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    Saint Omer
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    Harnoismonique
    Harnoismonique

    11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 novembre 2022
    film qui m' a beaucoup touché
    plus on avance dans le film et plus on comprend la solitude , la maladie car on se confronte aussi au choc des cultures et surtout au départ la présentation de cette femme brillante ne correspond pas à l' acte qu' elle a commis
    cette vie en couple aussi où ce compagnon a une vie double et ou cette femme est invisible aussi
    ce film a aussi des arrêts sur image magnifiques ces expressions de visage , à un moment on se demande si la procureur n' a pas des larmes ,
    pour toi c' est le film de l' année
    mat niro
    mat niro

    354 abonnés 1 826 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2022
    Alice Diop s'inspire ici de "l'affaire Fabienne Kabou" pour retranscrire librement le procès aux Assises de Saint-Omer de celle qui est accusée d'avoir déposée sa fille un soir sur une plage de Berk. Traiter cet infanticide n'est pas chose facile, le film est assez âpre, retranscrivant parfaitement le parcours de cette femme en écoutant sa parole, elle qui s'exprime dans un langage châtié. La cinéaste essaie de comprendre ce geste fou et, à travers une jeune écrivaine spoiler: enceinte
    , questionne sur le poids de la maternité. On peut reprocher une certaine austérité à cette œuvre tant elle traite les faits de manière académique, spoiler: mais quand les regards des deux jeunes femmes se croisent, un moment de magie s'opère
    . Ce n'est pas le chef-d'œuvre attendu mais un bon film porté par deux actrices remarquables.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    80 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2022
    Ce drame, tout à fait inhumain, nous bouleverse…..La réalisatrice, à la sensibilité féminine exacerbée nous conduit vers son « parti-pris » .

    Comment expliquer que cette Maman qui « tue » son enfant puisse pourtant attirer et mériter notre indulgence,
    notre pardon ?

    Je suis resté sans voix devant l’incompréhension de ce « vieil amant » et cette jeune femme étudiante sénégalaise qui se trouve tellement dépendante et désemparée.
    Que de questions ? Entre mensonges, non dit, déni, le mystère de l’être humain est insondable…

    Dans le cadre d’une cour d’assise, la réalisatrice traite ce sujet avec une délicatesse infinie
    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 novembre 2022
    En juin 2016, la cour d’assises de Saint-Omer condamne à vingt ans de réclusion Fabienne Kabou pour la mort de sa petite fille, Adélaïde, âgée d’un an à peine, qu’elle avait déposée sur la grève, à Breck-plage avant que la marée montante ne l’emporte. La documentariste Alice Diop, impressionnée par le fait divers, avait assisté au procès. Elle a décidé de le reconstituer, en changeant le nom des protagonistes, mais en reconstituant à Saint-Omer la salle d’audience et en reprenant le verbatim du procès.

    Le résultat est déconcertant. Il a été encensé par la critique. Il a obtenu le Grand Prix du jury à Venise. Il représentera la France aux Oscars l’an prochain. J’ai eu la chance de le voir en avant-première en présence de sa réalisatrice. Si souvent, ces échanges privilégiés devant un public conquis influencent positivement la réception du film, ce ne fut pas le cas cette fois-là.

    Pour la défense qui plaidait l’irresponsabilité pénale, Fabienne Kabou avait perdu son discernement au moment des faits. Pour le ministère public, Fabienne Kabou était une menteuse, une affabulatrice qui prétendait avoir été ensorcelée pour ne pas assumer sa responsabilité.

    La mise en scène d’Alice Diop adopte un autre parti. En laissant parler l’accusée, qui s’exprime dans un français très châtié, selon un raisonnement parfaitement articulé, elle ne creuse pas la question de la maladie psychiatrique et de l’irresponsabilité pénale. Elle passe beaucoup de temps sur l’enquête de personnalité et y cherche l’explication de cet infanticide inexplicable. Fabienne Kabou y devient malgré elle la figure d’une femme racisée, invisibilisée, qui n’a pas su trouver sa place dans la société parce que la société ne lui en pas laissé la liberté.

    "Saint Omer" (qui aurait aussi bien pu s’intituler Bar-le-Duc, Limoges ou Coutances si les faits s’étaient déroulés dans le ressort d’une de ces cours d’assises) est volontairement lent et long. Il dure plus de deux heures. Il alterne les longues audiences filmées en plans fixes américains et les interludes centrés sur Rama, une écrivaine venue assister au procès, dont la mère de l’accusée se rapproche.

    On peut y voir le procès d’une Médée des temps modernes, d’une mère perdue broyée par l’appareil judiciaire. Je n’y ai rien vu de tel.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    80 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2022

          Un film qui aurait gagné, sans doute, a être nettoyé d'un certain nombre d'affèteries, parce que la réalisatrice s'attache un peu trop à ses propres états d'âme et que nous, ce qui nous intéresse, c'est de comprendre comment une mère (une bonne mère?) a pu commettre ce geste monstrueux: abandonner son bébé de 15 mois sur une plage, à la marée montante.
           Lorsque ce fait divers qui nous a tous bouleversés s'est produit, en 2013, la documentariste Alice Diop s'est rendue au procès, s'est sentie s'identifier à la mère, sénégalaise comme elle -et puis, a fui, ne pouvant le supporter. Presque dix ans plus tard, elle s'est lancée dans sa première fiction, où son double est  la romancière Rama (Kayije Kagame), enceinte, et qui s'interroge sur ses relations compliquées avec sa propre mère. Justement, elle  travaille à ce moment sur Médée, l'infanticide....
          Comme Alice  dans la vie, elle assiste au procès et, comme elle, n'en sort pas indemne. 
      Celle qui pour le film a été rebaptisée Laurence Coly est (et restera sans doute) complètement opaque. Guslagie Malanda qui l'interprète est formidable car cette opacité, elle la rend palpable, prégnante. Fille de bourgeois, Laurence vient en France préparer une thèse.... sur Wittgenstein, excusez du peu. Elle veut devenir, à son tour, une grande philosophe. Et puis.... elle ne valide même pas sa licence, perd ses inscriptions en fac, devient une quasi clocharde quand elle est recueillie par un sculpteur, Luc Dumontet (Xavier Maly excellent aussi dans son assez brève prestation), beaucoup plus âgé qu'elle. 
        Quand il est interrogé, il n'est pas très convainquant, lui aussi demeure indéchiffrable au cours d'un interrogatoire où il semble très mal à l'aise, affirmant avoir adoré sa fille Lilly, affirmant se sentir coupable. Laurence au contraire l'accuse d'indifférence, d'égoïsme. Pourtant l'un et l'autre ont revendiqué, entre eux, une histoire d'amour...  
        Ce qui est également troublant c'est que Laurence  s'exprime remarquablement bien, dans un français élaboré, recherché, elle parle d'elle de façon intellectuelle, détachée, comme s'il s'agissait d'analyser le comportement de quelqu'un d'autre.
          Pourquoi a t-elle caché sa grossesse? Accouchant seule en l'absence de Luc, pourquoi n'a t-elle pas déclaré l'enfant, qui n'est ni vacciné, ni suivi médicalement? (Et pourquoi Luc de son côté, à son retour, n'a t-il pas bougé?) Enfin, pourquoi un jour a t-elle pris le train pour Berck, pris une chambre d'hôtel et abandonné Lilly sur la plage?
        Ce qui est formidable, et là on voit bien la documentariste, c'est le soin avec lequel le procès d'assise est restitué, son cérémonial, mais aussi l'humanité du personnel judiciaire. La Présidente est remarquablement interprétée par Valérie Dréville. Elle réfléchit, elle essaye de comprendre, elle pose des questions simples, précises. Mais en fait d'explications n'a doit qu'à des rêves prophétiques, une malédiction qui aurait été lancée sur la jeune femme... Alors l'avocat général (Robert Cantarella) peut tonner en traitant Laurence de menteuse (ce qu'elle est, assurèment), l'avocate de celle ci (Aurélia Petit) tracer au contraire le portrait d'une fille qui s'est perdue, dans une terrible solitude -la vérité est ailleurs... Laurence pense avoir été envoutée, elle est donc folle. Point final.
         Incontestablement un film passionnant, même si les états d'âme de Rama nous semble parfois un peu longuets. A voir absolument

     
    Cinephille
    Cinephille

    156 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2022
    J’avais suivi de près le proces de Fabienne Kabou et ai retrouvé là l’essentiel des éléments, la lâcheté du compagnon étant mieux mise là en exergue. En revanche dans mes souvenirs Fabienne Kabou comprenait à la fin du procès qu’elle était folle et que voix, sorcellerie et autres voyantes n’étaient que des semblants d’explications auxquels elle se raccrochait. Je trouve un peu dommage que ça ait été transformé en effondrement en larmes dans le giron de son avocate.
    En revanche ce qui est intéressant c’est d’avoir inscrit cette histoire particulière dans celle de l’humiliation et la violence faites aux femmes de tous temps et toutes cultures.
    La dignité des différents protagonistes et la sobriété de la réalisation sont un des gros plus du film.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2022
    Je suis un peu surpris par l’envolée lyrique autour de ce film et de son auréole transalpine quand il nous resitue assez classiquement les débats d’un prétoire judiciaire. Au niveau supérieur, une affaire d’assises, à travers un dossier dont la seule prononciation interdit tout qualificatif horrifié. Infanticide, le mot suffit à le rendre abjecte. Ce dont la réalisatrice se préserve en retenant du fait-divers la personnalité de l’accusée, à travers son histoire que remonte le tribunal en quête de compréhension. Et là Alice Diop révise un peu les fondements scénaristique de ce type de cinéma en invitant dans la salle d’audience , une romancière intriguée par l’affaire . Si elle n’est pas la seule, elle demeure particulièrement attentive aux débats qui s’engagent et Diop la filme si près que la jeune femme parait se livrer à une introspection, sinon vivre une psychanalyse. On aborde là enfin l’intérêt du processus judiciaire , pour quelques séquences furtives aux silences éloquents, aux regards puissants. Ce sont de véritables propositions de cinéma au cœur d’un dispositif narratif et scénique sans engager un moment la fonction même de la mise en scène. Que penseront les Oscars 2023 de notre ambassadrice. ? Personnellement j’irais « Revoir Paris » .
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    342 abonnés 646 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2022
    Je suis allé voir "Saint-Omer" avec une certaine appréhension.
    Je me rappelle parfaitement ce fait divers feuilletonné dans le Monde et qui m'avait sidéré à l'époque.
    L'affiche du film me magnétisait déjà avant d'entrer dans la salle.
    Et effectivement ce film se plante directement dans vos yeux dès la première image qui illustre un rêve que fait Rama, une jeune romancière qui est un peu le double de la réalisatrice qui assistat au procès de cette mère infanticide et sénégalaise comme elle ( c'est important de le préciser).
    De plus le film a été écrit avec Marie Ndaye.
    Une grande partie du film est consacré au projet qui a été reconstitué avec une très grande précision.
    Tout au long de celui-ci Rama va essayer de comprendre pourquoi elle se sent si proche de l'accusée. Enceinte de son premier enfant, dans une relation compliquée avec une mère qui lui a demandé de nier sa culture Wolof pour s'intégrer à une société française dans laquelle elle semble se demander quelle est son identité.
    Laurence Coly est une femme "fantôme" qui après avoir démarré des études de Philosophie perdra l'aide financière de ses parents et se retrouvera hébergée dans l'atelier d'un ami, sans ressources, ni sécu, obligée d'élever un bébé en s'aidant de You Tube.
    On touche ici à la violence que représente pour ces femmes déracinées et seules en France d'exister et de s'intégrer...
    Le film nous donne d'ailleurs des preuves par petites touches que Laurence ne sera finalement jamais intégré à cette société quand sa professeur de philosophie se moque à la barre de son choix de raconter qu'elle fait une thèse sur Wittengstein alors " qu'une femme d'origine africaine n'a rien à voir avec un philosophe austro-hongrois".
    J'ai vraiment apprécié qu'au cours du procès, la parole de l’accusée, l’écoute des témoignages fasse vaciller les certitudes de Rama et interrogent notre jugement.
    L'image est superbe et l'interprétation propre à un uppercut en plein visage.
    Le visage de l'actrice qui interpréte Laurence va me hanter pour longtemps.
    Je ne regrette pas d'être allé voir ce film qui a déjà gagné plusieurs prix et mériterait de remporter l'Oscar du meilleur film étranger.
    abdessamad ayadi
    abdessamad ayadi

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 novembre 2022
    Très bon film, prenant. Fait divers , l'actrice est représenté par la réalisatrice Alice Diop qui a vraiment assisté à ce jugement. Pas étonnant qu'il représente la France aux Oscars. Chef d'œuvre dans lequel on passe par plusieurs émotions.
    Yves 4.
    Yves 4.

    103 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2022
    Superbe film sur un fait dramatique récent , la grosse partie du film se passe au tribunal afin de comprendre le mécanisme du comportement de la mère et la mort de sa fille , mention très bien à cette actrice que je découvre , Guslagie Malanda jouant l'accusé d'infanticide.
    Alu-Ciné
    Alu-Ciné

    17 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 novembre 2022
    Je suis peut-être "passé à côté" de ce film : l'horizon d'attente joue dans la réception d'un livre, d'un film, d'une oeuvre artistique en général. Saint Omer a obtenu le Lion d'Argent à Venise : belle récompense et tant mieux pour toute l'équipe. L'objet du film, une interrogation multidirectionnelle essentiellement m'a-t-il semblé sur ce que signifie être mère, porter un enfant ou (pour le personnage d'écrivaine assistant au procès aussi) en attendre un, le racisme ordinaire, la responsabilité d'un Blanc âgé qui cache sa relation avec cette femme noire (irresponsabilité sidérante, coupable, poisseuse) est très "utile", aucun doute là-dessus.
    C'est sur le plan de la facture cinématographique que je m'étonne : rien ne me paraît singulier, intéressant, fort. Attention ce n'est pas mal fait, à loin près, mais d'originalité, de créativité, non, il faut aller voir ailleurs ! le dispositif de l'écrivaine qui vient regarder et entendre, bouleversée, ce procès qui rencontre de profonds échos dans sa propre histoire personnelle (grossesse et relation à sa propre mère) me paraît cousu de fil blanc et très souvent ennuyeux. La façon de tourner le procès combine certes une belle sobriété dans ces longs plans fixes filmant différents protagonistes tour à tour, un certain rapprochement avec des tableaux de peintres comme je l'ai lu justement indiqué mais ne me paraît dire l'étrangeté de ce meurtre sur enfant qu'à la toute fin avec ce très fort moment de la plaidoirie de l'avocate de l'accusée.
    En conclusion et pour le dire autrement : si le propos est assurément utile (aussi bien parce que le racisme ordinaire fait hélas partie du paysage de nos pays) la complexité psychologique du sujet aurait été portée de manière beaucoup plus forte par "un vrai film de fiction", du côté de la profondeur imaginative d'un Bellocchio ou d'un Cronenberg ... ou bien du côté de ce cinéaste totalement bluffant en matière de films de fiction proches du documentaire tout en restant de la fiction, Philippe Faucon.
    Je n'en souhaite pas moins à Alice Diop une belle carrière : son film est très honorable sans être à mon sens un grand film pour qui attend du cinéma une invention entée sur le langage cinématographique même.
    Nico C
    Nico C

    6 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 novembre 2022
    D'un ennui sidérant, absolu.
    Seule la plaidoirie finale est à retenir si ce qu'elle dit est vrai.
    2 heures de perdues, je regardais ma montre bien avant la fin.
    Il aurait fallu plus que cette unité de lieu (ou presque) et ce parallèle artificiel entre les deux principales protagonistes.
    On n'est touchés ni par l'une ni par l'autre.
    De courts flashbacks d'un côté, juste une scène au départ de l'autre...
    A l'arrivée, ça ne fait pas un film et je suis sidéré qu'il ait été choisi pour représenter la France aux Oscars.
    Nul doute que les Américains vont adorer!
    Regine C.C
    Regine C.C

    36 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2022
    Je me suis précipitée pour voir ce film car j'avais été interpellée par ce fait divers. Le film en met en scène le procès. On comprend tout de suite que l'affaire est très complexe quand l'accusée dit elle-même mettre beaucoup d'espoir dans ce procès pour comprendre comment elle en est arrivée là.
    Après avoir couper les ponts avec son père et sa tante qui l'aidaient financièrement, elle se retrouve hébergée par un vieux sculpteur qui la traite comme une esclave et de surcroît lui fait un enfant. On comprend que son existence et celle de son enfant ont été niées, gommées et qu'elle a été probablement victime de manipulateurs qui s'intitulent"sorciers" mais qui n'ont pas laissé de traces numériques.
    Donc finalement la question est "qui avait intérêt à la pousser à une telle extrémité ??
    Ce film pose beaucoup de questions sans réponse.
    A vous de vous faire votre propre opinion.
    Tintin Emilou
    Tintin Emilou

    4 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 novembre 2022
    Trés grosse déception !!! Terriblement ennuyeux et beaucoup trop long. Mauvais et on a qu'une envie c'est que le film se termine.
    Qui a pu choisir un film aussi mauvais pour représenter la France aux Oscars ? Un choix vraiment impensable. Si cest le mieux que la France peut faire il y a de quoi s'inquiéter. A éviter ...
    Cinévore24
    Cinévore24

    342 abonnés 707 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2022
    Histoire d'infanticide et de maternité, cette première fiction de la réalisatrice Alice Diop se situe entre le huis clos judiciaire et le drame intime.

    Film à la forme très classique (proche du théâtre filmé, avec ses plans fixes), celui-ci interroge le rapport mère-fille et illustre cela à travers la trajectoire de deux femmes (une auteure et une accusée) qui se ressemblent plus qu'on pourrait le croire au départ.

    S'inspirant d'un véritable fait divers, une œuvre posant des questions intéressantes, mais qui n'a pas réussie à m'atteindre autant que je l'aurai voulu, notamment à cause de certains parti-pris, narratifs comme formels.
    Et peut-être aussi parce que ses différentes thématiques sont trop éloignées de moi.
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