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Yves G.
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1,5
Publiée le 11 août 2022
José (Daniel Hendler) est un dessinateur argentin en manque d'inspiration. Il s'est installé en France, à Clermont-Ferrand avec Lucie (Vimala Pons) qui vient de lui donner un enfant. Epuisé par l'éducation de leur enfant, le couple s'enfonce dans la routine. Deux rencontres vont peut-être l'en sortir : avec un voisin horripilant (Melvil Poupaud) et avec un psychologue limite gourou (Sergi Lopez).
Le réalisateur argentin Santiago Mitre ("El Presidente") est venu tourner en France l'adaptation du roman de son compatriote Iosi Havilio. Son pitch et sa bande-annonce flirtent avec le fantastique ou, pour utiliser une expression souvent répétée pour caractériser la littérature sud-américaine, avec le réalisme magique : un homme en tue un autre qui, chaque semaine ressuscite.
Une fois engagé dans ce chemin, le scénario n'a guère d'autres possibilités que les deux qui se présentent à lui : ces meurtres répétitifs ont une explication logique... ou bien n'en ont pas. Et s'ils n'en ont pas, c'est, sauf à perdre la raison, qu'ils sont une métaphore. Oui... mais une métaphore de quoi ?
Je crois avoir compris qu'il s'agit d'une métaphore du couple, de l'ennui qui le menace, de la nécessité de sortir de la routine qui le gangrène lentement. Mais je n'en suis pas absolument certain. "Les Cahiers du cinéma" sont plus catégoriques : "Le propos de "Petite fleur" est transparent : la libido, ferment de l’amour comme de la création artistique, ne peut survivre sans charrier avec elle une part de violence." Soit... L'idée se défend. Mais c'est sa mise en scène qui pose problème. Car cette idée, pas follement originale, ne suffit pas à elle seule à porter un film. Passé le plaisir qu'on prend à voir le personnage joué par Melvil Poupaud se faire assassiner chaque semaine, le film fait du surplace.
Film assez étrange. Si le côté serial killer qui n'a qu'une seule victime à son palmarès m'intriguait, les séances avec le psy sont peu intéressantes. Oui film assez étrange
Ce film tourné à Clermont-Ferrand raconte l’histoire plutôt bizarre et carrément déroutante d’un jeune couple avec quelques scènes « gore ». Un psychiatre un peu spécial vient se greffer dans ce film sans apporter grand-chose dans le déroulement du scénario. Personnellement, je n’ai pas trouvé un grand intérêt dans ce film qui reste finalement assez moyen.
Petite fleur est un film qui s’apprécie comme une cure psychanalytique et rend hommage à l’excentricité et à la flamboyance du cinéma latin. José est un auteur de BD en panne d’inspiration qui semble avoir accepté sans conviction un emploi alimentaire dans une ville « ennuyeuse à en mourir », j’ai nommé Clermont-Ferrand L’arrivée de son premier enfant provoque dans son couple des rebondissements inédits liés à la prise de conscience de la finitude des êtres et des dangers de la routine qui s’installe. Chez José, elle est signe d’une remise en question et d’une recherche d’inspiration symbolisées par Jean-Claude un voisin imaginaire, sorte de rendez-vous d’analyse hebdomadaire qui se conclut toujours par la « mort symbolique » de celui-ci. Sur cet argument un peu fantasque, le film ne se fracasse pas à l’épreuve de l’écran. Une image soignée par un chef opérateur inspiré, des acteurs en état de grâce, et surtout un Melvil Poupaud au fait de sa carrière, toute en beauté intérieure et extérieure et qui, tel un félin, fait onduler l’histoire au son du Jazz. Un film assurément poétique et romantique – malgré les mises à mort à répétition – à l’image du thème de « Petite Fleur » ( tube de Sidney Bechet), une fleur qui symbolise la poésie, la tendresse et la béatitude de ce bas monde.
retrouvez mes critique sur www.mondocine.net et mon instagram https://www.instagram.com/best_world_cinema_movies/
On annonçait un film hilarant, je cherche encore. L’affiche était très prometteuse laissant imaginer un film déjanté et gore…. Grosse déception. Début très long et sans intérêt jusqu’à la première scène violente qui nous fait penser que le film va enfin trouver son élan et puis rien! Un thème musical récurent et plutôt pénible à la longue.
Le film débute avec une voix Off venue d'outre-tombe dans ce qui est annoncé comme une comédie noire et déjantée. Le début est bien laborieux, de longues minutes autour d'un bébé et des parents inintéressants aux habitudes intimes dont on se fout royalement. Il faut attendre l'arrivée du voisin pour qu'enfin l'histoire prenne un peu d'ampleur. Clairement pourtant cette partie familiale est peu passionnante, on s'en moque même car trop sérieuse, trop premier degré alors qu'on veut savourer le délire grinçant et décalé qui nous est promis. Le premier meurtre est prometteur, soudain et absurde même si on ne comprend pas le côté neutre et indifférent du meurtrier. Bémol puisque justement ça aurait été judicieux de mettre face à face un meurtrier à l'insu de son plein gré face à un voisin bobo snob et détaché. Au fil du temps le soucis réside dans deux points, essentiels au vu du film, le rythme pas très folichon, et l'absence d'un gore plus assumé dans le délire. Heureusement, outre les meurtres d'autres scènes restent réussies comme le dîner à la confession onanique ou le dîner de groupe psy. En conclusion, Santiago Mitre signe une comédie qui a du potentiel, des idées à foison mais qui reste trop sage, sans audace et qui nous laisse sur notre faim. Site : Selenie
Le film ressemble à un enfant qui tombe de vélo. Il se relève mais n'insiste pas. Ici on dirait qu'il a loupé le départ mais qu'il n'efface pas le début et qu'il continue dans cet imbroglio inintéressant. L'homme tué c'était la trouvaille et puis dès la seconde fois, on soupire et on regrette. Vraiment passable
Ce film est une curiosité, absurde et excentrique. Un peu répétitif, le film peine un peu à décoller mais il parvient à être amusant voire parfois franchement comique. Il mérite d'être découvert.
Une comédie noire et absurde sur l'usure de la vie de couple, qui démarre pas mal, mais ne décolle jamais en raison d’un scénario confus et répétitif. 1,75
Idée de depart pas mauvaise , acteurs correct , melvil poupaud très bien , humour décalé , c'est pas mal au debut mais ca tourne très vite en rond et l’intérêt du depart vite passé.
Dommage que le côté comédie noire décalée ne soit pas plus mis en avant. Aucune scène gore, aucune scène angoissante, comme pourrait le laisser croire l'affiche. Là j'ai juste l'impression d'avoir vu un film déprimant et inabouti.
Mais que cherche à nous raconter Petite fleur, avec son scénario farfelu?! Outre le questionnement sur le couple, la peur de passer à côté de sa vie, la parallèle entre vouloir échapper à sa nature routinière et les meurtres est tout de même invraisemblable. Certes une vision originale mais, pour qui est en recherche de cohérence et de réalisme, adhérer à ce projet sera bien difficile...
Une succession de scènes aux ressorts émotionnels opposés afin de déstabiliser le spectateur... Pari audacieux donc à saluer, mais effort quelque peu vain : cette hétérogénéité n'amuse que trop peu, ennuie bien souvent, et laisse ce sentiment du "Oui, et alors ?".
Un film déroutant. Tellement qu'on en vient à se demander le message qu'il souhaite nous faire passer, ou le point de vue qu'il souhaite développer. Dans Petite fleur, on suit la trajectoire d'un couple, légèrement dysfonctionnel, dont chaque partenaire va faire une découverte qui bouleversera sa vie (mystique pour madame, meurtrière pour monsieur). Mais comment tirer le vrai du faux dans ce qui nous est montré ? Jetant en permanence le trouble entre la réalité et le fantasme, le film ne tranche jamais (ou presque) laissant le spectateur analyser le sous-texte. Mais y en a-t-il au moins un? On est en droit d'en douter au regard de la voix off, lourdingue et surexplicative sur certains sujets pourtant limpides. En conclusion, ou pourra sauver le jeu des acteurs et actrices, notamment un Melvil Poupaud fabuleux dans un rôle à contremploi.