Un film subtile, drôle et sensible avec des dialogues pétillants, très naturels et crédibles. Le thème est très original et Anaïs Demoustier crève littéralement l'écran ! Quelle actrice merveilleuse !
Anaïs Demoustier irradie tellement la pellicule qu'on dresse des films à sa mesure. Le cadreur doit être bien accroché car elle trépigne dans tous les sens, et nous spectateur, essayons de l'attraper au passage. Cette fable adultérine au féminin est légère et agréable. L'évidence même de se résoudre à la réalité, le trio opte quand même pour la fantaisie du moment, et se laisse perdre, tout autant que nous, par cette bouille de femme craquante à souhait. Une étonnante bulle de gaieté amoureuse qui fait du bien.
Entièrement consacré à son interprète principale, toujours aussi gracieuse, ce premier long-métrage perpétue une tradition déjà ancienne du marivaudage dans le cinéma français. Denis Podalydès et Valeria Bruni Tedeschi donnent une réplique très convaincante à l'héroïne, la comédienne Italienne trouvant certainement un de ses plus beaux rôles, d'une sobre intensité. Autre satisfaction : malgré de sages résolutions, l'amour semble avoir encore de l'avenir quand apparaît le clap de fin.
Tout est dit dans les toutes premières secondes : on voit Anaïs se précipiter, monter les étages de son immeuble en courant, débiter un flot de paroles pour charmer sa propriétaire venue lui réclamer des loyers de retard. Anaïs est entière, inconséquente, une jeune étudiante qui se cherche sans cesse. Cependant, elle sait ce qu’elle veut quand elle décide de foncer. Anaïs, c’est Anaïs Demoustier, actrice que je suis avec beaucoup d’intérêt. Je l’apprécie et apprécie son parcours même si je ne suis pas toujours conquis. Ici, elle porte le film de bout en bout ; elle est de tous les plans, une particule humaine qui s’agite en tout sens cherchant un sens à sa vie. Elle n’hésite pas à se donner corps nu et âme pour ce premier long métrage de Charline Bourgeois-Taquet au scénario somme toute assez léger. A noter, la tirade touchante de Valeria Bruni Tedeschi en toute fin de film. A découvrir pour l’énergie que déploie Anaïs Demoustier.
On est au départ en terrain très connu, très français, avec son petit ton rhomérien, ses petites notes de piano qui gambadent gaiement, avec une Anaïs Demoustier très à l'aise. Mais un sentiment de déjà vu... Et bel envol dans la dernière partie, avec une Valeria Bruni-Tedeschi très juste, qui ne surjoue pas pour une fois la barrée éthérée. Pas révolutionnaire mais touchant
Un film sans grande prétention, dans l'air du temps, les jeunes femmes aux amours un lppei libres, avec 3 très bons acteurs. Après c'est le genre de film qu'on peut voir mais dont on peut également se passer si on n'a pas le temps.
Anais , 30 ans, personnalité atypique , amoureuse compulsive et peut être irresponsable pour certain a des moments , elle vie d'amour et d'eau fraîche . Le moment présent est plus important que tout. Chouette film avec Anais Demoustier comme je l'aime ;)
LES A MOURS D'ANAÏS (2021): Suivre cette jolie friponne de 30 ans, Anaïs, sera un vrai plaisir. Tenace, vivante, habillée d'une couleur rouge éclatante, elle aimera les gens vrais. Sans être une femme fatale revancharde, ses sentiments la transformeront en une magnifique demoiselle qui cherchera à combler ses désirs en évitant de provoquer de grosses discordes à l'intérieur de ce couple mature, Daniel et Emilie, dont elle sera totalement éprise. L'actrice Anaïs Démoustier (Anaïs) fera pétiller chaque scène par sa présence, par sa ravissante frimousse et toujours avec grande passion. Elle aimera… mais devant son charme, devant ses élans audacieux, on ne pourra que succomber à sa personne. Un trio d'acteurs (Anaïs Démoustier, Valéria Bruni Tedeschi, Denis Polalydes) pour une simple histoire d'amour mais tellement bien jouée. Tout est fluide, agréable, bien écrit et surtout… on attendra avec impatience l'instant fatidique, l'instant où la flamme s'allumera pour le bonheur d'Anaïs. Un excellent film français, sans fioriture et sans complexe.
On découvre une jolie Anaïs, vivante, égoïste, très centrée sur elle-même. Charmante, séduisante, indécise, et virevoltante. On pourrait penser à "Julie en 12 Chapitres" mais juste de manière fugace car ce qui donnait de la profondeur au film de Joachim Trier est ici beaucoup plus superficielle. Elle court dans l'existence à la recherche d'un idéal, d'un but. Elle répond à son père :" je ne cherche pas quelque chose d'intéressant à faire mais je veux être moi intéressante". Puis on la perd dans une étrange relation amoureuse avec une écrivaine mature. Et là le film s'étire trop longuement. De la comédie légère, on passe à une histoire où on ne sait plus qui est manipulé. Pour ma part j'ai décroché et ce qui m'avait séduit en début de film, l'aspect candide, a fini par m' agacer. La présence de l'excellente Valéria Bruni Tedeschi reste cependant un atout.
Est ce un vaudeville, un conte Rohmerien, le récit d’un adultère décalé? Un peu de tout ça, et c’est bien ainsi. Dialogues cisèles, excellent rythme, bon casting. Mais le film vaut essentiellement pour son interprète Anais Demoustiers, vive, moderne, espiègle, mutine, déterminée, une véritable actrice de comédie.
C'est un joli film qui rappelle un peux ceux de E. Rohmer, les amours, la plage, la Bretagne. Anaïs est une jeune fille survoltée, elle ne s'arrête jamais, c'est sa force et son défaut à la fois, car elle ne s'arrête pas pour réfléchir et se focaliser sur les choses importantes. Pour l'instant elle est jeune et veut faire ce qu'elle veut. Avec DMB puis Emilie, elle vit ses amours comme elle l'entend. Facile à regarder, ce film étonne pas sa fraicheur, même s'il manque un peu de profondeur.
Affligeant et agaçant - Podalides est comme toujours d'un charisme nul et traînant sa nonchalance chronique. Anaïs court toujours et parle dans le vide, et pas seulement aux Coréens ! Film très à la mode pour complexer les hétéros et leur souffler que rien ne vaut une relation homo pour pimenter son quotidien ! Bref, ce n'est pas une comédie, ni une tragédie, ce n'est rien qu'un film français de plus à ranger au rayon des vite-vus vite-oubliés !