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RENEE D.
17 abonnés
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2,0
Publiée le 1 décembre 2023
Un film "inutile" selon moi et déprimant ! Je n'ai pas réussi à m'intéresser à cette femme malgré la performance de l'actrice. J'ai regardé le film, perplexe et ai cherché sans cesse à comprendre ses problèmes ; par ailleurs elle semble heureuse en tant que mère. On ne comprend pas pourquoi elle est si dépressive (ce qu'elle raconte sur sa jeunesse n'est pas très clair) et qu'elle se suicide, en laissant derrière elle tous ces documents qui pèseront forcément sur ses enfants.
De Mona Achache, je n'avais vu que "Coeurs vaillants" et le souvenir de ce navet ne m'incitait pas à aller voir un nouveau film de cette réalisatrice. Mais, que voulez vous, quand on lit de bonnes critiques et qu'on entend des amis vous en dire beaucoup de bien, on finit par craquer ! Eh bien, franchement, je ne comprends ni les bonnes critiques ni les avis favorables de mes amis. Certes Marion Cotillard est remarquable dans le rôle de Carole Achache, la mère de la réalisatrice, mais le film pèche par une réalisation qui mélange mauvais cinéma estampillé années 70 avec son lot d'images psychédéliques et mauvais cinéma documentaire avec un montage totalement anarchique. Le sujet traité aurait pu se révéler intéressant et, au final, dire qu'on s'ennuie à la vision de ce film relève malheureusement de l'euphémisme.
La mère de la réalisatrice, Carole Achache, s’est suicidée le 1er mars 2016, sans laisser de mot. On a retrouvé dans sa cave des archives colossales. Puis Mona Achache retrouve un jour des enregistrements de la voix de sa mère : "Le fantasme impossible d’une conversation post-mortem ne m’a plus quittée : faire revivre ma mère suicidée pour qu’elle m’explique son geste. Lui donner un corps cinématographique et qu’elle soit l’héroïne du film de sa propre histoire." Little Girl Blue est une aventure cinématographique inédite qui plonge dans l'intimité d'une histoire familiale où les femmes sont victimes de maltraitances. Marion Cotillard apparaissait comme une évidence pour Mona Achache. De fait, l'actrice est magnifique comme jamais. Elle passe la porte au début du film pour entrer dans la pièce où l'attend la réalisatrice. Elle passe les vêtements de Carole, elle devient Carole, elle EST Carole. Le travail du film sur les archives (photos, lettres, carnets, enregistrements...) est phénoménal et le montage virtuose. Dans un espace restreint où sont reconstitués un restaurant, une bibliothèque, la rue, un bureau, une chambre..., la vie de Carole est remontée, ses pensées évoquées, ses interrogations ravivées et la détestation d'elle-même souvent présente. Ce film d'une puissance exceptionnelle se termine sur une image poétique qui réunit Mona et sa mère. Cette dernière scène dégage une infinie tendresse. On devine alors que cette expérience cinématographique si particulière, sûrement douloureuse, a réussi à emporter la réalisatrice jusqu'à l'apaisement.
Chef d'œuvre. Comment casser le cycle de femmes "maudites". Comment essayer de comprendre pour pardonner. Comment raconter l'horreur avec poésie et trouvailles créatives. Comment nous émouvoir sans tomber dans le pathos. C'est un grand film. Bravo
un film magnifique qui raconte une histoire familiale riche et tourmentée avec force et sensibilité. Marion Cotillard est impressionnante de sensibilité, de justesse.
Little Girl Blue se démarque clairement du paysage cinématographique français. Afin de raconter l’histoire de sa mère, Mona Achache a adopté une approche conceptuelle. Dans son film, ils se mélangent à la fois des éléments biographiques présentés à la manière d'un documentaire, mais aussi agrémentés d’une touche de tragédie. Cela permet d’avoir un travail intéressant sur le personnage de la mère. Il faut dire qu’avec les nombres de documents réels utilisés, la personnalité de la mère peut être bien cernée.
Marion Cotillard, dans le rôle central, se distingue par une prestation remarquable. Elle s’engage totalement dans la peau de la mère de Mona Achache. Au départ, il y a comme une distance entre elle et ce personnage. Cependant, plus le film avance, plus on sent qu’elle s’y identifie. À la fin, on a l’impression qu’elles ne font qu’une. Une performance d’acting d’autant plus impressionnante quand Marion Cotillard reprend en synchro des passages enregistrés avec la vraie voix de Carole Achache.
Cependant, le film n'est pas sans ses critiques. Sa nature conceptuelle, bien que rafraîchissante, peut parfois laisser le spectateur naviguer à vue. L'histoire vogue avec une direction pas toujours simple à saisir. Cela laisse une certaine confusion. Durant Little Girl Blue, Mona Achache cherche à comprendre le suicide de sa mère. Une quête tellement personnelle qu’il est parfois difficile de la suivre.
Performance incontestable de Marion Cotillard, mais ça ne fait pas un film... Vision historique tres parcellaire présentant relativement peu d'intérêt. On a du mal à saisir pourquoi ce film existe.
Intéressant mais un peu brouillon. Quel est le point de vue finalement ? Comment est la fille au début et comment est elle à la fin? Qu a t elle appris sur sa mère qu elle ne savait déjà ? Qu est ce que ce travail a fait chez elle? Voilà ce que j aurais aimé ressentir et voir. Le portrait de sa mamie et de sa mère sont intéressants mais pas assez pour me captiver car tout est glauque. Un mélange de tons aurait été intéressant , ces femmes ne sont vues que par leur trauma, leur tristesse , c est un peu lourd au bout des 1h30 qui m ont paru bien plus longues mais je recommande quand même pour la performance de Cotillard.
C’est une performance d’actrice indéniable pour Marion Cotillard. Dans ce film, elle incarne Carole Achache, la mère de la réalisatrice de ce docu fiction. Cette dernière cherche à mieux comprendre sa mère et confie à Marion Cotillard la tâche de l’incarner et de reproduire certaines scènes pour la faire revivre. Marion vit totalement au travers de son personnage et l’incarne à l’instant où elle entre dans son costume. C’est épatant.
De Mona Achache, je n’ai vu que Le hérisson (2009, pas terrible). Contre toute attente, elle nous propose ici une expérience visuelle et sensorielle peu commune. Je ne connaissais rien de son histoire et encore moins celle de sa mère et de sa famille. Elle non plus d’ailleurs…Il m’a fallu quelques minutes pour rentrer dedans, mais une fois qu’on s’y est fait, le tout devient totalement fascinant. On est là entre fiction et documentaire. Une multitude d’images d’archives de sa famille, des photos, des enregistrements, des écrits, des films d’où sont extraits des scènes rejouées par Marion Cotillard (qui joue ici son propre rôle). Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, force est de constater qu’elle nous offre là une des meilleures performances de sa carrière. A la hauteur de La môme ou De rouille et d’os, et même peut-être un cran au-dessus. A tel point qu’on ne sait plus parfois, dans les scènes où elle l’apparait, si c’est de la fiction ou des images d’archives. Le tout est techniquement très réussi, le montage est parfait, la mise en scène impeccable. Difficile d’accès, le tout peut aussi rebuter, on peut facilement ne pas adhérer ou décrocher très vite. Personnellement j’ai beaucoup aimé, on en ressort bouleversé et troublé, autant par l’histoire de la famille de la réalisatrice (qui vraiment m’a étonné ici), elle joue d’ailleurs son propre rôle aussi, que par la performance de l’actrice. Il y a bien longtemps que je n’avais pas écrit cela, mais voilà un film qui se mérite. Un très beau moment de cinéma. Un film comme on en voit peu et qui sort de l’ordinaire. Une excellente surprise donc.
Le style empreinte largement au documentaire, ce qu'est d'ailleurs ce film finalement même si il y a un scénario et une actrice. Un scénario qui est nourrit des archives, les photos habillent et créent le parallèle avec l'actrice, et la voix des enregistrements qui poussent ainsi l'immersion jusqu'au point ultime où l'actrice, Marion Cotillard, incarne Carole Achache avec une facilité déconcertante d'autant plus que la ressemblance physique est indéniable. Résultat est assez fascinant au premier abord, le style est un mélange des genres singulier, une oeuvre indéfinissable, sur une extrospection qui va s'avérer pourtant un peu vaine. On comprend vite que Carole Achache a eu une vie intime complexe, drogue et surtout sexe, relationnel compliqué, mais on constate aussi que Mona Achache est une cinéaste qui semble presque oublier que le sujet est sa mère car le lien filial n'est pas franchement abordé, le récit se focalise sur Carole et les autres. Outre le lien mère-fille un peu occultée, il y a la question du suicide dont on ne saura rien de probant. Bref, Si on comprend que ce film a été nécessaire pour sa fille, le film reste au cinéma une expérience formelle intéressante pour le spectateur mais ça manque beaucoup trop d'émotion et finalement le tout reste une histoire sans enjeu. Site : Selenie.fr
Je n'ai malheureusement pas pris la claque que j'aurais aimé prendre, notamment car je n'ai jamais tout à fait réussi à rentrer dans le film, avec lequel j'ai ressenti beaucoup de distance. Plus proche de l'installation d'Art contemporain que du documentaire de cinéma, l'ensemble dégage au final quelque chose d'assez snob.
Sorte de docu-fiction au dispositif qui présente quelques similitudes avec celui déjà déployé dans le formidable Les Filles d'Olfa, sorti en juillet dernier, qui mettait également en scène des actrices rejouant des scènes vécues, le film se regarde un peu trop dans le miroir. Beaucoup de séquences m'ont semblé trop mises en scène, à l'image de celle où Marion Cotillard, dans un plan séquence très beau mais un peu trop chorégraphié, se mue, vêtement après vêtement, accessoire après accessoire, en la mère de la réalisatrice de manière assez bluffante.
Si la qualité de la performance de Marion Cotillard est indéniable, ce n'est pas grâce à ce rôle, dont la simplicité n'est pas la qualité première, qu'elle parviendra à confondre les sceptiques. Malgré ce que le film cherche à nous faire croire, elle ne s'efface jamais complètement derrière son personnage et j'ai davantage eu l'impression de l'observer nous montrer son travail pour l'incarner, que Carole Achache elle-même.
Le dispositif est très original et cette idée de faire jouer l'actrice en lipsync sur la voix originale du personnage est très intéressante mais le film se révèle plutôt opaque et assez difficile à suivre. Une jeune mère qui parle de sa mère qui parle elle-même de sa mère... des personnages masculins évoqués qui s'appellent tous Jean ou Juan... des phrases extraites de carnets qui passent trop vite à l'écran ou à la syntaxe bien complexe à déchiffrer... pas toujours facile de s'y retrouver dans le fond, lorsque, qui plus est, la forme prend autant de place.
Une forme omniprésente qui m'a finalement empêché de pleinement m'intéresser au destin de cette femme.
C'est donc davantage ce qui est dit autour du processus de création du métier d'actrice que je retiendrai.