aurait pu être largement mieux si Diop avait été plus loin dans sa prise de risque, au risque de fâcher certaines personnes. Cela reste tout de même un très bon premier film qui vaut le détour, une ambiance pesante y règne tout du long ce qui rend le tout très sensitif.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 879 abonnés 7 413 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 décembre 2022
    Rama, une jeune romancière, assiste au procès de Laurence Coly à la cour d’assises de Saint-Omer. Cette dernière est accusée d’avoir tué sa fille de 15 mois en l’abandonnant à la marée montante sur une plage du nord de la France. Lors du procès, les certitudes de Rama vont vaciller et interroger notre jugement.

    Précédé d’une sacrée réputation (le film a été récompensé à la Mostra de Venise et va représenter la France aux Oscars), on avait hâte de découvrir son premier long-métrage (de fiction). Alice Diop (Nous - 2020) adapte un fait divers réel qui avait fait grand bruit il y a quelques années, celui de Fabienne Kabou, condamnée en 2017 pour infanticide.

    Passé les présentations, Saint Omer (2022) montre rapidement ses signes de faiblesse, à commencer par l’écriture et le parallèle entre Rama et Laurence, le résultat s’avère brouillon et manque de cohérence. Ajouter à cela, le jeu très (trop ?) théâtrale de l’ensemble de la distribution, conférant à tout ce prétoire, une récitation de texte digne d’une représentation de théâtre (et ce, malgré d’excellents acteurs, tels que Kayije Kagame, Guslagie Malanda ou encore Xavier Maly).

    L’ensemble devenant rapidement rébarbatif au point de tout simplement devenir apathique et léthargique. C’est regrettable car en dehors d’une mise en scène à côté de la plaque, on appréciera le côté docu-fiction qui colle au film (filmé de façon quasi documentaire), mais pour le reste, c’est vraiment raté, la réalisatrice ne parvenant jamais à nous captiver à travers la représentation de cette femme d’origine africaine devenue invisible aux yeux des autres (ou devrais-je dire, aux yeux des bancs). Un encensement incompréhensible…

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    46 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 décembre 2022
    J’avoue ma grande perplexité à la vision de ce film, et mon incompréhension face à cette unanimité critique. Certes il y a dans ce premier film une patte très personnelle, sans doute due au passé de documentariste de sa réalisatrice, on y remarque une volonté un peu trop appuyée de distanciation, un regard « Durassien » ( sublime, forcément sublime ???) mais on se perd dans ce parallèle un peu lourdingue entre l’accusée et l’autrice qui l’observe durant ce très (trop) film de procès qui nous prive de la moindre émotion.
    On sort de la sans trop savoir à quel spectacle on a assisté, en se sentant vaguement coupable de passer à côté d’un film intelligent ou l’on s’est ennuyé malgré ( ou à cause de?) sa radicalité.
    Pierre Phdb
    Pierre Phdb

    13 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 décembre 2022
    Une impression de raté...

    S'interroger sur un fait divers et ce qui a pu conduire au passage a l'acte. Confronter les faits au regard d'une journaliste a sa propre recherche ce pouvait être très intéressant. C'est hélas mal fait, cela ne fonctionne pas. Il manque un je ne sais quoi, un liant.
    FLIM
    FLIM

    2 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 décembre 2022
    Lion d’Argent à Venise et représentant de la France aux Oscars 2023.

    Une expérience cinématographique à mi-chemin entre fiction et documentaire qui questionne la maternité et les facteurs qui peuvent pousser une maman à tuer son bébé ainsi que sur le monstre qui sommeille en chacun de nous.

    Un fait divers revisité par la brillante documentariste Alice Diop (qui s’est réellement rendu au procès dont est tirée l’histoire) et ça se ressent ici. La quasi intégralité du film se déroule au cœur du procès. La position du spectateur est elle-même mise en question à travers le personnage de Rama.

    Une œuvre sèche et opaque qui ne répond explicitement pas aux (nombreuses) questions qu’elle pose. On est davantage face à un discours que face à une fiction.

    Un film qui sort des sentiers battus, c’est un évènement cinéphilique à voir mais qui est probablement trop cérébral pour vraiment toucher le spectateur lambda.

    Une toute nouvelle chaîne YouTube dédiée au cinéma est disponible ici : www.youtube.com/@flim.
    Venez écouter les plus belles histoires et anecdotes du 7e art !
    levieuxnick
    levieuxnick

    4 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 décembre 2022
    incroyable ces bonnes critiques officielles ! il y a vraiment du copinage ! Je ne me suis jamais autant ennuyé pendant un film ! Et pourtant, j'y allais dans de bonnes dispositions. Mais là... c'est looooong, ces plans fixes interminables, ça n'avance pas, et c'est filmé style documentaire, mais en première année de cinéma ! Bref, c'est "intello" dans le plus mauvais sens du terme ( et pourtant, j'en suis) et choisir ça pour les Oscars est une aberration totalement inexplicable !
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    159 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2022
    Saint-Omer est un film âpre, rugueux, austère, qui ne se conquiert pas facilement. La séquence d'ouverture fait peur tant elle s'avère grandiloquente et donneuse de leçons (Duras et les femmes tondues...). Cette expérience pénible se poursuit ponctuellement avec quelques scènes assez lourdes, focalisées sur l'écrivain-témoin et son questionnement personnel. Plus convaincantes sont les premières séances de procès où l'on découvre pas à pas le parcours de cette mère infanticide. Pour cela, faut-il encore être prêt à endurer de longues séquences où quasiment tout passe par la parole (plan fixe, aucun flash-back, aucun plan de coupe). La série En thérapie a servi d'entraînement intensif dans ce registre ; on y pense souvent. Mais le malaise perdure encore. D'abord car la confrontation entre le destin individuel de l'écrivain-témoin et l'acte criminel commis par l'accusée paraît trop artificielle ; ici on se souvient du film Truman Capote où l'écrivain joué par Philip Seymour Hoffman (oscarisé pour cela) suivait le destin judiciaire de deux meurtriers avec une implication bien plus convaincante. Ensuite, car longtemps la question raciste reste caricaturale ou très ambiguë. Hormis les attaques de l'avocat général et d'une universitaire à l'esprit étroit, on ne saisit pas l'intérêt que les personnages principaux appartiennent aux minorités visibles. Cependant, de fil en aiguille, le discours de la cinéaste et de ses scénaristes se clarifie, se densifie. La stratification des destins de toutes ces femmes noires finit par vraiment fonctionner, et l'on comprend qu'on est face à l'un des films les plus sophistiqués qui soit sur la question du racisme en France. Le volet féministe se sur-ajoute lors de la brillante plaidoirie d'une avocate merveilleusement interprétée, voire même habitée par Aurélia Petit. L'omniprésence des femmes se cristallise alors, puisqu'à part l'avocat général, tout ce procès est mené par des femmes. Le regain d'intérêt qu'on ressent est renforcé par certains plans très réussis plastiquement, spoiler: et par l'introduction de l'argument de la folie que, franchement, je n'avais pas du tout vu venir
    . Bref, un tel film ne peut pas plaire à tous, mais dans le registre d'un cinéma d'art et d'essai assez exigeant, tout comme dans le champ du film féministe et anti-raciste, c'est une œuvre marquante.
    Babou
    Babou

    7 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2022
    Je suis très surprise de découvrir les mauvaises critiques des spectateurs. Ce film m'a bouleversée. Tout d'abord, se trouvent à l'écran des acteurs qu'on a peu l'habitude de voir. À croire qu'en France, il n'y a qu'une dizaine d'acteurs que l'on retrouve sans cesse. J'ai été captivée par le jeu des acteurs, qui avaient tous une diction parfaite (souvent, je trouve que les acteurs marmonnent dans leurs barbes et sont peu compréhensibles). Le rythme est lent certes mais posé, on prend le temps de poser le cadre, de laisser des silences qui permettent d'apprécier ce qu'il vient de se dire, de se passer. Le parallèle entre l'écrivain et la femme en train d'être jugée est intéressant. Le sujet affecte l'intime, dérange. Cela me rappelle la série japonaise "la maison de la rue en pente" qui aborde le sujet de l'infanticide également par le biais d'un procès. Dans cette série, se télescopent les faits jugés et l'histoire d'une des femme qui fait partie du jury.
    J'ai trouvé ce film maîtrisé, beau. J'ai apprécié cette fin ouverte qui n'apporte pas un jugement ferme et définitif mais laisse chacun avec sa conscience et ses émotions, libre de penser ce qu'il veut. La difficile relation mère-fille est touchante. Et la plaidoirie de la fin nous cueille.
    Pascal
    Pascal

    147 abonnés 1 563 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2022
    Pialat cherchait à figurer la réalité et la vérité dans son cinéma. On peut dire à ce compte là que A.Diop, qui vient du documentaire, a sans doute eu ici le même horizon et on ne peut que saluer une telle réussite formelle. Soulignons la qualité d'écriture exceptionnelle des dialogues dans le cinéma français d'aujourd'hui.

    Il ne faut pas se tromper, le procès de la jeune mère d'origine sénégalaise n'est probablement pas, strictement, le sujet principal de " Saint Omer".

    Tiré d'un fait réel, le découplage ( notamment d'ordre psychologique) entre ce qui est donné à l'écran, en regard de l'affaire s'étant vraiment déroulée est trop important pour penser que l'exposé de ce cas précis en est strictement le sujet principal. ( les spectateurs intéressés se renseigneront aisément )

    Le thème principal me semble être celui de la maternité, de l'enfantement que la chargée de cours en littérature dans l'enseignement supérieur questionnent, pour elle-même à travers la nature des relations qu'elle a eues avec sa propre mère.

    Enceinte cette jeune intellectuelle d'origine africaine montre la prégnance de ses interrogations par le sujet même du travail qu'elle s'apprête à publier.

    Il faut toutefois reconnaître que le ton choisi par la réalisatrice pour aborder son sujet semblera sans doute un peu trop sec pour le grand public.

    C'est en tout cas à mes yeux, une grande réussite qui pproduit un grand moment d'émotion lorsque les images finales seront entourées par l'interprétation de " little girl blue" de la formidable pianiste et chanteuse afro américaine feu Nina Simone (elle même à la vie personnelle compliquée)

    Et comme le suggère Nina Simone dans sa chanson déchirante : on ne guérit pas facilement de son enfance ( et les traumatismes parfois transmis, devront être idéalement abandonnés afin de permettre à la future mère de ne pas les transmettre à son tour ).

    Comme le dit un des personnages :" cette histoire est celle de ta mère et pas la tienne ".
    Patrick Belamich
    Patrick Belamich

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2022
    Super film qui dit le fond de notre humanité. Très bien filmé belle interprétation À ne pas rater c'est du vrai cinéma loin de soupe habituelle
    Catherine L
    Catherine L

    9 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2022
    Ennuyeux. Trop long. On ne comprend pas, on s'interroge sans avoir de réponse. On a envie de sortir ou de s'endormir.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 décembre 2022
    J'avais aimé Vers la tendresse, encore plus La Permanence. Saint Omer est à des années lumières de ces deux films. C'est un naufrage, c'en est même très embarrassant. Rien ne va dans ce film qui se prend très au sérieux, qui est très mal écrit, qui croule sous les intentions, où rien n'est incarné, rien n'est juste, rien n'est subtil. La narration est d'une lourdeur sans nom, plutôt que de solliciter Marie Ndiaye, elle aurait mieux fait de s'entourer de scénaristes, et il y en a des très bons en France. Des scénaristes pour donner vie à ces personnages, qui ici ne sont que des faire valoir idéologiques et qui n'existent jamais. Au passage, même si pour moi ce n'est pas très important, qu'est-ce que les acteurs sont mauvais : surtout la Cour, les avocats, qui jouent comme des ados en stage théâtre. Enfin, le plus gros problème du film, c'est la réalisation. Le fondu sonore pendant le tirage au sort du jury... là c'est carrément honteux, digne de mon fils de huit ans qui découvre imovie. Je me suis demandé si Alice Diop n'avait pas pété un plomb, si le petit succès de ses films précédents ne lui était pas monté à la tête. Du coup ça donne : Duras, Pasolini, Nina Simone... Pourquoi pas. Mais où sont passées la grâce, la finesse, la mélancolie de ces grands artistes. Ici, tout avance avec des semelles de plombs.
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