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No Quarter
4 abonnés
398 critiques
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3,5
Publiée le 20 avril 2023
Selon ce que chacun imagine des choses non dites et éclairées en fin de film, il est normal de ne rien ressentir ou d'être submergé par l'émotion. Ce fut mon cas car j'ai pris le parti de croire à l'une des versions présentée à la fin par l'avocate de la défense. La maladie (dans mon esprit, la schizophrénie) et le côté "chimère" chez les 2 jeunes femmes héroïnes du film (si l'on peut dire). Ce film ne contentera pas tout le monde en raison des différents points de vue possible. Mais pour moi il a été source d'émotion. Et le jeu de Guslagie Malanda, bien que non conventionnel, apporte une fraîcheur dont à besoin le cinéma français.
. J’ai beaucoup aimé ce film entre documentaires et fiction, grande subtilité dans l’écriture des personnages, c’est quasiment une nouvelle façon de faire du cinéma. On aussi ils toujours entre le bon côté des gens et leur mauvais côté l’accusée donne une partition sans fausse note. Voilà un excellent film. Bravo à la réalisatrice
Un film verbeux, statique. Deux adjectifs souvent utilisés négativement sont ici très bien utilisés. Laurence, l'accusée récite le texte d'Alice Diop avec dureté. On sent qu'il y a un texte derrière et pourtant ça marche. Car cette femme garde la tête haute, étrangement on l'a comprend. On la juge, car on doit la juger, c'est normal mais on l'a comprend. Alice Diop lui a donné une voix si belle qu'on a envie de l'écouter. C'est une prouesse d'écriture. En parallèle, Rama celle qui juge, celle qui essaye de la comprendre, tantôt fascinée, tantôt appeurée. Son passé, son futur se dévoile petit à petit sans que des dialogues les dévoilent. C'est une femme qui en regarde une autre. C'est un film très beau, doux, extrêmement esthétique. Les visages ressortent avec puissance et la météo qui balaye le tribunal, caresse de belles lumières les juges. C'est à la fois naturaliste et cadré. Alice Diop signe un premier film profondément féministe.
Le sujet est intéressant, le traitement beaucoup moins. L’effet miroir entre l’accusée et la jeune femme, enceinte, assise dans le public n’amène aucun plus. Cette sorte de théâtralité dans l’écriture des dialogues freine tout naturel et les plages de silence renforcent la sensation d’un docu-fiction qui se traîne deux heures durant. Alice Diop a beau inciter le spectateur à venir se placer dans le box des jurys, je m’y suis jamais senti concerné.
Une œuvre brillante et exigente, la mise en scène est sublime et concise, les interprètes remarquables, le récit intelligent, subtil et passionnant et le propos fin et éclairé.
Une interprétation magnifique, un scénario époustouflant. Des acteurs et actrices d'un très grand niveau, une très belle surprise., Un beau moment Merci
Alors que dire de ce film d'Alice Diop, je connaissais cette histoire via l'émission Faite entrer l'accusé... J'ai trouvé l'histoire dans cette émission plus touchante que le film ici. J'ai voulu regardé pour le Cesar meilleur espoir féminin reçu ici, mais j'ai été un peu déçu, j'ai mis la note de 3/5
Question subsidiaire : Qu’on-t-ils mangez ou bu à Venise pour encenser ce film d’Alice Diop d’un ennuie mortel ? Elle est documentaliste et devrait à priori le rester. Sa fiction est lente, mais d’une lenteur qui n’apporte rien du tout au film. Ces acteurs très mal dirigés (ou mauvais d’emblée je ne sais pas), ils semblent réciter un texte. Quelle dommage alors que le sujet aurait pu en valoir la peine ! Encore eu-t-il fallu s’y atteler avec talent. Très très déçu !
Mais sérieusement ???? Qu’est ce que c’est que cette elucubrations ? Ce film aurait potentiellement représenté la France au Oscars ?
On l’a échappé belle !
L’histoire est insipide au possible, le jeu d’acteur (si on peut appeler ça comme ça) est risible. La trame est cousue de fil blanc.
Oui au cinéma qui défend la politique, les personnes invisibilités etc …. Mais si c’est pour nous pondre des m****** pareil on peut encore s’abstenir un peu avant que de vrais auteurs et de vrais cinéastes le fassent !
Saint Omer est ennuyeux, sans intérêt, et je dirais même honteux pour notre cinéma d’auteur en recevant le prix du meilleur premier film. On sent bien qu’Alice Diop c’est qu’un phénomène de foire - et je l’en plains - a qui l’on fait croire qu’elle a du talent. Je n’irais pas jusqu’à parler de politiquement correct mais il n’y a malheureusement qu’un pas ……
sincèrement le film n'aucun intérêt, il est terriblement long, interminablement, fade, ça a été un supplice de le voir au cinéma, la moitié la salle dormais ou a quitté la salle. je ne comprend pas la nomination au César ???
Les films judiciaires emportent rarement l'adhésion. La qualité du produit fini est en grande partie tributaire de l'affaire sur laquelle il s'appuit, et les contraintes inhérentes au genre ne laissent que peu de marge de manœuvre artistique. Ici, si l'histoire vraie méritait sans doute qu'on se penche dessus, c'est la forme qui laisse de marbre : les séquences d'interrogatoires à base de longs plans fixes et de textes récités induisent un détachement et une froideur extrêmes vis-à-vis de cette tragédie qui nécessitait plus d'empathie.