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Audrey L
636 abonnés
2 580 critiques
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2,5
Publiée le 29 juin 2023
Petite Fleur est un film insaisissable. D'abord par son excellent démarrage qui verse dans la comédie de meurtre fantastique (le voisin qui spoiler: se fait trucider tous les jours, et revient comme si de rien n'était le lendemain, sans qu'on ne sache jamais comment ce prodige a lieu), avant de devenir complètement foutraque, navigant à vue dans un concept qu'il n'exploite finalement que très peu (exit le fantastique, on se recentre plutôt sur des histoires de couple et la jalousie maladive de l'époux...). Un choix qu'on n'a pas compris, quand on a la chance d'avoir un scénario drôle, original, décalé, et porté par un Melvil Poupaud qui s'éclate à jouer le mec narcissique et imbu de sa personne, dont la tête vole dans les airs chaque jour... La disparition de cet arc narratif au profit d'une classique histoire de vaisselle brisée a été notre déception ultime, ajoutée à celle de n'avoir pas de fin compréhensible (là encore, un choix devant lequel on s'interroge) : spoiler: on a saisi que le meurtre représente un exutoire pour cet époux qui gère mal sa situation de père au foyer qui ne sait pas parler français (et dépend donc en tous points de sa femme, qui commence à se lasser...), mais que, ayant abusé de cette catharsis, voici que l'époux devient un jaloux compulsif assez borné. On pourrait penser, à voir la scène dans laquelle il arrête son geste avant de tuer pour la énième fois ce voisin-punching ball, qu'il a enfin compris la leçon et révise son comportement. Sauf que, si l'on avait trouvé cette fin logique et respectueuse du propos à la Un Jour sans fin, on se prend le dernier plan en pleine face : spoiler: les deux époux tuent le voisin. "Ah... Et pourquoi ?" s'est-on entendu dire, nous laissant apprécier le générique de fin avec un air perdu planté sur le visage. Petite Fleur nous a seulement donné l'impression d'être passé totalement à côté de son potentiel drôlatique et cynique, on rêve maintenant de voir un film qui reprenne l'histoire dingue du voisin, en version décalée et aboutie. Mention tout de même aux acteurs qui s'amusent (surtout Melvil Poupaud en voisin odieux qui mérite son coup de pelle), et à cette si jolie BO de jazz qui nous a rappelée celle de Minuit à Paris (identique... c'était une référence ? Étant aussi une histoire de mari qui s'évade de son quotidien par le biais d'une histoire fantastique... Non ? On continue de ne pas comprendre Petite Fleur). Le démarrage était un bulbe intéressant, le scénariste a juste oublié de l'arroser, dommage.
Voilà un film pour le moins déstabilisant. Lucie (Vimala Pons) vient d'accoucher, tandis que son compagnon argentin José (Daniel Hendler) a perdu son travail. Ce dernier va faire la connaissance d'un drôle de voisin en la personne de Jean-Claude (Melvil Poupaud). A mi-chemin entre thriller et comédie, cette oeuvre se revendique originale mais a tendance à basculer dans le n'importe quoi. Malgré quelques dialogues savoureux,spoiler: les scènes de meurtre à répétition sur le même personnage finissent par lasser et l'on se demande bien quel est le but de ce film décousu . Melvil Poupaud est quant à lui excellent mais ne suffit pas à faire de cette comédie noire une réussite.
« Petite fleur » est un film bien sympathique, sorte de métaphore sur la routine avec ces assassinats répétés une fois par semaine et les interrogations de cet argentin d’origine devenu français d’adoption par amour mais dont la vie quotidienne semble un peu terne. Mais grâce à un voisin loufoque (le formidable Melvil Poupaud), une épouse dynamique (la toujours aussi sublime Vimala Pons) et une sorte de gourou à moitié psy prenant de plus en plus de place (le très bon Sergi Lopez), José va peu à peu trouver ses marques et reprendre goût à la vie. Drôle, bien interprété et posant une vraie question sur ce qu’est le bonheur, ce métrage, qui fait aussi la part belle au fantastique, est une belle surprise dans notre cinéma hexagonal par trop étriqué et constitue une véritable bouffée d’air frais, tout du moins l’espace de son visionnage.
Comédie noire faisant l'éloge du meurtre et de la routine, Petite Fleur vaut surtout pour son ambiance extravagante et son casting génial: Melvil Poupaud en passionné de jazz taquin et volubile, Sergi Lopez en psy chamanique, Daniel Hendler et Vimala Pons en couple fatigué.
Un début très prometteur, à l'image de la bande annonce, un ton décalé, l'absurdité des situations, une voix off pour le suspence. On est embarqué immédiatement... mais très vite, trop vite on se perd un peu, voir beaucoup, l'effet de répétions probablement volontaire finit cependant par lasser. Ou veut il en venir ? C'est irrationnel mais pas si onirique, ni si fantastique, ça reste terre à terre pour parler de la vie au quotidien avec toutes ses habitudes qui fissurent les rêves ; ce n'est donc pas irrationnel, c'est l'inconscient qui se réveille et qui met en scène les fantasmes des protagonistes : pulsion de mort entre autre. Création de l'artiste qui confond son art et sa vie ou vice et versa . Entre routine et un imaginaire débordant tout se mêle et s'emmêle. Le mixte des langues , espagnole et française qui se mélangent et jouent sur l'incompréhension et les non dits est intéressant . Le choix des acteurs est judicieux et leur interprétation parfaite. J'ai adoré la musique jazzy. Donc un tas de qualités qui auraient dû me faire ressortir de cette séance enthousiaste. Que s'est il passé ? Peut-être le livre "Jamais ne meurt" de Iosi Havilio à l'origine de ce film se suffisait il à lui-même ? L'adaptation reflète t'elle l'ambiance du roman ? En bref suis-je passée à côté de quelque chose ?
La victime dans cette histoire c'est le cinéma, c'est plat , pas drôle, on se fiche du destin des personnages. L'un découvre qu'il est capable de tuer, l'autre qu'elle a une main. Un film plus chiant que leurs routine.
Authentique au delà du réel. C'est ainsi qu'est ce film. Au delà du réel, la lecture de la psychologie passe par une gymnastique de l'esprit à laquelle nous invite le réalisateur de ce film. Vous lisez ce film et alors votre esprit fait des exercices comme votre corps dans une salle de sport et ces exercices d'assouplissement sont bons pour celui qui souhaite aborder la psychologie. On se prête avec plaisir à cette lecture en relief, c'est comme de passer de la 2d à la 3d voire même à la 4d 😉.
L’histoire de Lucie et José couple sans histoire qui a déménagé pour une proposition de travail finalement tombée à l’eau. Jose va alors s’occuper de leur enfant et faire la connaissance de Jean-Claude leur voisin. Jusqu’ici, le spectateur peut à peu près accrocher à l’histoire. Mais c’est là que les ennuis commencent quand José tue son voisin. Très vite, l’ennui fait son apparition et les scènes grotesques ne rattrapent plus l’attention du public...
Alors là retour au cinéma français, c'est à dire comment faire un film bavard, interminable et plutôt mal joué avec une bonne idée de départ.... J'ai du regarder ma montre 5 fois, c'est dire si c'était ch... Quant à l'image de Clermont, même dans ma nuit chez Maud c'était plus flatteur.... Eh au fait, tout Clermont ne travaille pas pour BIB.....
"petite fleur" est un film tragiquo-absurde qui nous entraine à se questionner sur le couple. C'est entrainant au début mais sur la longueur , cela nous perd et fini en eau de boudin en donnant aucune réponse.
Petite Fleur est une espèce de comédie tragique ni très amusante ni très émouvante. Un couple de jeunes parents arrive à Clermont-Ferrand et s'en suit une succession d'événements absurdes : parfois sanglants à outrance, parfois idiots et inintéressants. Je n'ai pas compris où le film souhaitait nous emmener et je n'ai pas passé un moment agréable.
Le plus réussi dans ce film c'est la bande annonce ... Lui c'est le cauchemar absolu du compagnon de vie. Elle ce n'est guère mieux. La victime ? le seul personnage a peu prés drôle. Le résultat : je me suis surpris à essayer de lire le titre des livres sur l'étagère .....
Pas sûre d'avoir compris le film. Le discours sur la routine est très intéressant mais je pense qu'il me manque une clé de lecture. Je comprends bien que la routine de l'assassinat lui fait du bien et le rassure dans sa longévité. Mais pourquoi tuer ?est-ce simplement de l'absurde ? Est-ce plutôt à placer du côté de la pulsion de mort ? Qui ferait écho à la pulsion de vie à l'opposé avec l'enfant par exemple. Je ne m'y connais pas assez en psychanalyse mais je sens qu'il y a peut-être un truc ? Donc voilà impression mitigée mais ça reste un moment agréable.
Un film à la fois fantastique, décalé en même temps qu'une analyse des rapports de couple. La présence de Melvil Poupaud, acteur emblématique de Raul Ruiz n'est pas un hasard, tant l'univers du défunt réalisateur chilien est proche.