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    La Ligne
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    Soquartz
    Soquartz

    24 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2023
    L'histoire est un peu tirée par les cheveux et improbable, mais bon, après tout, on est au cinéma. Ce qui m'a le plus dérangée et empêchée d'entrer dans le film complètement, c'est le personnage interprété par Stéphanie Blanchoud, dont les accès de violence, en particulier dans la première sonnent faux. Aucune trace de folie ni de souffrance sur son beau visage qui respire au contraire l'équilibre et la sérénité, même maquillé de bleus, de rouges, de balafres, de pansements... Valeria Bruni Tedeschi est au contraire crédible en mère déjantée et toxique. Elli Spagnolo est formidable. On ne s'ennuie pas, mais il ne faut pas s'attendre à un chef d'oeuvre!
    Patricia D.
    Patricia D.

    76 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2023
    Le film démarre sur une agression très violente de Margaret sur sa mère, chez elle. Pendant trois mois, Margaret doit se soumettre à une stricte mesure d'éloignement. Elle a interdiction formelle d'approcher sa mère à moins de 100 mètres. "La ligne" sera celle que Marion, la plus jeune soeur qui vit chez sa mère, va tracer tout autour de la maison, à 100 mètres. On fera aussi connaissance de Louise, la cadette, qui va accoucher de jumelles juste avant Noël. Le film va se centrer sur les quatre femmes : la mère, infantile et culpabilisante, Margaret, musicienne et dominée par une terrible colère prête à exploser à tout moment, Marion, collégienne tiraillée entre l'amour qu'elle ressent pour Margaret et celui qu'elle doit à sa mère, et Louise, qui dépense son énergie à jouer les médiatrices. L'action est resserrée à l'intérieur et au bord de la ligne. Pas d'explications ni de reconstitution, l'histoire se construit à mesure que le film se déroule.
    Le jeu des quatre actrices est remarquable de pertinence et de finesse dans ce film troublant, qui illustre de manière très personnelle comment la famille reste le lieu privilégié de toutes les fureurs et passions contradictoires.
    Djifunk
    Djifunk

    32 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2023
    une petite histoire aux allure de fait divers familial ,qui s'avère plus ample que ce que l' on voit au début. C' est bien interprété notamment par stéphanie Blanchoud qui est Bluffante. Dommage que la conclusion soit beaucoup trop large et amène à se demander le pourquoi du propos
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    146 abonnés 571 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2023
    Pourquoi "La Ligne" ? Car un des personnages principaux du film est une ligne gravée sur le sol, qui sépare une famille en deux suite à la première scène. On suit ici une famille assez dysfonctionnelle avec au premier plan une mère et sa fille très violente. Au fur et à mesure de l'intrigue, on comprend l'origine de cette violence, ou plutôt on la devine. Le film est un peu mou et souffre d'une conclusion un peu facile.
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2023
    La Suisse, ce pays si calme ... Eh bien, pas tant que ça si on en croit la réalisatrice suisse Ursula Meier qui, dans son film, met face à face Christina, une mère de 3 filles, davantage amoureuse ardente que véritable mère, et Margaret, chanteuse et véritable chat écorché, et, dès le début du film, la bagarre est féroce. Cela se passe dans le Valais, au milieu des montagnes, au cœur de l'hiver. Suite à la bagarre, Margaret est condamnée à ne pas se rapprocher de moins de 100 mètres de la maison familiale pendant 4 mois. La ligne, c'est celle que va tracer Marion, la fille la plus jeune, ligne que Margaret ne doit pas dépasser sous peine de passer par la case prison. On a donc une mère quinquagénaire, par ailleurs pianiste et quelque peu frappadingue (ça tombe bien, elle est interprétée par Valeria Bruni-Tedeschi !), une fille ainée, Margaret, interprétée par Stéphanie Blanchoud, une comédienne et chanteuse belgeo-suisse, belle découverte, qui ne supporte plus ce comportement et qui pète les plombs, et puis Marion, interprétée par, là aussi une belle découverte, la jeune suisse Elli Spagnolo, qui est tombée dans le mysticisme le plus profond. Reste Louise, la 3ème fille, interprété par l'excellente India Hair, qui va accoucher de 2 jumelles et qui est le seul membre de la famille à avoir un comportement normal. A ce titre, elle s'efforce de ramener le calme entre Christina et Margaret, une tâche plutôt ardue ! A noter que Allociné introduit Ray Lamontagne, un chanteur US que j'aime bien, dans le casting du film. Où l'ont ils vu ou entendu ?
    Joce2012
    Joce2012

    210 abonnés 594 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2023
    Très bon film qui parle d'entente ou de mésentente familiale avec des gens toxiques et violents, grande tension très bien interprétée...
    Agnes C
    Agnes C

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 janvier 2023
    Un film hors de l'ordinaire, superbement joué. Il interroge avec profondeur sur les liens mère fille, nous interpelle intelligemment. Merci pour ce bel œuvre.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2023
    Après qu’elle a brutalement agressé sa mère (Valeria Bruni-Tedeschi), Margaret (Stéphanie Blanchoud) se voit interdire, par une ordonnance judiciaire, d’approcher à moins de cent mètres de son domicile. Ses deux sœurs, Louise la cadette qui est sur le point d’accoucher de jumelles, et Marion (Elli Spagnolo), la benjamine, à peine sortie de l’enfance, essaient de renouer les liens au sein de cette famille déchirée, dont le seul trait d’union est la passion de la musique.

    Ursula Meier est une réalisatrice franco-suisse trop rare qui, la cinquantaine passée, n’a signé que trois longs métrages. "Home" en 2008 , avec Isabelle Huppert et Olivier Gourmet, sélectionné à Cannes, mettait en scène une famille dysfonctionnelle habitant une maison jouxtant une autoroute en construction. "L’Enfant d’en haut" en 2012 – qui se déroulait dans la même région que "La Ligne", au pied des cimes impressionnantes des Alpes valaisannes – levait progressivement le mystère sur les liens qui unissaient ses deux héros interprétés par Léa Seydoux et Kacey Mottet Klein.

    Ursula Meier a le don de faire tourner les jeunes enfants. Ses deux premiers films ont lancé la carrière de Kacey Mottet Klein. Espérons le même succès à l’étonnante Elli Spagnolo, la révélation de "La Ligne".

    Ursula Meier filme les familles, leurs pathologies, les forces centripètes et centrifuges qui contradictoirement les structurent. C’est précisément cette tension-là, quasi géométrique, qu’elle raconte dans "La Ligne", un film au titre étonnant. Il peut se comprendre de deux façons. La première, la plus évidente, est ce rayon de cent mètres autour de la maison de Christina, matérialisé par le trait de peinture que dessine la jeune Marion, à la fois pour cantonner Margaret au-delà de cette limite, mais aussi, paradoxalement, pour lui donner rendez-vous sur cette lisière chaque jour afin d’y continuer les cours de chant que l’aînée donne à sa benjamine. Mais on peut imaginer un second sens à ce titre et concevoir une ligne métaphorique, immatérielle, qui relierait envers et contre tout cette mère égoïste et mal aimante à sa fille dont la violence trouve sa source précisément dans l’amour qu’elle n’a pas reçu.

    Mais surtout, ce qui frappe dans "La Ligne", dès sa première scène, d’un formalisme étonnant, c’est la place qui y est faite à la musique. La BOF de "La Ligne" est d’une étonnante richesse. À cela rien d’étonnant : la co-scénariste du film et l’une de ses actrices principales, Stéphanie Blanchoud, est connue pour être chanteuse. On la découvre, avec un plaisir de fan, pousser la chansonnette avec Benjamin Biolay qui, lui aussi, mène une étonnante carrière à cheval sur deux registres. Mais la BOF ne se limite pas à cela. La première scène, muette, dont on vient de parler, laisse entendre le sublime "Nisi Dominus" de Vivaldi. On entendra aussi Schubert. Et si on reste jusqu’au générique de fin, on découvrira une pépite : la relecture orientalisante de Bach par la pianiste turque Anjelika Rosenbaum-Akbar.
    Odelia Forster Malka
    Odelia Forster Malka

    2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2023
    Bonne mise en scène et portrait intéressant d une relation mère fille avec des personnages toxiques bien incarnés. On sent parfois une exagération du jeu de Valeria bruni tedeschi mais c est sûrement juste propre à l actrice
    Florence D.
    Florence D.

    7 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 janvier 2023
    Une histoire familiale abordée d'un point de vue audacieux. Le scénario se tient et il sert une étude construite des personnages, tous remarquablement interprétés. Une révélation.
    Ufuk K
    Ufuk K

    523 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 janvier 2023
    "La Ligne" est un drame suisse qui passe complètement à côté de son sujet . En effet durant tout le film je n'ai jamais compris le message que voulait véhiculait la réalisatrice Ursula Meier, les séquences s'enchainent en mode automatique dans une certaine hystérie, tout sonne faux durant 1h30, concernant les comédiens c'est souvent surjoué notamment Valeria Bruni-Tedeschi et India Hair quant à Benjamin Biolay il fait de la figuration, bref je me suis ennuyé et trouvé l'histoire risible voire grotesque devant certaines situations, une perte de temps.
    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 569 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 janvier 2023
    La première scène signe et met dans l’ambiance du film dit d’auteur. Une scène sans dialogues, seulement des images sur fond de musique classique. Une violence intrafamiliale entre la mère et sa fille qui se battent jusqu’à ce que l’une (la fille) l’emporte physiquement sur l’autre. Ceci devant les regards ébahis et médusés, l’impuissance surtout, du reste de la cellule familiale. Ce sera le point de départ de ce scénario et LE sujet. Le spectateur ne sait rien des raisons de cette situation. Il sera certainement tenu en haleine par l’attente d’une explication. Ce serait spoiler que j’en dise davantage ici. Pour ma part, mais ça n’engage que moi, dans ce scénario comme dans la vraie vie, j’ai toujours pensé qu’une telle violence qui se dispute à la haine nécessite d’être deux avec des torts qui ne peuvent certainement qu'être partagés ! Et potentiellement quelques problèmes psychologiques ou autres névroses. La mesure conservatoire d’éloignement de 100 mètres au moins et l’interdiction de tout contact entre la mère et la fille ayant été prononcée, le spectateur observera les tentatives, les échecs, les refus pour tenter de recoller les morceaux d’une relation familiale cassée en mille morceaux. C’est aussi stressant que dramatique. Pour les spectateurs qui auraient des doutes sur le genre cinématographique dans lequel classer ce film, disons que s’il doit être diffusé sur une chaine de télévision c’est plutôt pour Arte que n’importe quelle chaine généraliste grand public ou alors en seconde partie de soirée. Cela n’enlève rien aux qualités de cette mise en scène, de cette réalisation et de cette interprétation. Quatre jours que ce film est à l'affiche et je ne rédige ici que la quatorzième critique. C'est dire.
    Francine Laval
    Francine Laval

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 janvier 2023
    Le film ne sort pas d'une violence familiale destructrice parfois loufoque (si on peut dire ) tellement elle est dingue !
    La musique devient salvatrice . Sensibilité et force créative des personnages apparaissent ...
    dan47
    dan47

    58 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2023
    surtout ne ratez pas les toutes premières scènes du film elles sont très belles. un film très émouvant. qui devrions nous condamner ? celle qui frappe ou celle qui reçoit les coups ? je vous laisse le plaisir de découvrir. c'est un film d'amour même dans la violence. c'est très bien joué. un bon scénario et une réalisation. un
    plaisir de voir un bon film.
    Pe R
    Pe R

    4 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2023
    Quelle force. Film majestueux.

    L'actrice principale est époustouflante, sa violence est toute autant singulière que touchante, alors qu'elle a un physique d'une grande douceur. Excellent choix d'actrice.
    Valeria Bruni Tedeshi est également magistrale dans son rôle de mère toxique, qui est davantage tournée vers son nouvel jeune amoureux que vers ses filles.

    Filles toutes profondément différentes, qui ont chacune choisi de se construire singulièrement, en réaction à cette mère que l'on devine ultra égocentrique et incapable de la moindre remise en question.
    Une des filles va se tourner vers la religion quand l'autre va se ruer dans la maternité comme pour conjurer le déterminisme maternel familial ( enfin maternel) catastrophique.
    Quant à la 3e fille, le film nous montre cette étape où elle semble bloquée au stade de la violence, ultime résurgence archaïque. Elle hurle sa rage et sa colère contre cette mère dysfonctionnante qui la rejette et lui faire tenir le mauvais rôle.

    On devine l'origine de la violente dispute comme un prétexte, au détour d'une phrase : Margaret a voulu protéger la plus petite sœur de moqueries maternelles, que l'on devine banalisées et récurrentes.
    Il y a chez cette héroïne violente quelque chose d'infiniment protecteur et maternel qui n'existe pas chez la mère.

    Même la relation avec son ex amoureux incarné par Benjamin Biolay est magnifique, on sent la problématique de la violence absolument centrale malgré l'amour.
    Enfin, la scène finale est un bijou de silence.

    On met toute une vie à se remettre d'une telle mère.
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