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    Saint Omer
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    Stéphane R
    Stéphane R

    24 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 septembre 2023
    Insupportable de prétention.
    On essaie de retenir la plaidoirie de l'avocate, quelques plans comme l'entrée dans le champ par le bas de la mère infanticide.
    Voilà, pour le reste, gravité factice, plans étirés jusqu'à l'exaspération du spectateur, propos sibyllins, une honte pour la communion d'éloges de la critique cinématographique, son naufrage
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2023
    Alice Diop prend le parti de l'épure radicale, filmant principalement en plans fixes dans un seul et même lieu, ce petit tribunal de Saint-Omer où jurés, juges et public, comme les spectateurs, vont tenter de comprendre le geste invraisemblable d'une mère infanticide. La trajectoire parallèle de Rama - double évident de la réalisatrice - apporte quelques éléments narratifs extérieurs au procès tout en donnant une grille de lecture qui contribue à humaniser Laurence Coly - l'enjeu du film étant bien sûr de susciter pour cette femme que tout accable de la compassion. Cela donne un film rude, mais très fort, qui soulève des questions essentielles sur la maternité, mais aussi sur la filiation et la folie. Les actrices sont par ailleurs habitées par leur rôle, de sorte qu'on finit par y croire comme si c'était la vérité. Le plaidoyer final est par exemple magistral, si bien que les réactions des actrices à l'écran ne semblent même plus scriptées.
    VOSTTL
    VOSTTL

    96 abonnés 1 937 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 septembre 2023
    Alice Diop m’a invité à assister à un procès : celui de Laurence Coly (Guslagie Malanda), jugée pour avoir tué sa petite fille de 15 mois. Elle l’a abandonnée sur une plage du Nord de la France pensant naïvement que la mer emporterait son bébé au large. Un bébé qu’elle a eu seule, accouchée seule, qu’elle n’a pas déclaré. Comme c’est pratique de la noyer. Ainsi, son bébé n’aura jamais existé.
    Cette étudiante sénégalaise éduquée se déclare non coupable et compte sur le procès pour comprendre son geste ; elle est persuadée d’être la victime d’un marabout ou autre sorcier.
    A côté de moi est assise Rama (Kayije Kagame), d’origine sénégalaise. Cette femme de lettres semble sensible à cette Laurence Coly. Sensibilité à fleur de ventre puisqu’elle est enceinte. Rama donne l’impression que cette grossesse n’est pas désirée. Elle n’en parle pas lors du repas familial avant son départ pour le procès. Son compagnon s’est amusé à lancer une allusion laissant à Rama le plaisir d’annoncer elle-même l’heureux évènement. Si Rama s’est abstenue de poursuivre, sa famille n’a pas eu la curiosité de relever l'allusion.
    Apparemment, il y a malaise entre Rama et sa mère.
    Triste repas familial.
    Bref, n’ayant pas beaucoup d’affinité avec le genre film de procès, je ne vous cache pas que je me suis profondément ennuyé. Aucune colère envers Laurence Coly et malheureusement aucune empathie pour Rama qui jongle entre tourments et transfère.
    Sa mère hante son esprit et elle craint de ressembler à Laurence Coly.
    La plaidoirie de la défense était le seul moment intéressant bien qu’elle manquait d’éloquence. Quant à la partie adverse, Alice Diop en dispense le spectateur comme l’issue du procès.
    Comme la réalisatrice s’est inspirée d’un fait réel, elle laisse le soin au spectateur d’en tirer ses conclusions.
    On sent qu’Alice Diop veut valoriser ses personnages sénégalais, elle souligne à gros traits le côté « éduquées ». Ça part d’un bon principe.
    Comme à l’image de la société, les femmes, de surcroît noires, doivent faire doublement plus d’effort pour être considérées dans notre société. D’où ce trait très marqué pour nous dire que même une femme sénégalaise peut être très éduquée. En ce qui me concerne, je n'en ai jamais douté. Mais Alice Diop a sans doute raison d'appuyer une évidence qui ne l'est pas pour tout le monde.
    Seulement les dialogues un peu trop littéraires me paraissent les desservir. Quand la juge invite Laurence Coly à se présenter, à présenter la situation, à narrer les faits, elle a la posture d’une personne qui raconte une histoire. Elle semble réciter un texte.
    Maintenant bien s’exprimer ne devrait pas être un défaut, mais cela me donne une impression d’artificialité.

    La démarche artistique d’Alice Diop est certainement sincère mais son dispositif austère m’est hermétique.
    Je n’avais qu’une hâte : sortir de ce tribunal où même ma voisine Rama m’ennuyait…
    Mais avant de prendre la fuite, le titre m’a intrigué : « Saint Omer » sans trait d’union. Alice Diop m’a mis le doute au point que j’ai consulté livres et Internet ! Rassuré, je me suis aperçu que la ville de Saint-Omer est bien pourvue d’un trait d’union. Je suppose que c’est volontaire de la part d’Alice Diop.
    Mais que signifie l’ablation de ce trait d’union ?
    Me voilà à délirer : sans trait d’union, « Saint Omer » est une oeuvre de fiction, ce qui le démarque du vrai Saint-Omer.
    M’ouais…
    Ce trait d’union pourrait-il être la traduction du crime de Laurence Coly ? Ce trait d’union disparu ne permet plus de relier la mère à l’enfant.
    Voilà ce qui arrive quand on s’ennuie dans un film, on a tendance à délirer…
    Acidus
    Acidus

    721 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 juin 2023
    Compliqué de bien noter un long métrage qui m'a ennuyé du début à la fin. Il faut dire que ce film n'avait pas grand chose pour me plaire. Je ne suis habituellement pas fan, à quelques exceptions près, des films judiciaires mais j'ai peiné à trouver des qualités à ce "Saint Omer". Plus de deux heures de procès pour un fait divers peu intéressant. Peu d'intérêt cinématographique ici que cela soit dans la réalisation ou dans l'écriture du scénario. Ce n'est qu'une suite de longueurs.
    Pour le coup, son succès critique m'est incompréhensible.
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2023
    poir son premier film, Alice Diop s impose comme une cinéaste hors pair. la grande partie de son film l se passe dans uns salle d audience et la réalisatrice optant poir de longs plans fixes sur un personnage fait le bon choix, faisant passer une option émotionnelle que le film de procès classique n à généralement pas. sur le fond, la réalisatrice montre ,essaie de comprendre et ne juge pas. enfin, signalons l aspect féministe du film fort intéressant qui parle du poids de la maternité à travers l accusée mais aussi à travers le personnage de la jeune romancière.
    aetius romanus
    aetius romanus

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 mai 2023
    Prodigieusement ennuyeux. En outre , un politiquement correct consternant qui excuse l'infanticide parce que cette africaine idiote croit à la sorcellerie !
    Inès Derbak
    Inès Derbak

    3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 avril 2023
    Beaucoup trop long, des plans fixes sans vie, des monologues interminables récités sans naturel comme s'ils étaient lus. Dommage, parce que l'histoire dont le film est tiré avait un bon potentiel pour être adaptée de manière bien différente.
    VincentV
    VincentV

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 avril 2023
    Impressionnant et toujours surprenant. Le film s'autorise des échappées et des partis pris esthétiques forts tout en gardant une distance juste. Grand film politique. Superbe proposition plastique.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2023
    Face à un film encensé par toute la presse francophone et récipiendaire d’un Lion d’argent à la Mostra de Venise, j’ai toujours un petit mouvement d’hésitation…parce que je me doute que le film en question ne va pas me permettre de passer ce que je considère comme une soirée relax et sans prise de tête mais aussi parce que si d’aventure le résultat m'agaçait profondément, j’aurais quand même le sentiment d’être une truffe : déjà que presque aucun film des Dardenne n’a trouvé grâce à mes yeux et ne m’a procuré autre chose que des bâillements irrépressibles ! Dans le cas de ‘Saint Omer’, on a affaire au premier long-métrage de fiction d’une cinéaste afro-française qui imagine un procès pour infanticide inspiré de la véritable affaire Fabienne Kabou en 2013. Venue du documentaire, Alice Diop signe un film rigoureux et austère, exclusivement centré sur la précision de la langue et sur les idées qu’il développe : on n’est pas dans cette salle de tribunal pour les effets de manche ou une sous-intrigue qui détendrait un peu l’atmosphère, si ce n’est, assez indirectement, celle de Rama, une jeune femme qui assiste à l’audience et qui partage avec l’accusée une maternité et une couleur de peau. Le véritable procès Kabou avait littéralement obsédé Alice Diop, moins pour le fond culturel qu’elle aurait pu partager avec la meurtrière que parce que l’infanticide cumulait une réprobation unanime et une résonance particulière chez toute femme. Si, au passage, elle soulève quelques réflexes de paternalisme inconscient présents dans la société française (le compagnon de la jeune femme, qu’on ne peut soupçonner de xénophobie, s’émerveille du langage soutenu de l’accusée, ou la directrice de thèse qui s’étonne qu’une femme d’origine africaine puisse étudier Wittgenstein “au lieu de quelqu’un de sa propre culture”) et l’insécurité propre à toute appartenance à une double-culture, la réalisatrice recherchait en réalité l’effet inverse, qu’une histoire à la portée universelle soit portée par des acteurs noirs. C’est son obsession de comprendre ce qui s’est joué pour qu’un tel drame se produise, bien consciente que sa quête est vouée à l’échec, qui la pousse à interroger les représentations pour en tirer des éléments d’explication : être la meurtrière de son propre enfant, est-ce être tout le contraire d’une mère ? Porter un enfant, est-ce s’émanciper de son rapport à sa propre mère ? L'appartenance à une culture implique-t-elle de renoncer à l’autre ? Toutes ces questions, auxquelles le film n’apporte pas de réponse évidente, s’incarnent dans cette accusée hiératique, qui choisit calmement ses mots, une jeune femme brillante mais souffrant des blessures mal définies, au point de soupçonner que sorcellerie et maraboutage ont quelque chose à voir dans son passage à l’acte. ‘Saint Omer’ est une méditation philosophique, un film qui pousse à la réflexion plutôt qu’à l’acceptation de réponses imposées, un film (sur/avec/pour) les femmes avant d’être quelque chose qui porterait une critique sociétale ou une reconstitution judiciaire, bien aidé en cela par une mise en scène qui, sous des apparences simples, s’avère d’une implacable précision.
    Alex Motamots
    Alex Motamots

    7 abonnés 319 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 avril 2023
    Je ne m'attendais pas à un film mené tambour battant, mais là, c'est très lent, même pour moi qui ne crains pas ce genre de film habituellement.
    Je l’ai trouvé filmé sans fantaisie : des plans fixes sur des visages ou des corps, qui durent une éternité.
    Je suis étonnée que jamais il ne soit évoqué la dépression de l’accusée : elle ne pouvait plus se lever, elle se renfermait sur elle-même, elle faisait appel à la sorcellerie.
    Je n'ai trouvé aucun intérêt à ce que la spectatrice soit écrivain : dans le film , elle n'en fait rien.
    Aucune explication n'est apportée sur l'attitude la mère de l'écrivain : alors à quoi bon un tel personnage ?
    Le sujet m'intéressait, la réalisatrice a réussi à m'endormir.
    Seule la dernière plaidoirie sauve ce film du naufrage.
    No Quarter
    No Quarter

    4 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2023
    Selon ce que chacun imagine des choses non dites et éclairées en fin de film, il est normal de ne rien ressentir ou d'être submergé par l'émotion. Ce fut mon cas car j'ai pris le parti de croire à l'une des versions présentée à la fin par l'avocate de la défense. La maladie (dans mon esprit, la schizophrénie) et le côté "chimère" chez les 2 jeunes femmes héroïnes du film (si l'on peut dire). Ce film ne contentera pas tout le monde en raison des différents points de vue possible. Mais pour moi il a été source d'émotion. Et le jeu de Guslagie Malanda, bien que non conventionnel, apporte une fraîcheur dont à besoin le cinéma français.
    Mariedonnesonavis
    Mariedonnesonavis

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2023
    Puissant ! Quel talent cette réalisatrice. Et le jeu des deux comédiennes est fantastique. Bravo Alice Diop.
    Hassan2🇲🇦
    Hassan2🇲🇦

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 avril 2023
    . J’ai beaucoup aimé ce film entre documentaires et fiction, grande subtilité dans l’écriture des personnages, c’est quasiment une nouvelle façon de faire du cinéma. On aussi ils toujours entre le bon côté des gens et leur mauvais côté l’accusée donne une partition sans fausse note. Voilà un excellent film. Bravo à la réalisatrice
    Félix MASSON
    Félix MASSON

    25 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2023
    Un film verbeux, statique. Deux adjectifs souvent utilisés négativement sont ici très bien utilisés. Laurence, l'accusée récite le texte d'Alice Diop avec dureté. On sent qu'il y a un texte derrière et pourtant ça marche. Car cette femme garde la tête haute, étrangement on l'a comprend. On la juge, car on doit la juger, c'est normal mais on l'a comprend. Alice Diop lui a donné une voix si belle qu'on a envie de l'écouter. C'est une prouesse d'écriture. En parallèle, Rama celle qui juge, celle qui essaye de la comprendre, tantôt fascinée, tantôt appeurée. Son passé, son futur se dévoile petit à petit sans que des dialogues les dévoilent. C'est une femme qui en regarde une autre. C'est un film très beau, doux, extrêmement esthétique. Les visages ressortent avec puissance et la météo qui balaye le tribunal, caresse de belles lumières les juges. C'est à la fois naturaliste et cadré. Alice Diop signe un premier film profondément féministe.
    CH1218
    CH1218

    201 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 mars 2023
    Le sujet est intéressant, le traitement beaucoup moins. L’effet miroir entre l’accusée et la jeune femme, enceinte, assise dans le public n’amène aucun plus. Cette sorte de théâtralité dans l’écriture des dialogues freine tout naturel et les plages de silence renforcent la sensation d’un docu-fiction qui se traîne deux heures durant. Alice Diop a beau inciter le spectateur à venir se placer dans le box des jurys, je m’y suis jamais senti concerné.
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