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vidalger
320 abonnés
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4,0
Publiée le 8 septembre 2023
Un film qui vaut surtout pour son héroïne et interprète Anaïs Demoustier, parfaite dans un rôle qui semble avoir été écrit pour elle et son naturel. Et en plus, Valéria Bruni-Tedeschi joue ici avec une certaine mesure dans l'humilité d'un rôle plutôt difficile, ce qui nous change un peu...
Anais est belle, Anais est jeune, Anais croque la vie à pleines dents sans se soucier du passé ou du futur. Elle survole la vie , elle court au sens propre dans sa vie. Court après sa thèse, après son vieil amant, après sa femme ... Le réalisateur revisite ici le triangle amoureux en se focalisant sur la solaire Anais spoiler: lorsque l'homosexualité de la
jeune femme qui se révèle surprend de prime abord. Pourquoi Anais aime t elle Emilie? Sspoiler: ans doute parce qu'elle est femme, auteur , accomplie et calme; sans doute fait elle un
transfert avec sa propre mère mourante; quoiqu il en soit et malgré une interprétation impeccable , je n ai pas adhéré ni même cru à cette histoire. La scène érotique sur la plage est longue, trop longue et dérangeante .
LES A MOURS D'ANAÏS (2021): Suivre cette jolie friponne de 30 ans, Anaïs, sera un vrai plaisir. Tenace, vivante, habillée d'une couleur rouge éclatante, elle aimera les gens vrais. Sans être une femme fatale revancharde, ses sentiments la transformeront en une magnifique demoiselle qui cherchera à combler ses désirs en évitant de provoquer de grosses discordes à l'intérieur de ce couple mature, Daniel et Emilie, dont elle sera totalement éprise. L'actrice Anaïs Démoustier (Anaïs) fera pétiller chaque scène par sa présence, par sa ravissante frimousse et toujours avec grande passion. Elle aimera… mais devant son charme, devant ses élans audacieux, on ne pourra que succomber à sa personne. Un trio d'acteurs (Anaïs Démoustier, Valéria Bruni Tedeschi, Denis Polalydes) pour une simple histoire d'amour mais tellement bien jouée. Tout est fluide, agréable, bien écrit et surtout… on attendra avec impatience l'instant fatidique, l'instant où la flamme s'allumera pour le bonheur d'Anaïs. Un excellent film français, sans fioriture et sans complexe.
Il m'était complètement passé inaperçu lors de sa sortie et je suis tombé dessus un peu par hasard. Magnifique film ! J'ai pris beaucoup de plaisir à me perdre dans le quotidien léger et volage de cette thésarde. Tout sonne juste : les situations, les comédiens... Mention spéciale à Valéria Bruni Tedeschi : je ne l'ai jamais vue aussi touchante et profonde, je n'ai jamais été aussi émue par sa prestation. Et merci à la réal de soigner aussi les personnages secondaires : à l'exemple des membres de la famille d'Anaïs : le père, la mère, et surtout le frère, personnage lunaire qui sonne si juste en lançant à sa soeur "meuf prends sur toi". Sans parler de la belle progression générale, le film est plein de petites touches et atmosphères parfois bien senties, parfois légèrement décalées : comme cet appartement de bourgeois où débarque Anaïs alors qu'il pleut, comme ce moment où le père apparait dans un second temps couché dans le lit, alors qu'Anaïs parle avec sa mère dans leur chambre. Quel premier film !
La cinéaste, pour son 1er long métrage, taille un film sur mesure à la pétillante et excellente Anaïs De Moustier. Anaïs, (l’héroïne, pas l’actrice) hédoniste, aussi egocentrique que turbulente cherche dans ses amours ses propres désirs. Elle tournoie entre fantaisie, marivaudage et sensualité à la recherche de « la puissance de ce désir » qui ne cesse de gagner en gravité et en vérité au fur et à mesure du film. Valeria Bruni Takeshi (VBT), calme douce et mature, montre celles quispoiler: à notre âge ;-) croient ne plus avoir à apprendre en amour et aide ainsi Anaïs à se découvrir femme, bien que celle ci fuit ainsi dans cet amour le drame à venir de sa propre mère spoiler: (Schopenhauer en ballade en Bretagne)
Au lieu de VBT, je pense à Jane Birkin, Charlotte Rampling ou me demande ce que Julie Gayet aurait apporté comme autre dimension au film
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12 406 critiques
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4,0
Publiée le 6 septembre 2023
On peut dire que Charline Bourgeois-Tacquet fait des dèbuts prometteurs pour son premier long-mètrage! Pour un coup d'essai , "Les amours d'Anaïs" (2021) est une totale rèussite! On appelle ça un don pour le marivaudage! Une oeuvre pètillante qui marche sur les sentiers de Eric Rohmer, tout en clignant de l'oeil du côtè de Emmanuel Mouret! Elle court, elle court Anaïs Demoustier, de tous les côtès, après l'amour, après son dèsir, face à un monde qui semble trop petit pour elle! Y aura t-il une personne pour la retenir ? On est sèduit et totalement conquis par sa prestation de jeune trentenaire très thèorisèe sur la vie et les choses! Et s'il y avait une seule bonne raison de voir ce très beau film français, ce serait pour elle! Elle est Anaïs, du premier au dernier plan, lumineuse, ènergique et secrètement mèlancolique! On en oublierait presque les excellentes compositions de Denis Podalydès et Valèria Bruni Tedeshi! A ne pas manquer...
Non les personnages masculins ne sont pas stupides ce ne sont pas des héros juste des humains avec leur qualité et leurs défauts. Les femmes mènent la danse dans cette histoire d'amour et de désirs et c'est à la fois drôle, émouvant et intelligent. Un beau premier film.
Le film n'est pas dénué de charme mais il s'agit de successions de saynètes sans que le lien entre elles ne soit suffisamment fort. Je n'ai pas cru aux personnages peut être la mise en scène etait elle trop paresseuse. Questions réalisation, on a l'impression d'être dans un téléfilm. Je préfère de loin les films de Emmanuel Mouret et du maître Rohmer.
C'est un joli film qui rappelle un peux ceux de E. Rohmer, les amours, la plage, la Bretagne. Anaïs est une jeune fille survoltée, elle ne s'arrête jamais, c'est sa force et son défaut à la fois, car elle ne s'arrête pas pour réfléchir et se focaliser sur les choses importantes. Pour l'instant elle est jeune et veut faire ce qu'elle veut. Avec DMB puis Emilie, elle vit ses amours comme elle l'entend. Facile à regarder, ce film étonne pas sa fraicheur, même s'il manque un peu de profondeur.
Certains se sont acharné car le mal du siècle est sa superficialité. Or, ici, la réalisatrice admirablement servie par une Anais Demoustier à fleur de peau, lève le voile sur la complexité de la sensibilité féminine avec tendresse et le résultat est magnifique! Évidemment que ça ne plaît pas à tout le monde... Bravo à l'équipe pour ce petit trésor.
"Les amours d’Anaïs", c’est surtout un portrait d’une jeune femme qui se bat avec la complexité du monde, avec l’équation impossible du sentiment amoureux. Elle nous touche particulièrement par sa liberté et sa détermination. Elle est envoutante et troublante, elle est légère mais profonde car si elle vit dans le moment, ses aspirations sont exigeantes. Anaïs, du haut de ses 30 ans, tourbillonne, tournoie, s’envole. A l’image de ce dialogue « C’est quand même fou que personne ne nous prévienne que la vie est un enfer. Tout le monde devrait lire Schopenhauer vers 6/7 ans… »
La quête d’Anaïs est sans résolution, inextricables interrogations. L’amour qu’elle va porter si fort, est-ce une illusion. C’est une variation sur l’objet du désir, avec ce redoutable et quasi systématique constat qu’une fois qu’on a l’objet, on a plus le désir.
Dans ce tourbillon du cœur, la solaire Anaïs Demoustier est inoubliable, envahissante, écrasante, sublime. Tout comme cette magnétique, électrique et sensuelle danse avec la féline Valeria Bruni Tedeschi, "Les amours d’Anaïs", c’est frais mais brulant quand même.
On est au départ en terrain très connu, très français, avec son petit ton rhomérien, ses petites notes de piano qui gambadent gaiement, avec une Anaïs Demoustier très à l'aise. Mais un sentiment de déjà vu... Et bel envol dans la dernière partie, avec une Valeria Bruni-Tedeschi très juste, qui ne surjoue pas pour une fois la barrée éthérée. Pas révolutionnaire mais touchant
Entièrement consacré à son interprète principale, toujours aussi gracieuse, ce premier long-métrage perpétue une tradition déjà ancienne du marivaudage dans le cinéma français. Denis Podalydès et Valeria Bruni Tedeschi donnent une réplique très convaincante à l'héroïne, la comédienne Italienne trouvant certainement un de ses plus beaux rôles, d'une sobre intensité. Autre satisfaction : malgré de sages résolutions, l'amour semble avoir encore de l'avenir quand apparaît le clap de fin.