Une œuvre brillante et exigente, la mise en scène est sublime et concise, les interprètes remarquables, le récit intelligent, subtil et passionnant et le propos fin et éclairé.
Une interprétation magnifique, un scénario époustouflant. Des acteurs et actrices d'un très grand niveau, une très belle surprise., Un beau moment Merci
Alors que dire de ce film d'Alice Diop, je connaissais cette histoire via l'émission Faite entrer l'accusé... J'ai trouvé l'histoire dans cette émission plus touchante que le film ici. J'ai voulu regardé pour le Cesar meilleur espoir féminin reçu ici, mais j'ai été un peu déçu, j'ai mis la note de 3/5
Question subsidiaire : Qu’on-t-ils mangez ou bu à Venise pour encenser ce film d’Alice Diop d’un ennuie mortel ? Elle est documentaliste et devrait à priori le rester. Sa fiction est lente, mais d’une lenteur qui n’apporte rien du tout au film. Ces acteurs très mal dirigés (ou mauvais d’emblée je ne sais pas), ils semblent réciter un texte. Quelle dommage alors que le sujet aurait pu en valoir la peine ! Encore eu-t-il fallu s’y atteler avec talent. Très très déçu !
Mais sérieusement ???? Qu’est ce que c’est que cette elucubrations ? Ce film aurait potentiellement représenté la France au Oscars ?
On l’a échappé belle !
L’histoire est insipide au possible, le jeu d’acteur (si on peut appeler ça comme ça) est risible. La trame est cousue de fil blanc.
Oui au cinéma qui défend la politique, les personnes invisibilités etc …. Mais si c’est pour nous pondre des m****** pareil on peut encore s’abstenir un peu avant que de vrais auteurs et de vrais cinéastes le fassent !
Saint Omer est ennuyeux, sans intérêt, et je dirais même honteux pour notre cinéma d’auteur en recevant le prix du meilleur premier film. On sent bien qu’Alice Diop c’est qu’un phénomène de foire - et je l’en plains - a qui l’on fait croire qu’elle a du talent. Je n’irais pas jusqu’à parler de politiquement correct mais il n’y a malheureusement qu’un pas ……
sincèrement le film n'aucun intérêt, il est terriblement long, interminablement, fade, ça a été un supplice de le voir au cinéma, la moitié la salle dormais ou a quitté la salle. je ne comprend pas la nomination au César ???
Les films judiciaires emportent rarement l'adhésion. La qualité du produit fini est en grande partie tributaire de l'affaire sur laquelle il s'appuit, et les contraintes inhérentes au genre ne laissent que peu de marge de manœuvre artistique. Ici, si l'histoire vraie méritait sans doute qu'on se penche dessus, c'est la forme qui laisse de marbre : les séquences d'interrogatoires à base de longs plans fixes et de textes récités induisent un détachement et une froideur extrêmes vis-à-vis de cette tragédie qui nécessitait plus d'empathie.
Un film d'une grande tenue et d'une esthétique glacée impeccable. Mais je n'ai pas réussi à rentrer dedans. Le film m'a laissée constamment en dehors de son chemin. A force de radicalité , j' ai même fini par y trouver de la coquetterie de réalisateur/trice. Au final seule la relation de l'écrivaine avec sa mère,Les flashs back succincts et oniriques m'ont parlés. J'aurai aimé moins de réalisme judiciaire , cela n'apporte rien au sujet. . Le personnage de la mère infanticide est insondable et c'est très bien comme cela , Mais à force de traiter son sujet de manière clinique et glacé cela en devient plat. Et fait ressortir le côté grandiloquent du message du film: faire de cette mère une Medée des temps modernes .pourquoi pas, c'est intéressant mais cela manque de cinéma . Oui c'est cela! Ce film clinique n'assume pas la fiction et se retrouve donc moins intéressant que la réalité.
Que dire ! Un fait d’histoire glaçant qui aurait pu être captivant ! Le visionnage de ce film a été pénible. Tout sonnait faux! Je ne serais dire pourquoi: les actrices sont mauvaises? mal dirigées? ou les dialogues absolument pas crédibles? Aucune idée
Pour son premier long-métrage, Alice Diop s'est inspirée de l'histoire de Fabienne Kabou, une femme qui a été condamnée après avoir assassiné sa fille. Dans le film, Laurence Coly reconnaît les faits, mais elle plaide non coupable avant d'ajouter qu'elle espère découvrir ce qui l'a poussée à passer à l'acte. Cette femme, qui a reçu une bonne éducation, est une bonne oratrice. Elle s'exprime bien et clairement et n'a aucun mal à répondre aux questions à part quand ça concerne les raisons de son geste. Les quelques zones d'ombre concernent sa défense puisqu'elle se cache derrière des raisons obscures avec une défense irrecevable chez nous. En partant du pire crime possible, Alice Diop arrive à faire un film puissant sur la maternité. Un drame juridique glaçant aux scènes de procès aussi fascinantes que réalistes avec notamment une dernière plaidoirie bouleversante. En somme, un bon film à la fois bien réalisé et bien incarné.
Attiré par un sujet ambitieux, ma déception ne fut que plus grande : et je ne comprends toujours pas le succès critique de ce film... Peut-on justifier le meurtre de son propre enfant ? Telle est la question que je me posais avant le visionnage de Saint Omer mais qui n'est en rien au centre des débats. A priori il n'est absolument pas évident d'être emporté par un film réalisé de manière aussi anonyme et indigne d'une œuvre de cinéma. Sur ce plan, c'est proprement irregardable car insensé, plat, extrêmement théâtralisé. Ca ressemble à une vulgaire pièce de théatre filmée par un technicien. C'est triste, froid et ça ne peut pas atteindre les spectateurs, jamais immergés au centre de l'oeuvre. Côté scénario... C'est un film de procès, sans cut, pas réellement documentaire puisque trop écrit (les déclarations des uns et des autres), un long, très long témoignage sans l'ombre d'une ellipse et, donc, sans le regard essentiel d'un auteur, d'un artiste. Une oeuvre vide. Quant au fond, la connaissance à la fois d'un dossier judiciaire et d'une meurtrière au profil psychiatrique, doublé de la connaissance / reconnaissance et compréhension d'une culture (africaine en l'occurrence) il restera sommaire et ne cherchera jamais à expliciter quoique ce soit ; comme une expérience hautement personnelle de l'auteur dont on restera le témoin muet, lointain et oublié. Saint Omer ne possède ni regard cinématographique, ni regard littéraire, ni regard critique, ni regard judiciaire et on se demande bien quelles pouvaient être les intentions de l'auteur.
Après une interview navrante d'Alice Diop dans Première, je visionne le film... Une catastrophe, comment peut on attribuer des prix à un film comme ça . On se croirait dans un mauvais numéro de l'ancienne série Tribunal sur TF1. Des longueurs qui n'apportent rien au film et que dire de la plaidoirie finale qui essaye de nous tirer une larme afin d'apercevoir une dimension "poétique" dans ce crime. Regardez plutôt le numéro de Faites entrer l'accusé sur cette affaire si elle vous intéresse