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Damien Vabre
162 abonnés
443 critiques
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2,0
Publiée le 1 juin 2022
Charline Bourgeois-Tacquet mise tout sur le charme et la beauté d'Anaïs Demoustier, le seul effet de mise en scène consiste à la filmer en train de courir sur de la musique. Mis à part le fan-club de cette actrice, qui peut se contenter de ce triangle amoureux banal?
Etouffante! Voila comment l'on peut caractériser la première partie de ce film. En effet, Anaïs Demoustier est sans cesse exaltée entre ses amours, ses rencontres, etc... Elle est de tous les plans, passant d'un sentiment à un autre en une seconde. Bref, c'est fatiguant à suivre malgré l'amour que l'on peut porter à la comédienne. Heureusement que la deuxième partie de ce marivaudage est un poil plus sobre grâce à cette rencontre avec Valeria Bruni-Tedeschi. Un triangle amoureux taillé sur mesure pour Anaïs Demoustier qui a ses limites.
Premier niveau d'analyse: Anais est une manipulatrice pathologique de tous les individus qu'elle croise. Tout particulierement les hommes. Ils tombent sous son charme, sa jeunesse, sa beaute et ses envies de "croquer" tout ce qui passe. Alors, elle pousse plus loin encore son jeu totalement pervers (mais serait-ce inconscient?) et s'essaye alors a une femme. Nulle autre que la femme de celui qu'elle a d'abord seduit. Cerise sur le gateau, le role du "seducteur" cinquantenaire est tenu par Podalides, on est en droit de rester pantois. Du grand n'importe quoi. Ce jeu de roles de bobos font de ce film un gachis tres vite oublie. Absolument pathetique. A oublier immediatement! Deuxieme niveau d'analyse: Ce film, certainement moins anodin qu'il y parait, est une nouvelle charge de la mouvance LGBTQ+++ dont le seul but est de detruire toute importance du masculin et du feminin par une inversion et subversion systematique des valeurs de ceux-ci. Tous les hommes sont presentes soit comme des outils le plus souvent inutiles soit comme des marionnettes ou des incapables. L'ex copain a qui Anais presente qu'elle est enceinte comme on demanderait en passant du feu. Le directeur de these a qui on fait avaler n'importe quoi. L'amant quinquagenaire qui ne peut plus avoir d'erection, Le travailleur saisonnier utilise dans tous les sens: seul lui travaille et mademoiselle se pavane. Le pere qui est un idiot, limite alcoolique et peine a se servir d;un telephone pour prendre une photo. Le frere, limite debile, qui est obsede par son lemurien et son telephone. Tous les hommes representes sont inutiles, idiots bien souvent utiles et interchangeables comme des mouchoirs en papier. Les femmes sont seules mises en exergue et libres de tout choix y compris au detriment de tout autre individu. Surtout si c'est un homme. Tout est inversion dans ce film qui est absolument toxique pour l'esprit. Il n'y a absolument aucun respect ni pour le Masculin ou pour le Feminin. Il est tellement charge politiquement qu'on est en droit de se demander comment et pourquoi il a pu voir le jour. Sans doute le copinage et puis l'argent. Il est vrai que les principaux acteurs retenus sont bien connus pour leurs penchants que l'on dit de gauche/bobo mais completement pervertis. Il n'ont definitivement rien compris a l'Humain ou alors ils se complaisent dans la perversion de celui-ci, Toutefois, les ressorts utilises sont tellement gros qu'ils ne peuvent echapper. Il faut se rappeler que ces gens sont hautement pervers et adorent avant tout montrer au monde entier leur arrogance, et surtout le symbolisme qu'ils utilisent a l'envi. Et c'est bien ca qui les perdra.
J'ai adoré, adoré, adooooooré!!! Plein de légèretés, d'humours dans une première partie puis emportée par la passion dans la seconde partie. Porté par Anaïs Demoustier surtout puis par Valérie Bruni Tedeschi. Très convainquantes dans leurs rôles, leurs attirances... Sensualité.. Pudeur.. Beauté.. Haaaa que ça fait du bien un film comma ça !!!
Pour son premier long métrage, Charline Bourgeois Tacquet choisit la comédie romantique en dressant le portrait d'une jeune trentenaire en pleines galères sentimentales, familiales et professionnelles. Classique sur le fond, le film séduit sur la forme; la mise en scène est légère et pleine de rythme à l'image de sa principale comédienne, époustouflante Anais Demoustier dans l'un de ses meilleurs rôles. Autour d'elle, des seconds rôles tout aussi remarquablement interprétés; le 1er film de la réalisatrice ne manque pas de charme à défaut d'originalité.
Les amours d'Anaïs est un film pour moi, il y a Anaïs Demoustier, elle joue son rôle de fille pétillante un brin fofolle et désordonnée que j'aime bien et elle est à poil la moitié du film.
Malheureusement ce film, qui est le premier long métrage de sa réalisatrice, est assez convenu. S'il surprend peut-être un peu sur la direction qu'il finit par prendre, il part un peu dans tous les sens, semble vouloir explorer plein de pistes sans jamais réellement les approfondir et en faire réellement quelque chose. Il n'y a finalement guère que la partie avec Valéria Bruni-Tedeschi qui semble aller quelque part, mais j'ai trouvé ça limite encore trop expéditif, j'ai du mal à voir comment on en arrive là. Ou plutôt quel est réellement le point de départ qui déclenche tout ça...
En fait toute la première partie du film fait assez déjà vu, il n'y a rien de bien original dans le personnage, dans l'écriture, dans les situations et on a la sale impression de regarder une comédie romantique qui ne sait nécessairement où elle va. Après ça reste sympathique, Anaïs Demoustier est assez solaire pour permettre au film de ne pas sombrer, et mine de rien on a bien une ou deux situations un peu marrantes.
Je dirais juste que le film réussi plus à être juste dans ses moments plus dramatiques, la Demoustier qui pleure à la fin du film lorsqu'elle comprend ce qui est en train de se passer est vraiment touchante. C'est juste dommage que ça soit filmé avec un bête champ contre champ sans réelle maestria. Il manque d'intensité, comme si la mise en scène se devait de recopier ce que l'on a déjà vu mille fois au lieu d'oser faire quelque chose de son sujet. Et puis j'ai un peu du mal avec Valéria Bruni-Tedeschi, sa voix faussement douce rend le tout assez faux et les interactions avec Demesoutier peu naturelles.
Le tout est trop maladroit pour réellement emporter son spectateur, malheureusement il en faut plus (et mieux). Le film ne s'attarde pas sur les bonnes choses, ne prend pas le temps de développer ce qui aurait dû l'être (l'ellipse à la fin du film par exemple) histoire d'être plus impliqué dans cette histoire, dans cette relation et dans l'évolution de celle-ci.
Après ça occupe une soirée sans trop de déplaisir ou d'ennui, si ça passe une fois sur Arte...
Est ce un vaudeville, un conte Rohmerien, le récit d’un adultère décalé? Un peu de tout ça, et c’est bien ainsi. Dialogues cisèles, excellent rythme, bon casting. Mais le film vaut essentiellement pour son interprète Anais Demoustiers, vive, moderne, espiègle, mutine, déterminée, une véritable actrice de comédie.
Ce premier film plein de fantaisie vaut beaucoup pour son personnage principal. Notre Anaïs du titre est en effet une jeune femme pleine de vie, d’espièglerie et de légèreté. Le genre de personne qu’on aimerait avoir pour amie à cause de son naturel, de sa franchise et de sa douce folie. Et surtout le genre de personnage qu’on adore adorer au cinéma, qui vous emporte dès qu’elle apparaît. Et Anaïs Demoustier semble avoir été faite pour le rôle à tel point qu’il semblerait qu’elle ne joue pas mais qu’elle soit la même dans son rôle que dans la vie de tous les jours. Un personnage attachant et agréable donc, qui fait pour beaucoup dans l’appréciation positive que l’on a de « Les Amours d’Anaïs ». Pour ne pas dire tout. Au centre d’un triangle amoureux malicieux et plein d’esprit, elle nous convie à vivre ses amours bisexuels et ses errances sentimentales gravés dans l’air du temps.
Sur la forme, Charline Bourgeois-Tacquet semble emprunter à Eric Rohmer tout autant qu’à Emmanuel Mouret mais elle fait preuve d’un esprit bien plus contemporain sur le fond. La quête amoureuse d’Anaïs est complètement en phase avec les hésitations et les modes amoureuses de nos sociétés occidentales. Sans nous laisser une minute de répit, on suit avec un plaisir certain Anaïs dans toutes ces petites joies et ces petits soucis qui font la vie. Sous la forme d’un marivaudage moderne, « Les Amours d’Anaïs » nous enchante et nous amuse durant une heure et demie d’atermoiements jamais répétitifs. La scène de confrontation finale entre son personnage et celui joué par Valeria Bruni-Tedeschi est intense et belle. Ce qui est dit transpire le vrai. Et la toute dernière séquence est un appel à laisser nos désirs s’exprimer et à les vivre au jour le jour. Le long-métrage se termine donc sur une note du meilleur effet hésitant entre la gravité et l’insouciance.
Il faut cependant souligner que « Les Amours d’Anaïs » n’invente rien et si le film est charmant, il n’en demeure pas moins plutôt classique et c’est surtout sa tonalité solaire, mouvante et enjouée qui le différencie de pas mal d’autres films français du même genre. De plus, on regrette que l’action prenne encore une fois place dans deux milieux bien trop systématiques dans ce genre de productions. On est donc encore dans un milieu bourgeois et encore dans le milieu des élites littéraires. Pas que ce soit gênant au déroulement de l’intrigue mais il faudrait peut-être signifier aux scénaristes français que d’autres contextes sont également possibles et plus représentatif de la population. En attendant, c’est joli, c’est frais, c’est intelligent et on prend vraiment plaisir à suivre les atermoiements sentimentaux de cette Anaïs bourrée de charme.
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Charline Bourgeois-Tacquet perpétue une (mauvaise) tradition du cinéma français récent : la comédie sentimentale dans le milieu de l’édition. J’ai franchement du mal à comprendre comment l’avance sur recette continue de financer cet entre-soi grossier. On dirait que certains scénaristes ne connaissent que 5 professions : éditeur, écrivain, avocat, artiste ( ?) et plus récemment cuisinier. Ils ou elles doivent penser que tout un chacun est pétrifié d’inquiétude en attendant la nomination du prochain Renaudot. Cette fois nous avons droit à une jeune femme survoltée et agitée (elle court tout le temps !) qui s’entiche d’une écrivaine ( ?) , après avoir eu une relation plutôt improbable avec le mari de cette dernière. L’ensemble sonne évidemment faux, et c’est surtout strictement sans intérêt. Il faudrait que Anais Demoustier change de registre, car elle pourrait rapidement devenir agaçante.
J’ai énormément aimé “Les amours d’Anaïs”. Ca a été pour moi une gourmandise délicieuse en cette sombre période.
J’ai beaucoup aimé la fraîcheur, l’authenticité, la spontanéité, l’esthétisme et la sensualité.
Ca m’a fait penser au livre de Charles Pépin “Quand la beauté nous sauve”.
Je savais qu’avec ces 2 actrices je ne prenais pas de risque. Je les ai trouvées extrêmement touchantes.
Je vais retourner le voir pour mieux m’imprégner des dialogues et du subtile équilibre entre légèreté et profondeur, et je vais suivre de près cette réalisatrice !
Difficile d'accrocher malgré la sympathie que j'éprouve pour ces acteurs. Certaines séquences ne semblent là que pour montrer de belles images bien travaillées (trop).
Anais incarne la jeunesse rapide, vive, impatiente, pleine de désirs. Sa rencontre avec un homme mûr puis avec sa femme va l'obliger à temporiser ses désirs. Le personnage incarné par Valéria Tedeschi est très réussi, en tant que femme qui s'épanouit dans l'écriture, plaisir qu'elle assouvit seule à la campagne loin de l'agitation, et qui va contrebalancer avec le rythme effréné de la vie que mène Anais. Le film est agréable et pose la question : mais qui finit par l'emporter en fin de compte, la raison ou le désir ?
Le rythme virevoltant d'Anais est agréable à suivre au début, s'enlise ensuite dans une amourette qui m'a laissée de marbre. Cette Anais est parfaitement exaspérante. Elle n'a aucun respect pour les autres et ne s'occupe que de sa petite personne superficielle. On veut nous faire croire qu'elle a réussi une prépa littéraire alors qu'elle est incapable de se concentrer 30 secondes. L'actrice Anais s'en sort bien, mais c'est Valeria qui est magnifiée dans ce film, elle rayonne. Bref heureusement qu'il y avait mes paysages d'été breton de granit rose et Valeria au soleil.
C'est avec humour et poésie qu'on se laisse emporter dans ce film résolument plongé dans la nouvelle vague de film français.
Ça rend honnêtement bien, les personnages sont relativement décalé et attachant, la mise en scène est intéressante (gros point pour les scènes -18 qui mettent en valeur le plaisir féminin ! enfin !)
C'est léger, on ne s'ennuie pas, et on ressort du film sans aucun arrière goût d'inachevé.