Je partage les idées du commentaire d'humanity patriot sur l'idéologie dispensée par le film. Mais j'ai aussi peu de considération pour la mise en scène. Il existe une médiocrité chez tout réalisateur qui faute de savoir utiliser les pouvoirs du cinéma, en particulier le montage, emploie des subterfuges grossiers comme la musique (ici le déchirant lamento de Haendel) pour rendre une scène émouvante.
C'est rare mais j'ai consulté mon téléphone au bout de 10 minutes épuisantes à suivre cette jeune femme qui surjoue l'adolescence qui n'en finit pas, la fausse légèreté et le nombrilisme à outrance ... et j'ai craqué peu après en quittant la salle lorsque Anaïs est bêtement souriante dans le lit de ses parents avec sa mère métastasée et son père qui essaye d'être drôle en dormant ... affligeant !
“Les amours d’Anaïs” est un premier long-métrage. Charline Bourgeois-Tacquet offre à Anaïs Demoustier un rôle avec son propre prénom et l’invite à vivre d’amour et de spontanéité. Sans jamais nous secouer, la comédienne ne s’arrête pourtant jamais de parler. D’abord à sa propriétaire qu’elle expédie en un rien de temps sans lui payer les deux mois de loyer de retard, puis à ses Airbnb coréens qui ne comprennent pas ses mots. La jeune femme libre se perd dans un premier temps dans les bras d’un homme rencontré au pied d’un immeuble en lui demandant de monter son vélo par l’ascenseur, puis dans les yeux d’une auteure connue, qui n’est autre que la femme du premier. La réalisatrice signe un Rohmer contemporain et décomplexé de tout a priori. Un film qui respire la joie, qui transpire la liberté et les plaisirs de la vie. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
On peut avoir des très bons acteurs (Demoustier, Podalydès, Bruni-Tedeschi) et faire un film sans grand intérêt. Oui, les personnages sont attachants et certaines scènes sont sympathiques mais quand même, un minimum de lien dans le scénario, de construction, ce serait pas du luxe. Bref, vraiment pas indispensable même pour les amoureux du cinéma français.
Un beau casting ne suffit pas. Scénario mal ficelé, bobo, lourdingue et racoleur. Les gags sensés être comiques sont navrants. Au début du film, le personnage d'Anais, en état de constante fébrilité et qui court tout le temps, sonne faux et en devient agaçant. Vers la fin du film, beau monologue de Valéria Bruni-Tedeschi (toujours excellente) face à une Anais émouvante. Grosse déception que ce film, que les acteurs ne parviennent pas à sauver.
Et on dit que c'est du Rohmer??? Ça ne lui arrive pas à la cheville ( au genoux!) dialogues prétentieux tout le film est prétentieux, intégrer Cassavetes est prétentieux. Anais Desmoustier insupportable . J'ai tout simplement détesté.
Ni Rohmer, ni mouret, cela a déjà été dit, je n'ai pas accroché, le film m'ayant presque rendue Anais Demoustier antipathique, alors que c'est indéniablement une jeune actrice prometteuse. Son personnage en course permanente et tellement egocentre, dans ce milieu bien germanopratin, fatigue, exaspère, ne me fait pas sourire ou rire, jamais . Soi disant une fiction inspirée de la personnalité de la réalisatrice , un de ses fantasme porté à l'écran ? Dans lequel l'actrice se trouverait assez aussi, si c'est le cas, quelle déception... ? Je suis venue par curiosité, pour essayer de comprendre ce qui est peut être la représentation d'une partie de la jeune génération féminine et je n'ai rien compris, ni senti, d'authentique dans ce soi disant "désir", dans son côté charnel n'y ait pas cru une seconde, plus généralement n'ai perçu qu'un désir ambitieux, le portrait d'une jf qui veut "arriver" (même si elle ne sait pas trop à quoi, jouir ? être intéressante comme elle dit ? bof elle en est loin ) et tout bouffer ce faisant , y compris les autres.
On s'ennuie un peu... le scénario est long. Pas beaucoup d'action et une fin plutôt nulle. Heureusement qu'Anais Demoustier est une très belle actrice.
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4,0
Publiée le 6 septembre 2023
On peut dire que Charline Bourgeois-Tacquet fait des dèbuts prometteurs pour son premier long-mètrage! Pour un coup d'essai , "Les amours d'Anaïs" (2021) est une totale rèussite! On appelle ça un don pour le marivaudage! Une oeuvre pètillante qui marche sur les sentiers de Eric Rohmer, tout en clignant de l'oeil du côtè de Emmanuel Mouret! Elle court, elle court Anaïs Demoustier, de tous les côtès, après l'amour, après son dèsir, face à un monde qui semble trop petit pour elle! Y aura t-il une personne pour la retenir ? On est sèduit et totalement conquis par sa prestation de jeune trentenaire très thèorisèe sur la vie et les choses! Et s'il y avait une seule bonne raison de voir ce très beau film français, ce serait pour elle! Elle est Anaïs, du premier au dernier plan, lumineuse, ènergique et secrètement mèlancolique! On en oublierait presque les excellentes compositions de Denis Podalydès et Valèria Bruni Tedeshi! A ne pas manquer...
Un plaisir de voir Anais Demoustiers et sa fraicheur devant la caméra, pendant 90 minutes...Quel peps cette actrice, elle propage le bonheur et devrait être rembourée par la sécurité sociale...Le film nous apprend avec un certain rythme à analyser nos amours, en tous genres, différence d'age, ou même sexe, ou autres plus académiques...Bien sûr Anais est l'aventurière du désir, des désirs devrais je dire, elle nous mène à bout de souffle entre Paris et province,entre amis et écrivains, à prospecter nos sentiments les plus complexes ou les plus simples...On a envie de dire comme elle, que l'important en amour c'est de participer, peu importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse....Un film qui ravira ses fans, et où l'on sent le plaisir pris de l'actrice...Le film est bien réalisé techniquement, avec des seconds rôles de renom ( Valéria Bruna Tedeschi, Denis Podalydès) bref offre un bon moment de cinéma à la française, Je conseille surtout si vous aimé Anais, c'est de la dynamite n'appuyez pas sur la détente....
Qu'il est bon (et rare) de voir une comédie aussi maitrisée à tous les niveaux. Le scénario est excellement bien écrit, les dialogues sont ciselés, pleins de verve, très drôles et délivrés par un casting de haut niveau, Anais Demoustier en tête, où même les seconds rôles tirent leur épingle du jeu à l'image de Balthazar ou Yoann qui n'apparaissent que dans deux ou trois scènes chacun, mais toutes très réussies. La mise en scène est à l'image des dialogues : au cordeau, rythmée, sans temps mort, ce qui rend ce film extrêmement entrainant dès les premières minutes. Une vraie réussite.
La caricature du film français qui se déroule dans le milieu bourgeois et littéraire. Je croyais qu'on en avait fini avec ce genre de film en France. Scénario invraisemblable, héroïne qui s'agite, acteurs en roue libre. Une Réalisation et une lumière très plats. Un montage à la serpe. Seule Valeria Bruni Tedeschi parvient à donner de l'épaisseur à son personnage au cours de la scène finale où la réalisatrice arrive enfin à communiquer quelque chose d'un peu moins commun que le reste du film dont les dialogues, supposément littéraires, sont bien pâles. Anais Demoustier que j'aime par ailleurs, fait du Demoustier. Elle est un peu jeune pour commencer à se répéter....