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    La Ligne
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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 352 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juin 2023
    Le film commence en ralenti avec une violente discute entre deux femmes. Il s'agit d'une fille et de sa mère. Suite à cette agression, la fille de 35 ans doit se soumettre à une mesure d'éloignement. Cette distance ne fait qu'accentuer son désir d'être auprès de sa famille. "La Ligne" est un drame qui met en scène beaucoup de douleurs mais finalement assez peu d'empathie. Le film montre en effet que chaque famille a ses failles, mais l'émotion n'est jamais remarquable.
    pauletvirginie
    pauletvirginie

    2 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2023
    quelle est la cause de la crise de folie furieuse (au point que 2 hommes n'arrivent pas à la maitriser) du début ? et bien, on ne le saura jamais, voila voila
    spoiler: apparemment la fille est coutumière de cette violence, pourquoi, on ne sait pas, pourquoi à la fin elle est devenue calme ? et bien, on ne le saura jamais non plus
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    339 abonnés 639 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 janvier 2023
    "La ligne" ne me séduisait pas vraiment sur le papier...

    Après avoir agressé violemment sa mère, Margaret, 35 ans et un long passé de violences aussi bien infligées que subies, doit se soumettre à une mesure stricte d'éloignement en attendant son jugement : elle n'a plus le droit, pour une durée de trois mois, de rentrer en contact avec sa mère, ni de s'approcher à moins de 100 mètres de la maison familiale. Cette distance qui la sépare de son foyer ne fait qu'exacerber son désir de se rapprocher des siens.

    En salle, mes réserves se sont malheureusement confirmées puisque j'ai eu l'impression de perdre mon temps entre une Valéria Bruni hystérique (mais on ne sait pas trop pourquoi sauf qu'elle est un perchée depuis qu'elle a du abandonner sa carrière de soliste classique) sa fille qui hurle et tape tout ce qui bouge et la petite soeur de celle ci qui se prend pour Bernadette Soubirou.

    Public. Fuyez !
    Cinememories
    Cinememories

    480 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2023
    Le cinéma Ursula Meier (Home, L'Enfant d'en Haut, Les Ponts de Sarajevo) oriente souvent la gravité d’une situation vers son expiation. Ce nouveau récit ne fait pas exception et trouve un autre résonnement dans une cellule familiale, en pleine crise de nerfs. La distanciation physique devient donc tout le prétexte, éloignant une fille de sa mère et les obstacles s’empilent, en laissant toujours une visibilité des deux côtés de la frontière, pour ne pas ressentir cet isolement. Il s’agit pourtant du sujet traité et questionné, à la force de deux comédiennes, jouant chacune d’une partition différente sur le papier, mais bien complémentaire à l’écran. Dommage que l’on ne parvienne pas toujours à profiter de cette tension, que la cinéaste peine à maintenir du côté de son intrigue.

    Un démarrage par une collision muette, des ralentis dans la violence et la fantaisie, l’ouverture a tout pour déstabiliser et poser les fondements d’une injonction d’éloignement, qui sera par la suite peint d’une grande ligne bleue. Tel un piano, Margaret (Stéphanie Blanchoud), est le marteau qui frappe la corde sensible de sa mère (Valeria Bruni Tedeschi), la reliant au son et par extension à une note d’intention. Si l’on ne revient jamais sur les causes de l’incident, Meier préfère se tourner vers la conscience de son héroïne, couverte de bleus et à la réaction bien sanguine. Il faudra un moment pour s’échapper de cette condition, qui fracture ses relations avec son passé. Sa famille est derrière elle, tout comme son ex-compagnon musicien (Benjamin Biolay). Ce dernier agit d’ailleurs comme une pommade dont elle a réellement besoin, afin de pouvoir prétendre à une écoute qu’elle redoute.

    La communication est donc brouillée pour ces personnes, qui hurlent seules, où les montagnes environnantes renvoient leurs représailles ou leurs prières à leur solitude. On pensera notamment au mysticisme chrétien de la sœur cadette, Marion (Elli Spagnolo), dont on ne comprendra ni l’usage, ni l’intérêt, ce serait-ce que pour justifier un mélodrame à peine surligné. Ses rendez-vous récurrents à la frontière de leur domicile devraient toutefois susciter un peu de générosité dans cette étude, mais on se refuse de franchir cette barrière, sous peine réduire les chances de réconciliation à néant. C’est pourtant au-delà de cette ligne que les cours de chants s’enchaînent, à la vue de tous et rares sont ces moments de grâces, qui osent briser les règles. D’autres personnages gravitent également autour de cette maison, dont une autre sœur enceinte (India Hair) et une récente conquête de la mère (Dali Benssalah) qui restent attaché à leur registre, sans qu’on leur offre une véritable volonté.

    « La Ligne » fonctionne donc ainsi, en établissant le portrait de la violence par le silence ou plutôt dans le refus de communiquer. Au lieu de cela, on freine ses envies, on s’encapsule dans un confort que l’on croyait bénéfique, jusqu’à ce qu’on se rende compte de ce qu’on a réellement perdu. Les héroïnes passent ainsi leur temps à vouloir effacer les bleus qu’elles ont elle-même tracer. Toute l’intrigue les mène à se confronter dans le même plan, quand bien même cela peut sonner faux ou peut transpirer de faux-semblants. Il n’y a aucun masque à enlever ici, car tout le monde y émiette ses plaies et ses remords, balisant ainsi la trajectoire d’un retour pénible, mais possible.
    Joce2012
    Joce2012

    203 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2023
    Très bon film qui parle d'entente ou de mésentente familiale avec des gens toxiques et violents, grande tension très bien interprétée...
    Ciné-13
    Ciné-13

    117 abonnés 1 067 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2023
    Une mère déjantée et égocentrique avec ses 3 filles si différentes : le dysfonctionnement familial est total.
    Le film démarre sur une impressionnante scène de dispute au ralenti sur du Vivaldi chanté par Jaroussky.
    La grande soeur Margaret est de nature violente face à cette mère fantasque; elle protège sa petite soeur Marion avec qui elle gardera un lien privilégié tout au long du film. L'incommunicabilité de ces êtres sera surligné par cette obligation d'éloignement. Et la 3ème soeur qui inlassablement tentera la médiation donnera naissance à 2 jumelles.
    Obligée de rester derrière la ligne bleue peinte par Marion, c'est une situation misérable et pathétique qui arrivera à nous tenir attentifs jusqu'à la fin.
    Et la scène finale entre la mère et la fille vous bouleversera sans nul doute. Très beau film d'auteur assez aride tout de même!
    Hélène S
    Hélène S

    5 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 janvier 2023
    Aussi dur / fort / beau que l'Enfant d'en haut, avec la découverte cette fois non pas de Léa Seydoux mais celles de Stéphanie Blanchoud et Elli Spagnolo et une bande son (dont leurs chants à toutes les deux !!!) également MAGNIFIQUE !
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    372 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    C’est un film au scénario bien construit et bien réalisé. L’interprétation est aussi soignée dans cette affaire familiale qui flirte parfois avec des situations assez drôles malgré le coté très dramatique de cette situation. L’originalité du sujet traité et la qualité de la réalisation en fait un film intéressant à visionner.

    Bernard CORIC
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 140 abonnés 5 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2024
    Un film puissant et introspectif. La réalisatrice avec ses films explore les limites physiques et humaines. Ici les deux sont liés par la force du lien des sœurs et la ligne bleue que l’amour ne franchit pas.
    Le film est dur à la fin car la peur empêche toute émotion.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 949 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mai 2024
    Portrait aussi fascinant qu’éprouvant d’une relation mère/fille dysfonctionnelle, entre amour et haine, portée par le duo formidable Valéria Bruni Tedeschi/Stéphanie Blanchoud. 3,25
    Franck Hart
    Franck Hart

    29 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juillet 2023
    J'ai beaucoup aimé toute la première partie, après on s'ennuie et bien sûr il comme 95% des films français et francophones il n'y a pas de fin et on laisse le spectateur se débrouiller comme d'habitude histoire de ne pas prendre parti et aussi par manque d'imagination... MAIS Je mets un 20/20 à "Stéphanie Blanchoud" Mais quelle découverte ! Quelle actrice merveilleuse !! Elle est juste parfaite, touchante, elle joue juste et elle est d'une beauté incroyable. Je veux encore pleins de films d'elle !!! SVP les réalisateurs faites là tourner très souvent merci.
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    66 abonnés 207 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juillet 2023
    Faisant suite aux très réussis Home et L'Enfant d'en haut, sortis il y a plus de dix ans, La Ligne est le très attendu 3ème long métrage de fiction d'Ursula Meier. La réalisatrice ancre, une fois de plus, son histoire dans un environnement pesant, entouré de montagnes oppressantes, et choisit d'aborder cette fois-ci, la question de la toxicité parentale,
    . Malgré une scène d'ouverture magnifique, au ralenti sur fond de Vivaldi, et plusieurs moments où la justesse du jeu des acteurs (India Hair et Valéria Bruni-Tedeschi en tête) vient saisir le spectateur, le film peine à convaincre sur la longueur, à cause, sans doute, d'un point de vue unique qui empêche de saisir tous les enjeux de cette relation conflictuelle mère/fille. @stephanie_blanchoud, en jeune fille écorchée vive, est impressionnante.

    Ma page ciné insta : fenetre_sur_salle
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 479 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2023
    Après qu’elle a brutalement agressé sa mère (Valeria Bruni-Tedeschi), Margaret (Stéphanie Blanchoud) se voit interdire, par une ordonnance judiciaire, d’approcher à moins de cent mètres de son domicile. Ses deux sœurs, Louise la cadette qui est sur le point d’accoucher de jumelles, et Marion (Elli Spagnolo), la benjamine, à peine sortie de l’enfance, essaient de renouer les liens au sein de cette famille déchirée, dont le seul trait d’union est la passion de la musique.

    Ursula Meier est une réalisatrice franco-suisse trop rare qui, la cinquantaine passée, n’a signé que trois longs métrages. "Home" en 2008 , avec Isabelle Huppert et Olivier Gourmet, sélectionné à Cannes, mettait en scène une famille dysfonctionnelle habitant une maison jouxtant une autoroute en construction. "L’Enfant d’en haut" en 2012 – qui se déroulait dans la même région que "La Ligne", au pied des cimes impressionnantes des Alpes valaisannes – levait progressivement le mystère sur les liens qui unissaient ses deux héros interprétés par Léa Seydoux et Kacey Mottet Klein.

    Ursula Meier a le don de faire tourner les jeunes enfants. Ses deux premiers films ont lancé la carrière de Kacey Mottet Klein. Espérons le même succès à l’étonnante Elli Spagnolo, la révélation de "La Ligne".

    Ursula Meier filme les familles, leurs pathologies, les forces centripètes et centrifuges qui contradictoirement les structurent. C’est précisément cette tension-là, quasi géométrique, qu’elle raconte dans "La Ligne", un film au titre étonnant. Il peut se comprendre de deux façons. La première, la plus évidente, est ce rayon de cent mètres autour de la maison de Christina, matérialisé par le trait de peinture que dessine la jeune Marion, à la fois pour cantonner Margaret au-delà de cette limite, mais aussi, paradoxalement, pour lui donner rendez-vous sur cette lisière chaque jour afin d’y continuer les cours de chant que l’aînée donne à sa benjamine. Mais on peut imaginer un second sens à ce titre et concevoir une ligne métaphorique, immatérielle, qui relierait envers et contre tout cette mère égoïste et mal aimante à sa fille dont la violence trouve sa source précisément dans l’amour qu’elle n’a pas reçu.

    Mais surtout, ce qui frappe dans "La Ligne", dès sa première scène, d’un formalisme étonnant, c’est la place qui y est faite à la musique. La BOF de "La Ligne" est d’une étonnante richesse. À cela rien d’étonnant : la co-scénariste du film et l’une de ses actrices principales, Stéphanie Blanchoud, est connue pour être chanteuse. On la découvre, avec un plaisir de fan, pousser la chansonnette avec Benjamin Biolay qui, lui aussi, mène une étonnante carrière à cheval sur deux registres. Mais la BOF ne se limite pas à cela. La première scène, muette, dont on vient de parler, laisse entendre le sublime "Nisi Dominus" de Vivaldi. On entendra aussi Schubert. Et si on reste jusqu’au générique de fin, on découvrira une pépite : la relecture orientalisante de Bach par la pianiste turque Anjelika Rosenbaum-Akbar.
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 668 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2023
    Une famille ( une mère et sa fille, mais plus encore ) est séparée par une ligne décrétée par la justice après l’agression de cette fille sur sa mère. 100 m les sépare et trois mois de probation. Cette distance et ce temps fixent le cadre des nouvelles relations familiales que la réalisatrice orchestre de manière sidérante, quand l’une se rapproche, et que l’autre l’éloigne encore plus. Les sœurs font ce qu’elles peuvent , surtout la plus jeune, conciliatrice par défaut qui tente de réconcilier sinon les gens, du moins les situations. Dans cet inconfort Elli Spagnolo, dans son premier rôle au cinéma, trouve sa juste place, face à l’imposante composition de Valeria Bruni Tedeschi et Stéphanie Blanchoud. Une ligne comme prétexte sur laquelle toutes les intentions du scénario se traduisent chaque fois en nouvelle proposition de cinéma. On évite la monotonie, le convenu, encore moins le convenable…
    Pour en savoir plus :lheuredelasortie.com
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2023
    "La ligne" est un film qui tient son nom de la distance d'éloignement de 100 mètres prononcée à l'encontre de Margaret après une supposée énième altercation avec sa mère. On peut y découvrir une actrice bouleversante par ses silences pesants, sa voix magnifique, mais surtout par sa violence toujours prête à exploser, Stéphanie Blanchard. Malgré tout, à travers son rapport avec ses soeurs et notamment la plus petite, elle émet simplement le désir d'être aimée. Ce long-métrage est éprouvant psychologiquement avec Valeria Bruni Tedeschi imbuvable dans le rôle de la mère égocentrique qui force un peu le trait sur son le côté exécrable. L'ensemble est bon mais remuant.
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