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Ciné-13
118 abonnés
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4,0
Publiée le 21 septembre 2022
C'est une histoire de mort ou de vie? La 1ère partie installe la trame avec des musiques originales anxiogènes entrecoupées de Sidney Bechet : la routine de l'assassinat... Comédie décalée argentine avec des acteurs espagnol, uruguayen et français à Clermont-Ferrand... Avec les 4 acteurs principaux géniaux! La 2ème partie s'enlise un peu avec les problèmes de couple mais le twist final interpelle. Quel objet cinématographique étrange!
Une succession de scènes aux ressorts émotionnels opposés afin de déstabiliser le spectateur... Pari audacieux donc à saluer, mais effort quelque peu vain : cette hétérogénéité n'amuse que trop peu, ennuie bien souvent, et laisse ce sentiment du "Oui, et alors ?".
« Petite fleur » est un film bien sympathique, sorte de métaphore sur la routine avec ces assassinats répétés une fois par semaine et les interrogations de cet argentin d’origine devenu français d’adoption par amour mais dont la vie quotidienne semble un peu terne. Mais grâce à un voisin loufoque (le formidable Melvil Poupaud), une épouse dynamique (la toujours aussi sublime Vimala Pons) et une sorte de gourou à moitié psy prenant de plus en plus de place (le très bon Sergi Lopez), José va peu à peu trouver ses marques et reprendre goût à la vie. Drôle, bien interprété et posant une vraie question sur ce qu’est le bonheur, ce métrage, qui fait aussi la part belle au fantastique, est une belle surprise dans notre cinéma hexagonal par trop étriqué et constitue une véritable bouffée d’air frais, tout du moins l’espace de son visionnage.
José (Daniel Hendler) est un dessinateur argentin en manque d'inspiration. Il s'est installé en France, à Clermont-Ferrand avec Lucie (Vimala Pons) qui vient de lui donner un enfant. Epuisé par l'éducation de leur enfant, le couple s'enfonce dans la routine. Deux rencontres vont peut-être l'en sortir : avec un voisin horripilant (Melvil Poupaud) et avec un psychologue limite gourou (Sergi Lopez).
Le réalisateur argentin Santiago Mitre ("El Presidente") est venu tourner en France l'adaptation du roman de son compatriote Iosi Havilio. Son pitch et sa bande-annonce flirtent avec le fantastique ou, pour utiliser une expression souvent répétée pour caractériser la littérature sud-américaine, avec le réalisme magique : un homme en tue un autre qui, chaque semaine ressuscite.
Une fois engagé dans ce chemin, le scénario n'a guère d'autres possibilités que les deux qui se présentent à lui : ces meurtres répétitifs ont une explication logique... ou bien n'en ont pas. Et s'ils n'en ont pas, c'est, sauf à perdre la raison, qu'ils sont une métaphore. Oui... mais une métaphore de quoi ?
Je crois avoir compris qu'il s'agit d'une métaphore du couple, de l'ennui qui le menace, de la nécessité de sortir de la routine qui le gangrène lentement. Mais je n'en suis pas absolument certain. "Les Cahiers du cinéma" sont plus catégoriques : "Le propos de "Petite fleur" est transparent : la libido, ferment de l’amour comme de la création artistique, ne peut survivre sans charrier avec elle une part de violence." Soit... L'idée se défend. Mais c'est sa mise en scène qui pose problème. Car cette idée, pas follement originale, ne suffit pas à elle seule à porter un film. Passé le plaisir qu'on prend à voir le personnage joué par Melvil Poupaud se faire assassiner chaque semaine, le film fait du surplace.
Pas sûre d'avoir compris le film. Le discours sur la routine est très intéressant mais je pense qu'il me manque une clé de lecture. Je comprends bien que la routine de l'assassinat lui fait du bien et le rassure dans sa longévité. Mais pourquoi tuer ?est-ce simplement de l'absurde ? Est-ce plutôt à placer du côté de la pulsion de mort ? Qui ferait écho à la pulsion de vie à l'opposé avec l'enfant par exemple. Je ne m'y connais pas assez en psychanalyse mais je sens qu'il y a peut-être un truc ? Donc voilà impression mitigée mais ça reste un moment agréable.
Un début très prometteur, à l'image de la bande annonce, un ton décalé, l'absurdité des situations, une voix off pour le suspence. On est embarqué immédiatement... mais très vite, trop vite on se perd un peu, voir beaucoup, l'effet de répétions probablement volontaire finit cependant par lasser. Ou veut il en venir ? C'est irrationnel mais pas si onirique, ni si fantastique, ça reste terre à terre pour parler de la vie au quotidien avec toutes ses habitudes qui fissurent les rêves ; ce n'est donc pas irrationnel, c'est l'inconscient qui se réveille et qui met en scène les fantasmes des protagonistes : pulsion de mort entre autre. Création de l'artiste qui confond son art et sa vie ou vice et versa . Entre routine et un imaginaire débordant tout se mêle et s'emmêle. Le mixte des langues , espagnole et française qui se mélangent et jouent sur l'incompréhension et les non dits est intéressant . Le choix des acteurs est judicieux et leur interprétation parfaite. J'ai adoré la musique jazzy. Donc un tas de qualités qui auraient dû me faire ressortir de cette séance enthousiaste. Que s'est il passé ? Peut-être le livre "Jamais ne meurt" de Iosi Havilio à l'origine de ce film se suffisait il à lui-même ? L'adaptation reflète t'elle l'ambiance du roman ? En bref suis-je passée à côté de quelque chose ?
Je suis allée voir Petite fleur toute seule cette après midi. C'est un peu perché, mais c'est ça tout son charme. On attend une quelconque intrigue durant l'entièreté du film, en vain. Si ce n'est le fond qui est franchement vide, la forme elle est exquise. Lumières, musiques, choix des plans et ambiances sont à plusieurs reprises très bons. Mention spéciale pour la scène finale du baiser, délicieuse visuellement.
L’histoire de Lucie et José couple sans histoire qui a déménagé pour une proposition de travail finalement tombée à l’eau. Jose va alors s’occuper de leur enfant et faire la connaissance de Jean-Claude leur voisin. Jusqu’ici, le spectateur peut à peu près accrocher à l’histoire. Mais c’est là que les ennuis commencent quand José tue son voisin. Très vite, l’ennui fait son apparition et les scènes grotesques ne rattrapent plus l’attention du public...
Dommage que le côté comédie noire décalée ne soit pas plus mis en avant. Aucune scène gore, aucune scène angoissante, comme pourrait le laisser croire l'affiche. Là j'ai juste l'impression d'avoir vu un film déprimant et inabouti.
Un film déroutant. Tellement qu'on en vient à se demander le message qu'il souhaite nous faire passer, ou le point de vue qu'il souhaite développer. Dans Petite fleur, on suit la trajectoire d'un couple, légèrement dysfonctionnel, dont chaque partenaire va faire une découverte qui bouleversera sa vie (mystique pour madame, meurtrière pour monsieur). Mais comment tirer le vrai du faux dans ce qui nous est montré ? Jetant en permanence le trouble entre la réalité et le fantasme, le film ne tranche jamais (ou presque) laissant le spectateur analyser le sous-texte. Mais y en a-t-il au moins un? On est en droit d'en douter au regard de la voix off, lourdingue et surexplicative sur certains sujets pourtant limpides. En conclusion, ou pourra sauver le jeu des acteurs et actrices, notamment un Melvil Poupaud fabuleux dans un rôle à contremploi.
Alors là retour au cinéma français, c'est à dire comment faire un film bavard, interminable et plutôt mal joué avec une bonne idée de départ.... J'ai du regarder ma montre 5 fois, c'est dire si c'était ch... Quant à l'image de Clermont, même dans ma nuit chez Maud c'était plus flatteur.... Eh au fait, tout Clermont ne travaille pas pour BIB.....
Voilà un parfait exemple de ce qu'on peut faire de bon sans prétendre au génie. La douce subversion des normes baigne dans un parfum de bonheur, celui où la violence (le libre-arbitre) est reine. Une histoire où l'on ne cherche pas à comprendre, car on ne comprend que ce qui n'a aucun intérêt dans la vie.
Film long, très long, encore long, le film raconte, les bons et les mauvais côtés de la routine. Si vous avez une carte cinéma, ou un moment a passer pour pas réfléchir.
Un film à la fois fantastique, décalé en même temps qu'une analyse des rapports de couple. La présence de Melvil Poupaud, acteur emblématique de Raul Ruiz n'est pas un hasard, tant l'univers du défunt réalisateur chilien est proche.
La victime dans cette histoire c'est le cinéma, c'est plat , pas drôle, on se fiche du destin des personnages. L'un découvre qu'il est capable de tuer, l'autre qu'elle a une main. Un film plus chiant que leurs routine.