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    Saint Omer
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    163 critiques spectateurs

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    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    125 abonnés 243 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2023
    Un film d'une grande tenue et d'une esthétique glacée impeccable. Mais je n'ai pas réussi à rentrer dedans. Le film m'a laissée constamment en dehors de son chemin. A force de radicalité , j' ai même fini par y trouver de la coquetterie de réalisateur/trice.
    Au final seule la relation de l'écrivaine avec sa mère,Les flashs back succincts et oniriques m'ont parlés. J'aurai aimé moins de réalisme judiciaire , cela n'apporte rien au sujet. . Le personnage de la mère infanticide est insondable et c'est très bien comme cela , Mais à force de traiter son sujet de manière clinique et glacé cela en devient plat. Et fait ressortir le côté grandiloquent du message du film: faire de cette mère une Medée des temps modernes .pourquoi pas, c'est intéressant mais cela manque de cinéma . Oui c'est cela! Ce film clinique n'assume pas la fiction et se retrouve donc moins intéressant que la réalité.
    lili
    lili

    5 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 février 2023
    Que dire !
    Un fait d’histoire glaçant qui aurait pu être captivant !
    Le visionnage de ce film a été pénible. Tout sonnait faux! Je ne serais dire pourquoi: les actrices sont mauvaises? mal dirigées? ou les dialogues absolument pas crédibles? Aucune idée

    Ça a été une torture
    FaRem
    FaRem

    8 275 abonnés 9 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2023
    Pour son premier long-métrage, Alice Diop s'est inspirée de l'histoire de Fabienne Kabou, une femme qui a été condamnée après avoir assassiné sa fille. Dans le film, Laurence Coly reconnaît les faits, mais elle plaide non coupable avant d'ajouter qu'elle espère découvrir ce qui l'a poussée à passer à l'acte. Cette femme, qui a reçu une bonne éducation, est une bonne oratrice. Elle s'exprime bien et clairement et n'a aucun mal à répondre aux questions à part quand ça concerne les raisons de son geste. Les quelques zones d'ombre concernent sa défense puisqu'elle se cache derrière des raisons obscures avec une défense irrecevable chez nous. En partant du pire crime possible, Alice Diop arrive à faire un film puissant sur la maternité. Un drame juridique glaçant aux scènes de procès aussi fascinantes que réalistes avec notamment une dernière plaidoirie bouleversante. En somme, un bon film à la fois bien réalisé et bien incarné.
    Benito G
    Benito G

    642 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 février 2023
    Attiré par un sujet ambitieux, ma déception ne fut que plus grande : et je ne comprends toujours pas le succès critique de ce film...
    Peut-on justifier le meurtre de son propre enfant ? Telle est la question que je me posais avant le visionnage de Saint Omer mais qui n'est en rien au centre des débats.
    A priori il n'est absolument pas évident d'être emporté par un film réalisé de manière aussi anonyme et indigne d'une œuvre de cinéma. Sur ce plan, c'est proprement irregardable car insensé, plat, extrêmement théâtralisé. Ca ressemble à une vulgaire pièce de théatre filmée par un technicien. C'est triste, froid et ça ne peut pas atteindre les spectateurs, jamais immergés au centre de l'oeuvre.
    Côté scénario... C'est un film de procès, sans cut, pas réellement documentaire puisque trop écrit (les déclarations des uns et des autres), un long, très long témoignage sans l'ombre d'une ellipse et, donc, sans le regard essentiel d'un auteur, d'un artiste. Une oeuvre vide.
    Quant au fond, la connaissance à la fois d'un dossier judiciaire et d'une meurtrière au profil psychiatrique, doublé de la connaissance / reconnaissance et compréhension d'une culture (africaine en l'occurrence) il restera sommaire et ne cherchera jamais à expliciter quoique ce soit ; comme une expérience hautement personnelle de l'auteur dont on restera le témoin muet, lointain et oublié.
    Saint Omer ne possède ni regard cinématographique, ni regard littéraire, ni regard critique, ni regard judiciaire et on se demande bien quelles pouvaient être les intentions de l'auteur.
    Matxa
    Matxa

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 février 2023
    Après une interview navrante d'Alice Diop dans Première, je visionne le film...
    Une catastrophe, comment peut on attribuer des prix à un film comme ça . On se croirait dans un mauvais numéro de l'ancienne série Tribunal sur TF1. Des longueurs qui n'apportent rien au film et que dire de la plaidoirie finale qui essaye de nous tirer une larme afin d'apercevoir une dimension "poétique" dans ce crime. Regardez plutôt le numéro de Faites entrer l'accusé sur cette affaire si elle vous intéresse
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 février 2023
    «St Omer» est typiquement le genre de projet qui peut faire flop tant le sujet à était bâché et rebaché. Toutefois, la réalisatrice Alice Diop, à l’idée de transformer sa thématique sur la maternité non voulue et l’infanticide en un véritable film de procès. Genre très préciser aux Etats-Unis mais minoritaire en France. Cela est une idée totalement géniale qui apporte beaucoup de caché au film tout en permettant de confronter les différents points de vue. Un peu comme le «Mascarade» de Nicolas Bedos. En cela, j’ai trouver le film super novateur. La tension du film est vraiment palpable au fur et à mesure que le récit se déroule. On est pris de temps. Souvent interrogateur, mal à l’aise, parfois mais réellement captivant. Le film mérite clairement ses 4 nominations aux Césars et aurait mérité une nomination aux Oscars. On espère que le prochain d’Alice Diop sera différent et tout aussi bon.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    88 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2023
    Premier long-métrage de fiction d’Alice Diop, après plusieurs documentaires qui l’ont fait connaître, Saint Omer raconte le procès d’une femme ayant abandonné sa fille de 15 mois sur une plage du Nord, à la marée montante. Inspiré d’une histoire vraie – la réalisatrice avait assisté à ce procès qui s’est déroulé dans cette ville du Pas-de-Calais – Saint Omer est un film remarquablement documenté, qui fait la part belle à la parole sous toutes ses formes. Réflexion sur la maternité, sur le statut des personnes étrangères en France et sur la complexité d’une histoire de vie qui peut mener chacun au pire, ce long-métrage sec et carré est une plongée impressionnante dans une cour d’assises, qui décrit avec une grande justesse l’atmosphère si particulière d’un prétoire.
    Gardzaz
    Gardzaz

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2023
    Ne connaissant pas ce fait divers, je me suis laissé porter par ce récit double avec d une part celui d une jeune ecrivaine/professeur parti suivre le procès et d autre part celui de Laurence Coly. Ce film de procès , complètement inspiré de l affaire Fabienne Kabou accusée coupable d infanticide sur son bébé de 15 mois retrouvé noyée à Berck sur Mer en 2013, nous met dans la peau de l accusé afin que l on puisse, en tant que spectateur la juger ou la comprendre.
    Mathieu
    Mathieu

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 janvier 2023
    Formidable introspection de la nature humaine. Le travail de réalisation est sublime, tout comme le jeu des actrices
    Patricia D.
    Patricia D.

    68 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 janvier 2023
    Saint Omer (sans trait d'union) est un film de procès qui tremble d'humanité. Il se construit sur les mots, précis, choisis, implacables mais se nourrit aussi de silences, lourd, longs, pesants. C'est un film éblouissant, de paradoxes et de mystères non élucidés sur la maternité et la filiation. C'est un film où les actrices crèvent l'écran.
    Mericstef
    Mericstef

    13 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 janvier 2023
    Ce film aux multiples prix professionnels et aux critiques dithyrambiques m’a laissé perplexe.
    La réalisatrice documentariste nous offre un film moitié documentaire et moitié fiction basé sur un faits divers. Peut-on le considérer comme un film de fiction ?

    Le film commence par des images chocs de femmes tondues sous la seconde guerre mondiale, avec une voix off monocorde et didactique.
    On commence par se demander pourquoi.
    Très facilement, on comprend que la romancière est la réalisatrice. J’ai été gêné par cette identification et par le peu de traitement de cette meurtrière mythomane manipulatrice qui tue sa petite fille de 15 mois en la laissant se noyer dans la mer, car elle n’était pas aimée;
    J’avais suivi les articles quotidiens dans la presse à l’époque de ce faits divers.
    Film très dur par les images et par le jeu très sec des deux actrices principales.

    Les actrices sont mal dirigées, froides, monocordes, trop théâtre. Les yeux exorbités, les rictus sont insupportables.

    La narration ne mène nulle part.
    Incompréhensible car 3 personnes dont Marie N’Diaye, écrivaine fantastique se sont penchées sur le scénario.
    Comment ont-elles pu passer ça?
    Le parallèle avec Médée est exagérée,
    L’extrait du film Médée de Pasolini en rajoute à la manipulation du spectateur.
    Non, cette meurtrière condamnée n’est pas Médée.
    Beaucoup trop de « psychanalyse », de mauvaise psychanalyse, dans ce film. La réalisatrice en parle très souvent dans ces interviews.

    La scène de fin, la plaidoirie, face camera destinée à nous faire pleurer est presque risible. Après vérification, les cellules chimériques transmises de la mère au foetus à la mère n’;existent pas.

    Je comprends bien pourquoi la réalisatrice dont les parents sont des immigrés sénégalais et cette difficulté de vivre ailleurs,. Je comprends aussi la Justice punissant une femme infanticide.
    Le propos de la réalisatrice est confus.
    Ce film est un bel exercice intellectuel mais pas honnête. Noyée sous son personnage, sa propre histoire, Alice Diop devrait revenir au documentaire.
    Bloomybloomy
    Bloomybloomy

    6 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 février 2024
    Vu en avant-première. Après avoir entendu beaucoup d’interviews, de la réalisatrice, j’ai été intriguée par les deux réalisations (Nous et Saint Omer). sortis à 6 mois d’intervalles..
    Nous qui part de son constat qu’elle ne se reconnaissait pas dans le Nous collectif suite aux attentats de Charlie Hebdo, était très intéressant.
    Un peu long ,ce documentaire m’a paru très clivant.
    Ensuite Saint Omer, faits divers.
    Assassinat de cette petite fille par une femme déséquilibrée.
    La réalisatrice nous explique que cette meurtrière qu’elle a eu un choc lui rappelant sa propre vie.

    Pour le film en lui-même, les deux actrices n’ont pas un jeu formidable. Froid, distant, à et une articulation impeccable mais dénué de coeur.
    Pour ce qui concerne l’histoire , Alice Diop utilise des images de femmes françaises tondues à la guerre, un peu de Marguerite Duras et beaucoup de Pasolini.
    Quelles références ! qui plairont aux critiques professionnels mais pas au grand public.
    Dans ce film, le meurtre prémédité de cette petite fille est occulté. Dommage.
    La lumière de ce film est blafarde.
    Le mélange de fausses images documentaires sur la vie intime de la réalisatrice est intéressant. Mais cette lourdeur, cette exercice de style est trop long, ennuyeux presque.
    La ville de Saint-Omer n’est pas représenté. Ce film aurait pu s’appeler Perpignan ou Villetsneuse puisque la ville n’est pas filmée.
    En sous texte, la réalisatrice nous fait comprendre que dans un pays comme la France, il est difficile d’être femme, noire et vulnérable.
    J’espérais beaucoup de cette première fiction d’une bonne documentariste malgré toute la campagne publicitaire..
    Ce film m’a beaucoup déçu.
    Victoire M
    Victoire M

    8 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 janvier 2023
    J'avais très envie de voir ce film d'Alice Diop (fan de Marguerite Duras et ça se voit!). Un film un peu ovni, on assiste à un procès d'une femme qui a commis un crime horrible. On suit en parallèle une autres ferme journaliste/écrivaine qui assiste au procès.
    J'ai bien aimé la façon dont le spectateur ne s'attache a aucun des personnes de ce film. Cela mets mal à l'aise et c'est une façon original de raconter une histoire. Je regrette néanmoins que le film n'aborde pas certaines thématiques qui avait leur place (de mon point de vu) dans le film. Comme par exemple la dépression post partum. J'ai l'impression d'être passé à côté du film (c'est peu être le cas?) car je le trouve sans intérêt finalement.
    La Nene
    La Nene

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 janvier 2023
    Bon, il faut être honnête. Pour les fans de Faites Entrer l'Accusé et les adorateurs de true crime, passez votre tour. Saint Omer est un film de tribunal, un film féministe, un film de mise en abyme. A partir de cette histoire vraie, Alice Diop questionne cette imagerie de la femme monstre du mythe de la sorcière à celle de Médée. Une femme enceinte savante regarde une autre femme savante se faire jeter en pâturage pour ses mensonges, ses angoisses, son infanticide. L'idée est géniale mais le film se perd dans une volonté de sur-élégance, de maniérisme. Ici, tout est fabriqué alors que visuellement on assite à un vrai dépouillement. Certaines séquences au tribunal se résument en un plan fixe de plusieurs longues minutes de monologue monotone, ce choix stylistique permet au moins de fermer les yeux, de roupiller et d'écouter la voix de cette jeune femme car il ne se passe rien de rien ! Il y a de gros problèmes de rythme et l'enchaînement de séquences entre le tribunal et celle de la jeune femme maître de conférence manque d'intérêt. On comprend la mise en abyme mais bon, le film ne devrait pas se limiter à cette construction duelle si évidente et 1000 fois vue !! Bien sur, l'une des dernières séquences, dans les rues de Saint Omer, est magnifique mais c'est surtout grâce à Nina Simone qui réchauffera mon coeur à tout jamais. D'ailleurs cette scène ne sert à rien sauf faire joli - c'est déjà ça peut-être... Sinon, pour les fans de Nina Simone et son pouvoir magnétique au cinéma, je conseille le programme Blow-Up de Arte !
    Claude WOLFS
    Claude WOLFS

    37 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 janvier 2023
    Vous avez une aiguille et du fil ??? Il va vous en falloir tellement le film est décousu de bout en bout . Sur un pitch qui aurait pu être hyper intéressant (Une femme comment un infanticide sur sa fille de 15 mois en l'abandonnant sur une plage du nord (Fait divers réel (Fabienne Kabou en 2013)) un film complètement raté et pompeux et un réalisateur...qui doit bien être le seul a comprendre tous ces "flash-back" inutile, cette fin bâclée, le travelling final sur Saint Omer ne servant a rien... un film étant censé expliquer pourquoi le manque d'amour reçu se répercute et se transmet sur sa propre progéniture....mais là rien de tout cela ....Dommage car les scènes du procès était prometteuse, pas très finement jouées (Sauf Xavier Maly impeccable dans le rôle de Luc Dumontet (Le père du bébé) et Valerie Dreville dans celui de la juge a l'écoute et tentant de comprendre l'incompréhensible) ....même la musique est ténébreuse et sans intérêt. Laissez tomber le fil et l'aiguille....et allez voir autre choses....même lire les petites annonces du chasseur Français....se sera toujours plus intéressant .
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